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Oui, répond une étude divulguée avant-hier, qui a été commandée par le député bloquiste de Chicoutimi-Le Fjord, Robert Bouchard, et réalisée par Jules Dufour, un géographe devenu professeur émérite à l'Université du Québec à Chicoutimi.
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Le glorieux Bella Center de Copenhague avait l'air, samedi matin, d'un champ de bataille médiéval après la bataille, où les soldats auraient été remplacés sur le sol par des milliers de papiers, des comptoirs bardés d'affiches qui pendouillaient, des slogans sur longues banderoles en affaissement et des personnes à moitié endormies qui prenaient une dernière bière, un dernier café, les plus hauts diplomates voisinant avec les secrétaires et les journalistes dans un mélange où le rang ne comptait plus.
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Nous avons quelques problèmes au Québec avec notre vision officielle du développement viable.
D'abord, on ne parle pas de développement «viable», ce qui implique — comme dans la formule anglaise de «sustainable development» — l'idée qu'il y a une limite à tout développer, et que passé un certain point, le système s'atrophie ou meurt. L'expression «développement durable» donne plutôt l'impression qu'on peut et même qu'on doit faire durer le développement... pour le développement.