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« En perspective »
Pleins feux sur les jeunes : Programmes et politiques artistiques pour les jeunes Canadiens
Les programmes d’arts pour les jeunes – effets et retombées |
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Table des matières
L'Introduction La marginalisation des jeunes remise en contexte Les programmes d’arts pour les jeunes – effets et retombées Les clés du succès – des pratiques exemplaires Le soutien financier Les leçons à tirer? Des approches internationales pour la politique et le financement des arts pour les jeunes Conclusion Toutes les ressources Les programmes d’arts pour les jeunes – effets et retombées En tant que pratique artistique explicitement défendue comme ayant une valeur sociale et qui sert à promouvoir l’engagement concret des jeunes, les parties intéressées au soutien des programmes d’arts pour les jeunes sont issues de divers secteurs. Cela a produit un recoupement de la recherche et des recommandations qui démontrent la valeur des programmes artistiques pour la jeunesse à l’échelle individuelle, locale et à l’échelle En 1999, le ministère de la Justice a organisé la Table ronde dans le domaine des arts et loisirs dans le cadre de l’Initiative sur le renouvellement du système de justice pour les jeunes. Les discussions ont porté sur les bienfaits des programmes d’arts pour les jeunes dans l’établissement de réseaux solides entre pairs et mentors, ainsi que sur la manière dont la participation à un programme facultatif en arts et loisirs encourage et soutient les jeunes pour faire des choix sérieux en tant qu’individus autonomes. Wright et al (2004) a conçu une méthodologie et mesuré l’impact des programmes artistiques locaux sur des populations de jeunes sélectionnées dans des communautés multiculturelles à faible revenu et réparties dans cinq lieux à travers le Canada. La recherche s’est étalée sur une période de neuf mois dans le cadre du National Arts and Youth Development Project (NAYPD), ensuite dans celui de l’Edmonton Arts & Youth Feasibility Study, en 2005. Cette dernière étude, beaucoup plus modeste en effectifs et en durée, a produit des résultats positifs similaires à ceux du NAYPD. Les deux études fournissent une importante contribution quant à l’évaluation empirique des programmes d’arts pour les jeunes au Canada. Elles continuent de démontrer qu’après avoir participé à un programme artistique conçu localement et offert comme activités parascolaires, les participants ont fait preuve d’une capacité accrue en résolution de problèmes et en sociabilité et ont perfectionné leurs talents artistiques (voir aussi Wright et al 2006, Wright et al 2006a). La recherche de Brown (2003) à propos de l’impact de la prestation de services intégrée pour les mères célibataires et leurs enfants révèle l’influence positive que les programmes d’arts et loisirs ont sur les participants eux-mêmes et sur l’ensemble du système social. La recherche de Brown démontre qu’en offrant aux enfants des programmes en arts et loisirs gratuits et accessibles à partir d’un travail de proximité, ces programmes ont une fonction préventive rentable dans plusieurs domaines. La participation aux programmes en arts et loisirs réduit les rencontres avec les représentants d’autres services d’aide sociale tels que les médecins spécialistes, les spécialistes de l’aide à l’enfance, les psychologues, les travailleurs sociaux et les agents de probation. La recherche qualitative de Warner auprès des groupes de jeunes confirme les résultats obtenus dans les études quantitatives quant à la contribution salutaire des arts pour l’implication des jeunes. La recherche Youth on Youth: Grassroots Youth Collaborative on Youth Led Organizing in the City of Toronto souligne l’importance des programmes en arts culturellement pertinents à l’intention des jeunes comme outil efficace pour susciter et maintenir leur participation dans des activités sérieuses. Dans Towards a New Youth Program/Policy Remix: Fresh Arts and the Case for Community-based, Youth Urban Arts Programming, l’équipe de recherche de Warner a mené des entrevues avec des participants au programme Fresh Arts, qui a été mis en oeuvre de 1992 à 1997 dans la Région du Grand Toronto (GTA). Kardinal Offishal, un artiste hip-hop réputé, attribue son succès à l’ensemble des habiletés personnelles et professionnelles qu’il a développées en participant à un programme. En résumé, les thèmes clés de la littérature font ressortir que les programmes d’arts pour les jeunes : Malgré le contexte politique peu favorable qui a affaibli le soutien aux programmes d’arts pour les jeunes, les organismes d’arts locaux ont fait preuve d’une vive détermination et d’ingéniosité pour répondre aux besoins des communautés locales de jeunes partout au Canada. Le succès des organismes d’arts pour les jeunes Canadiens est largement dû à la capacité des praticiens des arts pour les jeunes à développer des réseaux de soutien politiques et communautaires. Avant d’analyser les implications du système de financement actuel et de la politique de soutien, nous présentons une courte description des travaux entrepris par les praticiens des arts afin de souligner l’urgente nécessité pour les décideurs de faire preuve d’un solide engagement public au profit des arts pour les jeunes au Canada. |
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