Il y a un an presque jour pour jour, le gouvernement de Stephen Harper frôlait la crise constitutionnelle en tentant, sous le couvert d'un énoncé économique plutôt bidon, de régler des comptes avec les trois partis d'opposition. Sauvé in extremis par la gouverneure générale, le premier ministre conservateur semblait voué à payer cher une erreur de jugement que bien des Canadiens jugeaient impardonnable.