10 septembre 2008
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Salle de presse

Stephen Harper se sert des fonds publics pour séduire l’électorat

3 septembre 2008

Ottawa, le mercredi 3 septembre 2008 – « Les conservateurs ont attendu la veille d’une élection avant de lever le petit doigt et d’accorder au Québec la part de l’enveloppe qui lui revient en matière d’infrastructures, et ce, même si une entente de principe a été conclue depuis le printemps. Ils font preuve d’une amoralité et d’un opportunisme désarmants en tentant d’amasser du capital politique avec les fonds publics. Ces basses manœuvres politiques rappellent les années Duplessis, qui mettait en place des mesures destinées à acheter les votes des Québécois. C’est déplorable », a affirmé le leader parlementaire du Bloc Québécois, Pierre Paquette.

« Stephen Harper est vraiment passé maître dans l’art de faire le contraire de ce qu’il dit. Il s’apprête à contrevenir à sa propre loi visant à ce que les élections soient déclenchées à date fixe. L’une des raisons qu’il invoquait pour faire adopter cette loi était d’empêcher les partis de se prêter à des calculs politiques avant de déclencher des élections. Or, on assiste au spectacle désolant d’un gouvernement qui renie sa parole, qui renie sa loi et qui choisit le temps de l’élection pour donner à la population l’argent qu’elle attend depuis longtemps. C’est ajouter l’insulte à l’injure. Les Québécois commencent à voir à quel manipulateur ils ont affaire », a poursuivi Pierre Paquette.

« Poursuivant sur sa lancée électoraliste, Stephen Harper annoncera aujourd’hui que son gouvernement offrira un soutien financier de quelques millions de dollars àl’industrie automobile de l’Ontario. Cette fois-ci, la démarche a pour but de gagner des votes en Ontario. Or, le Québec, où sévit une crise manufacturière et forestière sans précédent, aurait bien besoin lui aussi d’une aide substantielle. Les conservateurs, qui entendent pourtant depuis longtemps les réclamations de Québec en cette matière, sont loin d’avoir montré autant d’entrain à porter assistance à des secteurs qui se meurent à petit feu » a aussi enchaîné Pierre Paquette.

« La façon qu’ont les conservateurs de distribuer l’argent des contribuables est plus que choquante. Ils sont très conscients que tout un secteur de l’économie québécoise ne tourne pas rond, mais demeurent complètement indifférents face à ce problème alarmant. Les conservateurs ne travaillent pas pour le Québec, et n’auront jamais ses intérêts à cœur. Leur façon de gouverner n’est qu’une succession de mesures néfastes pour l’économie québécoise : compressions dans les programmes de développement économique des régions, gracieuseté du ministre Blackburn, coupes sombres dans le secteur culturel, cette fois-ci exécutées par la ministre Verner, sans compter notamment le refus de régler le déséquilibre fiscal ou encore le soutien indécent aux pétrolières. On n’ose même pas imaginer à quelles compressions se livrerait un gouvernement majoritaire conservateur pour mettre en place son idéologie néoconservatrice qui va à l’encontre des intérêts des Québécois. Seul le Bloc Québécois peut battre les conservateurs au Québec et les empêcher de tout mettre à sac », a conclu Pierre Paquette.

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