N^o H101/06
À publier le 6 septembre 2006

LE CANADA ET L’ONTARIO
ENTREPRENNENT UNE ÉTUDE
DU SOL DE FONDATION POUR LE NOUVEAU
PASSAGE INTERNATIONAL WINDSOR-DETROIT

WINDSOR — Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont annoncé aujourd’hui le début d’une étude du sol de fondation visant à mieux comprendre la stabilité de la fondation rocheuse des secteurs où pourrait être érigé un nouveau pont international au-dessus de la rivière Detroit.

Cette étude fait partie de l’étude sur le passage frontalier international de la rivière Detroit menée dans le cadre du Partenariat frontalier pour le transport. Ce partenariat, représentant les gouvernements du Canada, des États-Unis, de l’Ontario et du Michigan, travaille à l’amélioration du débit de circulation et des mouvements commerciaux à la frontière Windsor Detroit.

« Le gouvernement du Canada est engagé envers l’accroissement de la capacité du passage frontalier de Windsor, le principal corridor commercial du Canada », a déclaré l’honorable Lawrence Canon, ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. « Cette tâche, dont l’objectif est de définir l’emplacement d’un nouveau passage frontalier Windsor Detroit, est un élément essentiel de l’évaluation environnementale et de notre processus de planification actuellement en cours. La construction d’un nouveau passage contribuera de façon positive à la stabilité et à la croissance économique de la région et du pays. »

« Les familles ontariennes tirent parti des mouvements sécuritaires et efficaces des marchandises au passage frontalier Windsor-Detroit », a dit l’honorable Donna Cansfield, ministre des Transports de l’Ontario. « Ce projet n’est qu’une des nombreuses études entreprises à Windsor dans le cadre de l’étude sur le passage frontalier international de la rivière Detroit, en vue de définir un nouveau système de transport frontalier de bout en bout au passage frontalier Windsor Detroit d’ici la mi 2007. »

Le premier volet de cette étude du sol de fondation comprend le forage, à des endroits précis le long des emplacements pratiques possibles B et C, de 12 trous de sonde d’une profondeur pouvant atteindre 500 mètres. Aucun trou de sonde n’est prévu le long de l’emplacement pratique possible A, puisque que celui-ci est suffisamment éloigné des secteurs d’extraction par dissolution.

Les activités de forage, dont la valeur s’élève à environ 5,4 millions de dollars, sont partagées en trois soumissions. Davidson Drilling Limited, de Waterloo en Ontario, fera un trou de sonde carotté dans chacun des emplacements pratiques possibles B et C. Les deux autres soumissions consistant en cinq trous de sonde réalisés par forage rotatif dans chacun de ces deux emplacements, seront exécutés par Bradco Drilling Inc., de Merlin en Ontario. Les activités de forage ne constituent qu’une partie de l’étude du sol de fondation.

Le deuxième volet de cette étude comprend la documentation détaillée des trous de sonde, à l’aide de méthodes géophysiques et d’observation physique. Il sera ainsi possible de relever les similitudes et les différences entre les trous de sonde, et de représenter en image les différentes couches du sol.

Les répercussions sur la collectivité locale seront limitées grâce à des appareils d’atténuation du bruit sur les engins de forage, des restrictions sur les heures de forage, la limitation de la circulation des camions de forage sur les différentes routes locales, et des dispositions qui minimiseront la poussière.

L’étude du sol de fondation a commencé avec des activités de forage au début du mois d’août. Les activités liées au forage se dérouleront de septembre à décembre et le deuxième volet du programme d’étude aura lieu de décembre 2006 à février 2007. Les résultats préliminaires tirés à la suite de cette étude seront présentés lors de séances d’information du public en décembre 2006.

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