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Cela fait des années que les Européens se font dire que l'on ne peut pas maintenir une union monétaire sans un minimum de politiques fiscales et économiques communes. Ils jurent avoir maintenant compris la leçon même s'ils n'ont toujours pas l'air de savoir comment ils feront. Ne doutant jamais de rien, le président français, Nicolas Sarkozy, l'a promis juré au sortir du sommet informel des pays européens qui s'est tenu jeudi à Bruxelles: «Tout le monde est bien d'accord. C'est l'une des leçons de la crise. Il y a besoin d'un gouvernement économique de l'Europe.»
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Avec la crise grecque, l'assainissement des finances publiques est sur toutes les lèvres. L'accroissement de l'endettement et la détérioration du risque souverain viennent ajouter de fortes pressions sur les marchés du crédit. Faute de relève aux stimuli gouvernementaux devant venir des entreprises et des ménages, l'austérité budgétaire qui s'annonce menace une reprise encore balbutiante.
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Les hedge funds, ou fonds alternatifs, ne sont pas responsables de la crise grecque, mais ils l'ont déclenchée. Dit autrement, la spéculation sert de toile de fond à cette attaque contre la dette grecque secouant l'euro. Mais ne trouve-t-elle pas sa nourriture dans un terreau fertile?