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Notre vision de la crise économique mondiale et de ses effets sur les populations est occidentale, une vision de riches qui parviennent à se débrouiller en s'appauvrissant un peu et en s'en accommodant. À la limite, on imagine qu'il en est ainsi partout dans le monde. Des difficultés, certes, mais pas de grands bouleversements, ni de catastrophes tragiques. Les gouvernements travaillent à relancer l'économie, à sauver les banques et les industries de première importance. Le Québécois qui perd son emploi bénéficie de l'assurance-emploi, au pire, de l'aide sociale. Les services publics demeurent gratuits, la société fonctionne et personne ne meurt de faim.
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Les histoires de notre enfance les dépeignaient comme des monstres presque surnaturels. Hollywood, et certains intellectuels, voudraient maintenant qu'on les voie comme de sympathiques délinquants qui vengent les pauvres en détroussant les riches. Mais les pirates ne sont rien de tout cela.
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Il y a quinze ans commençait au Rwanda un génocide qui n'a pas fini de semer ses métastases, explique le chroniqueur du Devoir Gil Courtemanche dans un texte préparé à l'occasion de ce terrible anniversaire.