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Le 10 septembre 2008

Dion dépasse son engagement d’avoir un tiers des candidats libéraux sont des femmes

MISSISSAUGA – Le Premier ministre Stephen Harper s’acharne à faire reculer l’égalité pour les femmes, mais le Parti libéral du Canada a dépassé son objectif d’investir un tiers de femmes parmi ses candidates. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le chef du Parti libéral, Stéphane Dion.

« Je suis fier de poursuivre la grande tradition libérale de faire avancer l’égalité des femmes en augmentant le nombre de femmes engagées dans ces élections fédérales, a-t-il dit. Je suis très heureux de vous dire que nous avons dépassé notre objectif, 106 femmes dynamiques ont été investies jusqu’à présent pour porter la bannière libérale pour ces élections. »

« En 2008, nous voulons plus de femmes au sein d’un gouvernement libéral et plus de femmes à des postes supérieurs », a ajouté M. Dion.

Selon M. Dion, lorsque les femmes se rendent au sommet de l’appareil politique, ils doivent tout de même faire face à de nombreux défis. Il a notamment souligné la décision d’exclure la chef du Parti Vert, Elizabeth May, du débat des chefs télévisé.

« Depuis dimanche matin, nous entendons M. Harper nous dire que cette campagne porte sur le leadership. Mais le leadership, c’est tout le contraire de ce qu’il nous montre, a affirmé M. Dion. Il y a deux jours, en privé, Stephen Harper, Jack Layton et Gilles Duceppe ont empêché Elizabeth May à prendre part au débat des chefs. Ils sont même allés jusqu’à menacer de boycotter tout débat auquel participerait Mme May. »

« Je trouvais que c’était mal. J’ai soutenu qu’elle devrait être sur le podium avec nous. C’est pourquoi je demande au consortium des médias de révéler au public qui s’oppose à la participation de Mme May aux débats. Il s’agit d’une question trop importante pour qu’elle soit résolue en huis clos. Particulièrement lorsque M. Harper, M. Layton et M. Duceppe tiennent deux discours différents selon leur auditoire. »

M. Dion a dit que les conservateurs de Stephen Harper avaient fait reculer l’égalité des femmes et leur représentation. Son gouvernement a supprimé les ententes conclues entre le fédéral et les provinces au sujet des services de garde d’enfants, supprimé le Programme de contestation judiciaire, éliminé le mot « égalité » du mandat des programmes de Condition féminine Canada et ont réduit le financement de l’organisme, ce qui a forcé la fermeture de 12 de ses 16 bureaux régionaux.

« Les actes de M. Harper vont à l’opposé de la promesse qu’il a faite au cours des derniers jours de la campagne électorale de 2006 lorsqu’il s’est engagé par lettre à ce qu’un gouvernement conservateur respecte les droits humains des femmes, a-t-il dit. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il a œuvré pour réduire les femmes au silence. Il n’est pas surprenant que le nombre de femmes au conseil fédéral des ministres soit à son plus bas depuis plus de dix ans. »

M. Dion a également réitéré son engagement pris au printemps dernier de créer un poste de commissaire à l’égalité entre les sexes, qui rendra des comptes au Parlement pour s’assurer que les textes de loi et les politiques du gouvernement du Canada soient étudiés sous l’angle de l’égalité.

Le nombre de femmes élues au Parlement fédéral stagne à près de 21 % depuis plus de dix ans. Le Canada se classe 47e sur 65 pays pour le nombre de femmes au Parlement national.

L’engagement de M. Dion à ce qu’un tiers de ses candidats soient des femmes respecte tout à fait l’esprit de la stratégie du Parti libéral du Canada. Depuis la création de Condition féminine Canada au début des années 70, les gouvernements libéraux ont montré leur attachement pour l’égalité pour les femmes en :
  • Prolongeant les prestations parentales de six mois à un an pour aider les femmes à concilier travail et famille.
  • Faisant du trafic de personnes une infraction à la loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (C-49).
  • Augmentant de 2,7 milliards de dollars le Supplément de revenu garanti pour aider les aînés ayant un faible revenu, dont bon nombre sont des femmes.
  • Créant le Comité permanent de la condition féminine en septembre 2004 pour s’assurer que les questions touchant les femmes aient l’attention qu’elles méritent.
« Notre système et nos structures politiques actuels son plus ouvert, mais ne sont toujours pas assez inclusifs, a conclu M. Dion. La participation des femmes en politique est importante. Les libéraux traceront une voie progressiste essentielle non seulement à l’avancement des Canadiennes, mais aussi à la réussite de notre pays. »