Il y a dix ans, j'acceptais sans hésiter l'invitation très flatteuse lancée par le nouveau directeur du Devoir, Bernard Descôteaux, de lui succéder au poste de rédacteur en chef après six années de participation au sein de l'équipe éditoriale. Aujourd'hui, le temps est venu d'annoncer que je céderai ma place à plus jeune et plus fou derrière la vieille table en chêne du rédacteur en chef, au début du mois d'août.