Il y a plus qu'une coïncidence entre le centenaire, célébré hier, d'un des rares quotidiens encore indépendants au pays et la déconfiture, annoncée la veille, de la plus grosse entreprise de presse du Canada. Partout, certes, au milieu des chocs qui secouent le journalisme contemporain, des publications libres ferment leurs portes, et des empires médiatiques résistent. Mais le sort très différent que connaissent Le Devoir et Canwest livre un enseignement qui a une valeur fondamentale.