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Liste des chroniques de
Josée Blanchette

Résultats : 1 à 10 sur 298
  • Pingouins

    Je marie mon amimoureux

    Lorsqu'il m'a fait une demande d'amitié officielle sur Facebook à pareille date, l'année dernière, j'ai dit oui sans me méfier. Aucun danger à batifoler de ce côté. Je tiens l'amitié en trop haute estime pour lui faire subir le sort des amours tordues, sinueuses, dramatiques, lancinantes, passionnelles, infidèles, tragicomiques ou conflictuelles qui furent mon lot jusqu'à présent.
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  • Café

    Espresso, iPad, wifi - Le café comme au bureau

    Josée Blanchette   5 février 2010  Alimentation
    Café du matin. Café Second Cup. Rue Queen Mary. Ouvert 24 heures. Wifi gratuit. Il fait moins 1000 ° Celcius et je cherche un endroit où me réchauffer. Hydro-Québec m'a débranchée pour la journée. Le café est désert et dehors, c'est l'igloo. Les étudiants de l'Université de Montréal sont en classe ou dans leur lit. Le faux foyer au gaz est éteint, les fauteuils, vides. Deux Maghrébins s'occupent du service. Lui, barista, elle, vadrouilleuse. Le thé vert en sachet goûte le foin mais la musique world est jolie. La musique world semble avoir été inventée pour résonner entre les murs d'un café.
    2 réactions | 0 votes
  • Plus grand que nature, Michel Pageau connaît le langage intime des animaux blessés à qui il tente de rendre leur liberté.

    Un bestiaire en Abitibi

    Amos — Seize heures de route aller-retour pour aller trouver un géant. Je préviens mon fiancé: «Attache ta tuque, c'est l'équivalent de Richard Desjardins, version ami des bêtes, qu'on s'en va rencontrer, un fleuron abitibien.» Tandis que nous roulons vers le 48e parallèle, le fiancé me lit la biographie romancée consacrée au personnage, publiée au Seuil (fin 2008) sous la plume lyrique de la journaliste française Françoise Perriot — qui a aussi écrit un livre pour enfants sur les Indiens d'Amérique du Nord. Le titre, Michel Pageau, trappeur. J'ai entendu pleurer la forêt (doublé d'une préface d'Hubert Reeves) a éveillé ma curiosité de fille de ville qui a déjà élevé des mulots et deux lièvres.
    6 réactions | 0 votes
  • Ana-Bianca Marin Reuters

    Le reçu de charité est à quel nom ?

    De mémoire de quarantenaire, je n'ai jamais assisté à une telle déferlante de générosité et de compassion. Au moment où les gouvernements n'arrivent pas à s'entendre pour sauver la planète, cela soulage de constater qu'on peut encore se donner la main pour sortir la moitié d'une île du trou. J'imagine qu'il faut commencer petit pour voir grand. Ou attendre que tout s'écroule pour agir.
    4 réactions | 0 votes
  • Frugale mais cochonne

    Je passe ma vie à bouffer. C'est plus fort que moi, je grignote tout le temps. Et comme j'ai le malheur de travailler à quelques mètres du frigo et du garde-manger, les visites à la cuisine sont fréquentes et j'ai une réserve de chocolat de toutes les confessions qui peut me permettre de tenir le coup en cas de crise du verglas. Du chocolat, j'en mange chaque jour, et deux fois plutôt qu'une.
    6 réactions | 5 votes
  • Personne âgée

    Cent ans sans se plaindre

    Dans deux jours, le 10 janvier, j'aurai 100 ans. J'aurais dû crever avant, du moins statistiquement, mais le quotidien me garde en vie. D'un point de vue purement esthétique, j'aurais pu «choisir l'âge tendre», comme Barbara ou Lhasa, qui ont préféré partir du temps où elles étaient belles. Confidence... Je les ai pleurées toutes les deux. Certains vieillards s'assèchent, d'autres deviennent plus humides, une sorte de pourriture noble qui fait de vous un grand cru de l'humanité ou du dolorisme.
    9 réactions | 1 votes
  • Le vin de glace, un produit du terroir fabriqué à la mitaine.

    Sous la neige, des raisins, un château, un conte

    Josée Blanchette   18 décembre 2009  Alimentation
    Glen Sutton — Sous la nappe blanche déposée par le froid, accrochés aux flancs du mont Sutton, 7000 vignes prennent leur pied et un conte de Noël dort sous la neige. Au vignoble Sainte-Agnès, samedi dernier, on profitait de la température frisquette, entre 8 et 12 degrés Celcius, pour cueillir les grappes de riesling et de gewurztraminer du vin de glace.
    1 réactions | 1 votes
  • Joblo et Jardin se quittant à regret.

    Faire la cour côté Jardin

    Josée Blanchette   11 décembre 2009  Actualités en société
    Il s'avère inespéré, l'Alexandre Jardin de la mi-quarantaine, écrivain et désopilant malgré lui, digne porteur des gènes d'une famille aux moeurs déjantées. Parfaitement dégagé des lois de la gravité de ce monde, Alexandre est animé par une certaine légèreté et une capacité pour l'autodérision forcément contagieuse. On perçoit le digne héritier de son père, qui écrivait des scénarios pour de Funès afin de se débarrasser des huissiers et des impôts. Ce paternel mythique, décédé à 46 ans (Alexandre n'en avait que 15), a quitté ce bas monde en emportant avec lui l'insouciance. Jardin fils s'en est d'ailleurs largement ouvert dans son ouvrage autobiographique Le Roman des Jardin; son enfance fut à la fois singulière et rêvée. «Mon père est parti avec la poésie. On s'est retrouvés cloués au sol, habitant le réel. Même l'argent est devenu réel.»
    3 réactions | 0 votes
  • Pêle-mêle, Arcimboldo nous fait sa liste d’épicerie avec les primeurs du printemps. Tiré de Vertige de la liste d’Umberto Eco, Flammarion Québec: Le Printemps, 1573, Giuseppe Arcimboldo, Musée du Louvre, Paris.

    Le vertige de la liste

    Josée Blanchette   4 décembre 2009  Consommation
    L'Avent, déjà, et je suis prise de vertiges devant les détails qui rendront à Noël ses artifices et ses joies, sa lumière et sa cohérence. Des listes et des listes de flocons épars dansent dans ma tête avant d'être déposés dans l'ordre et le désordre sur des blocs-notes. Liste d'invités, liste d'emplettes, liste du père Noël, liste de plats à préparer, liste de choses à faire ou défaire, de gens à rappeler, de pèlerinages nécessaires... Les listes gèrent ma vie et je gère des listes.
    4 réactions | 0 votes
  • Lew Yung-Chien et Joël Chapoulie s’exercent en silence au taï-chi, unis et synchronisés, concentrés et déliés. «Le corps devient l’instrument pour que la symphonie de l’esprit enchante le cœur.»

    Le chef et le philosophe

    Ces deux-là n'étaient absolument pas faits pour se rencontrer, ni combattre l'ostéoporose ensemble. Qu'ont en commun un graphiste chinois retraité qui enseigne le taï-chi bénévolement et un chef cuisinier français très pot-au-feu qui carbure au beaujolais nouveau?
    4 réactions | 0 votes

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