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Table des matières
Introduction À la croisée des chemins
Toutes les ressources Cyber-commerce musicale Les artistes et les petites maisons de disques ont souvent été à l'avant-garde des innovations du cyber-commerce musicale. Par exemple, des artistes étatsuniens ont lancé le site Internet Underground Music Archives (IUMA) en 1993 pour se donner une présence sur la cybertoile. Ce fut également le premier à adopter une politique sur le partage de ses revenus publicitaires avec les artistes à titre d'indemnisation pour offrir leurs œuvres gratuitement au site en format MP3. (Aujourd'hui, le modèle de partage de revenus est à nouveau étudié par l'industrie de la musique et certains fournisseurs d'accès à la cybertoile intéressés à vendre de la musique en ligne.) Au cours des dernières années, la majorité des sites indépendants connus ont été achetés par de grandes entreprises et sont devenus semblables aux autres sites commerciaux où les artistes populaires bénéficient de la meilleure couverture. La commercialisation de sites indépendants souligne la difficulté qu'ont les artistes indépendants à joindre le grand public, même en utilisant la cybertoile. La distribution en ligne illustre maintenant l'idée d'une forme d'espace d'étalage illimitée. L'industrie de la musique s'est lancée dans la vente des droits de ses catalogues de musique à tel point que le plus grand cybermagasin offre maintenant quelque quatre millions d'œuvres (le double de l'année précédente). De nombreux artistes indépendants (dont beaucoup d'artistes canadiens) se tournent vers des sites comme MySpace.com, un site étatsunien de réseautage personnel, qui offre aux artistes divers privilèges leur permettant de mettre leurs œuvres en ligne pour joindre directement les amateurs de musique. En règle générale, les cybermagasins de musique canadiens comme Puretracks.com et Archambault.ca (zik.ca) appuient les artistes indépendants en leur réservant suffisamment d'espace d'étalage. Toutefois, la croissance de la compétition et de la domination de produits étrangers n'ont laissé aux artistes canadiens qu'un faible pourcentage d'espace d'étalage. On compte maintenant une dizaine de cybermagasins au Canada - dont plusieurs appartenant à des intérêts étrangers comme iTunes et Napster - incluant ceux de MuchMusic et de MusiquePlus lancés récemment. Les initiateurs de politiques canadiens devront élaborer des programmes et des cadres réglementaires pour soutenir les artistes canadiens afin que ceux-ci conservent une vitrine suffisamment grande dans un marché numérique passablement encombré. Ils devront plus particulièrement se pencher sur les effets de la convergence afin de s'assurer que les artistes et les consommateurs canadiens sont toujours bien servis par les cybermagasins de musique (par exemple, la société Bell Canada est devenue l'actionnaire majoritaire de Puretracks en 2005). Nouveaux outils Toutes les ressources |
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