Le leadership, une affaire de confiance

Stéphane Dion n’est pas un leader ordinaire.

C’est un homme sincère, un homme qui a le sens de l’honneur et une grande intégrité personnelle. Il croit que le leadership est une affaire de confiance et de travail d’équipe.

Stéphane Dion a déjoué ses détracteurs afin de défendre ses convictions. Très attaché à l'unité canadienne, il s'est lancé en politique fédérale en 1996 et est devenu un ministre très respecté du gouvernement libéral. D'abord au poste de ministre des Affaires intergouvernementales, puis à celui de ministre de l'Environnement, il a impressionné ses collègues et ses concitoyens par son intellect.

Depuis des années, il est un défenseur passionné de l’environnement. Il comprend les liens entre une société plus verte, une économie dynamique et la justice sociale.

En 2006, les conservateurs de Stephen Harper ont mené campagne avec un programme axé sur l’honnêteté et la transparence. C’est après que l’honnêteté et la transparence ont disparu.

Ils ont renié leurs promesses :

  • En prélevant un impôt sur les fiducies de revenu.
  • En ne mettant pas en œuvre l’Accord atlantique pour Terre-Neuve-et-Labrador et pour la Nouvelle-Écosse.
  • En faisant fi de leur propre loi établissant les élections à date fixe.

Ils ont contourné et enfreint les règles sur les dépenses électorales :

  • En ayant recours à un livre de 200 pages sur la manière de perturber les travaux des comités.
  • En ignorant l’avis de hauts fonctionnaires, en les renvoyant ou en les traînant dans la boue – le commissaire à l’éthique, le directeur général des élections, le commissaire à l’environnement et la présidente de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire, pour ne nommer que ceux-là.

Les conservateurs ont parlé de reddition de comptes, mais ils n’ont pas joint l’acte à la parole. Ils ont porté la culture du secret et le contrôle centralisé à un niveau encore plus élevé. En matière d’éthique, le bilan des conservateurs de Stephen Harper est en fait de la pure hypocrisie.

À l’issue de cette campagne électorale, les Canadiens pourront choisir entre deux chefs ayant une vision complètement différente de l’éthique et du leadership. Pour Stéphane Dion, c’est une affaire de confiance et de travail d’équipe.

Stéphane Dion n’est pas un leader ordinaire. Mais il est le bon leader au bon moment.