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« En perspective »
Pour protéger un papillon, doit-on le tuer? L'Initiative des endroits historiques dans un contexte rural |
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Pour protéger un papillon, doit-on le tuer?
Table des matières Introduction L'Initiative des endroits historiques dans un contexte rural L’Initiative patrimoniale du canal Rideau La protection des papillons: démarche et méthode Participation communautaire Détermination des capacités communautaires Du cocon à l'envol: Transformations et défis Transformations Quatre modèles municipaux de conservation du patrimoine Défis Bien comprendre L'Initiative des endroits historiques Scepticisme envers les avantages de la désignation de lieu historique Les comités municipaux du patrimoine: des éléments essentiels au développement des compétences Le lien entre le patrimoine et le développement économique, une arme à double tranchant Conclusion Toutes les ressources Remerciements Cet article est l’œuvre de Stephen Irving, Francesco Manganiello, Rebecca Sciarra, et Chris Wiebe. Les opinions qui y sont exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles des gouvernements. L’article a été présenté par Stephen Irving, Francesco Manganiello, Rebecca Sciarra, et Chris Wiebe, lors d’une conférence le 3 mai 2007 sur Les arts et le patrimoine dans les communautés rurales, dans le cadre de la série de conférenciers « En perspective » de l’Observatoire culturel canadien en partenariat avec le Centre du savoir du ministère du Patrimoine canadien. L’atelier mettait en vedette John Brotman, directeur exécutif du Conseil des arts de l’Ontario et les participants au projet pilote Rideau Heritage Initiative (l’Initiative patrimoniale du canal Rideau) : Stephen Irving, Francesco Manganiello, Rebecca Sciarra et Chris Wiebe. L’atelier a été suivi par un exposé livré par les répondantes Pamela Blackstock, directrice, Direction générale des lieux historiques nationaux et Deborah Hossack, registraire, Initiative des endroits historiques, ministère de la Culture de l’Ontario. Un merci tout spécial à Pamela Blackstock, directrice, Direction générale des lieux historiques nationaux, Parcs Canada, James Hamilton, superviseur, Unité des services, Direction des programmes et des services, ministère de la Culture de l’Ontario, Deborah Hossack, registraire, Initiative des endroits historiques, ministère de la Culture de l’Ontario et Professeur Herb Stovel, coordonnateur, programme de conservation du patrimoine, École des études canadiennes de l’Université Carleton pour leur collaboration dans l'élaboration de l’article Pour protéger un papillon, doit-on le tuer ? L’initiative des endroits historiques dans un contexte rural. Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles du ministère du Patrimoine canadien, de Parcs Canada, du gouvernement de la province de l’Ontario ou du gouvernement du Canada. Introduction Au Canada, la conservation du patrimoine suscite souvent l'idée de figer les lieux historiques pour en faire des monuments statiques dépourvus d'utilité. La perception que la désignation d'un immeuble en tant qu'édifice historique — le moyen de conservation le plus connu — impose des restrictions immobilières onéreuses vient renforcer cette idée. Cette perception est si répandue et persistante qu'elle est devenue un artefact en soi; une perception qui influence malencontreusement l'imagination et la vision des personnes et des gouvernements. Dans le présent mémoire, nous abordons les constatations du Rideau Heritage Initiative (l’Initiative patrimoniale du canal Rideau) un projet pilote provincial mis sur pied au cours de l'été 2006 dans les municipalités rurales situées en bordure du canal Rideau. Ce projet a été conçu pour atteindre les objectifs de conservation du patrimoine mis de l'avant dans l'Initiative des endroits historiques. Il fait la preuve qu’au lieu de figer les sites historiques dans le temps, un programme de conservation comme l’Initiative des endroits historiques peut devenir un puissant outil de gestion du patrimoine local. Toutefois, les sites patrimoniaux sont souvent difficiles à gérer en raison de la complexité du droit immobilier, des règlements de zonage, de la planification et de l'utilisation des terres qui varient d'une municipalité et d'une province à l'autre. Prochaine section Toutes les ressources
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