Un enfant qui, après s'être heurté la tête, perd connaissance et vomit suscitera de vives inquiétudes chez ses parents. À l'urgence de maints hôpitaux, on décidera d'introduire l'enfant dans un scanner pour voir s'il est atteint d'une lésion qui requiert une intervention neurochirurgicale. Or, trop souvent, cet examen radiologique n'est pas nécessaire et expose inutilement le petit patient aux effets néfastes d'un rayonnement ionisant qui peut accroître le risque de développer un cancer. Une équipe de chercheurs oeuvrant dans divers hôpitaux pédiatriques canadiens ont mis au point un outil qui aidera les médecins à déterminer si un enfant devrait ou non passer une tomodensitométrie (TD) à la suite d'un traumatisme crânien mineur.