10 septembre 2008
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Communiqué

Stephen Harper a menti à la population lorsqu’il disait vouloir faire le ménage à Ottawa

Scandales conservateurs

9 septembre 2008



Victoriaville, le mardi 9 septembre 2008 – « Lors de la dernière campagne électorale, Stephen Harper a menti à la population quand il disait vouloir faire le ménage dans les mœurs politiques à Ottawa. Le sombre bilan des conservateurs à ce chapitre, en moins de trois années au pouvoir, parle de lui-même : liens avec des lobbyistes dont Michael Coates, affaire Cadman, affaire Mulroney-Schreiber, malversations dénoncées par Élections Canada, nominations partisanes, contrats octroyés aux amis du régime, rebondissements entourant la relation entre l’ex-ministre Maxime Bernier et Julie Couillard, une femme ayant fréquenté plusieurs personnalités du crime organisé. On ne peut que conclure que le chef conservateur n’a vraiment pas tenu promesse. En vérité, les conservateurs se sont embourbés dans les scandales », a déclaré aujourd’hui le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe.

« Stephen Harper avait promis un gouvernement où “les postes de confiance ne peuvent servir de tremplin pour faire du lobbying dans le secteur privé”, et pourtant son principal conseiller pour la préparation du débat des chefs, Michael Coates, est président de la firme de lobby Hill and Knowlton Canada. Il a actuellement plusieurs mandats auprès du bureau du premier ministre. Comment Stephen Harper peut-il expliquer une pareille promiscuité avec un lobbyiste qui intervient auprès de son propre bureau? » a questionné Gilles Duceppe.

« Stephen Harper avait promis de mettre fin à la culture du tout m’est dû dénoncée par le juge Gomery, mais il a pourtant multiplié les nominations partisanes au bénéfice d’amis et sympathisants de son parti, parmi lesquels Elwin Hermanson, Léo Housakos, Michael Burns, Gwyn Morgan, Raminder Gill et Howard Bruce. Son ministre des Finances, Jim Flaherty, a pour sa part reconnu avoir octroyé un contrat de pas moins de 122 000 $, sans appel d’offres, à Hugh MacPhie, un autre ancien collaborateur de l’ex-premier ministre conservateur de l’Ontario, Mike Harris », a rappelé Gilles Duceppe.

« Stephen Harper n’a par ailleurs cessé de réclamer plus de transparence de la part des élus à Ottawa. Pourtant, il a systématiquement refusé toute collaboration permettant de faire la lumière sur l’affaire Bernier-Couillard, ou encore sur les mystérieuses enveloppes remises à l’ancien premier ministre Brian Mulroney conservateur par le controversé homme d’affaires Karlheinz Shreiber. Le chef conservateur refuse également d’expliquer ce qu’il entendait lorsqu’il a admis avoir autorisé une offre financière à Chuck Cadman afin de le convaincre de voter en faveur du renversement du gouvernement libéral de Paul Martin, en 2005 », a poursuivi Gilles Duceppe.

« Selon le DGE, Stephen Harper n’a pas hésité lors de la campagne électorale 2006 à trafiquer ses dépenses électorales afin de permettre à son parti de bafouer la limite des dépenses autorisées. Pris en flagrant délit, le premier ministre s’est attaqué à l’intégrité de l’arbitre en matière d’application de la Loi électorale, c’est-à-dire le Directeur général des élections. Au chapitre du financement des partis, les conservateurs de Stephen Harper ont par ailleurs été forcés d’admettre qu’ils ont omis de divulguer des centaines de milliers de dollars auprès du Directeur général des élections », a aussi rappelé Gilles Duceppe.

« Stephen Harper a déclenché des élections hâtives afin d’éviter que la lumière ne soit faite sur tous les scandales affectant son gouvernement. Cette façon de faire nous montre que les magouilles, le copinage ainsi que l’absence de respect envers les institutions démocratiques et l’ensemble de la population, c’est quelque chose de profondément incrusté dans la mentalité des conservateurs. Ça nous démontre aussi que, pour imposer le respect du Québec à Ottawa, il faut empêcher une majorité conservatrice. Au Québec, seul le Bloc Québécois peut contrer les conservateurs pour obtenir une majorité à la Chambre des communes », a conclu Gilles Duceppe.

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