Scientifique

Le secteur de la recherche au Québec

Le Québec investit presque 2,7 % de son produit intérieur brut dans la recherche et le développement, soit plus que l'Ontario (2,2 %) ou l'Allemagne (2,5 %). Le budget total de la R-D au Québec avoisine les 6,5 milliards de dollars annuellement. Il est financé à 52 % par les entreprises, 22 % par l'État, 16 % par les universités et 8 % par l'étranger. Cet investissement a augmenté en moyenne de plus de 7 % par an au cours des 10 dernières années.

Une situation enviable…

Les chercheurs québécois jouissent d'une situation enviable. Alors qu'ils représentent 25 % des effectifs canadiens en recherche-développement, ils décrochent environ le tiers des montants accordés par les trois grands organismes subventionnaires du gouvernement fédéral, soit le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), les instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

Ils peuvent de plus compter sur les trois fonds subventionnaires du gouvernement du Québec, soit le Fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ), le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT) et le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC), qui leur attribuent chaque année près de 150 millions de dollars en subventions de recherche et en bourses d'études.

… dans le public comme dans le privé

Le Québec s'appuie sur une solide recherche universitaire. En 2002, les établissements d'enseignement supérieur ont investi à eux seuls 2,1 milliards de dollars en recherche. Les sciences de la santé, un enjeu social majeur, recueillent environ 40 % de ce montant. Dans ce domaine, les équipes du Québec se répartissent entre 15 réseaux de recherche thématique (cancer, génétique, maladies cardio-vasculaires…). Le Québec est, avec l'Ontario, l'un des principaux acteurs canadiens en génomique.

De plus, la recherche québécoise est également à l'avant-garde dans de nombreux autres domaines : nanotechnologies, optique-photonique, hydrogène, sciences de la mer, recherche nordique, développement de l'enfant, délinquance, gouvernance, linguistique…

Le financement de la R-D par l'industrie s'est fortement accru dans les dernières années au Québec, pour atteindre 4 milliards de dollars en 2003. La recherche industrielle est particulièrement développée dans quatre grands secteurs : l'aérospatiale, les technologies de l'information et de la communication, les biotechnologies et l'industrie pharmaceutique et l'énergie.

Valoriser ses découvertes

Le Québec a mis sur pied une vaste panoplie de programmes et de structures destinés soutenir toutes les étapes du processus de valorisation de la recherche, dont :

  • les centres de liaison et de transfert (CLT), pour rapprocher les résultats de la recherche universitaire des besoins des entreprises québécoises;
  • les centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), qui aident les PME à adopter de nouvelles technologies;
  • Le gouvernement du Québec soutient aussi plusieurs incubateurs d'entreprises et d'autres organismes spécialisés dans l'aide au démarrage d'entreprises de haute technologie.

Jouer son rôle dans la société

Dans tous les pays industrialisés, le rapprochement entre la science, la technologie et la société constitue maintenant une priorité.

Dans l'ensemble, le degré d'appropriation de la science et de la technologie au Québec est comparable à celui d'autres pays industrialisés.

Pour stimuler cette appropriation, le milieu de la science et de la technologie s'engage de plus en plus dans des activités d'information à l'intention de la population. Depuis quelques années, on dénote une préoccupation plus grande pour la diffusion publique des résultats de la recherche. Ces efforts doivent toutefois être intensifiés afin d'établir un véritable dialogue entre scientifiques et citoyens.

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