Jeudi dernier, au Studio-Théâtre de la Place des Arts, une douce étincelle rayonnait, alors que Bïa, séductrice et tout en délicatesse, offrait un répertoire de chansons qui viennent de son enfance et d'autres qui respirent çà et là sur ses disques. L'heure n'était pas à la contrainte, mais au voyage librement assumé en duo avec Yves Desrosiers, le maître de texture qui peignait des atmosphères subtiles sur des chansons mélancoliques, tristes, intimes, engagées et parfois plus emportées.