Heureusement qu'il existe un décalage de trois heures entre Montréal et Vancouver: les épreuves ne commencent jamais avant midi. Parce que dans les brumes du réveil,...
Heureusement qu'il existe un décalage de trois heures entre Montréal et Vancouver: les épreuves ne commencent jamais avant midi. Parce que dans les brumes du réveil, vous savez quand on n'est pas certain d'encore saisir la réalité dans toute son essence, la vue des pantalons des membres de l'équipe de curling de Norvège aurait pu causer des séquelles importantes dans la région du mental. Du genre ça y est, après toutes ces années passées à manger des sangliers qui ont mangé des cochonneries en regardant de la luge monoplace, je suis finalement devenu patraque. Mais comme la journée était déjà avancée et comme j'ai quand même acquis une certaine expérience en contemplant les costumes de patin de fantaisie, je me contentai d'être simplement hypnotisé.
Les oracles du ministère fédéral des Finances ayant la certitude que la bulle immobilière est une légende, leur chef, Jim Flaherty, a décrété...
Les oracles du ministère fédéral des Finances ayant la certitude que la bulle immobilière est une légende, leur chef, Jim Flaherty, a décrété qu'une réformette suffirait à calmer les esprits chagrins. Lesquels? Ceux des banquiers qui réclamaient, paradoxe des paradoxes, un durcissement des règles afférentes au crédit hypothécaire.
Mardi, le premier ministre du Canada Stephen Harper a causé reconstruction d'Haïti avec le président René Préval dans une tente militaire, sur le terrain de...
Mardi, le premier ministre du Canada Stephen Harper a causé reconstruction d'Haïti avec le président René Préval dans une tente militaire, sur le terrain de l'aéroport de Port-au-Prince. Aujourd'hui, c'est au tour du président Nicolas Sarkozy de payer une visite au nom de la France. L'état de crise bouscule un peu le protocole: l'entretien doit avoir lieu sous une pergola montée dans les jardins du palais présidentiel, car celui-ci a été ravagé par le tremblement de terre.
Jean-Marie Desgagné - Québec, le 14 février 201017 février 2010Québec
Voici une histoire vraie au bénéfice du député Gérard Deltell. Au début des années 1980, le gouvernement Lévesque institua le Programme...
Voici une histoire vraie au bénéfice du député Gérard Deltell. Au début des années 1980, le gouvernement Lévesque institua le Programme d'assainissement des eaux du Québec (PAEQ). Le personnel du ministère de l'Environnement en devint responsable. Porté au pouvoir en 1985, Robert Bourrassa créa la Société québécoise d'assainissement des eaux (SQAE) et lui confia la responsabilité du PAEQ. Au début des années 1990, les coûts du programme ayant explosé à plus de six milliards de dollars, les employés de l'État proposèrent au gouvernement des réformes pour réduire ces coûts.
Normand Bellehumeur - Gatineau, le 15 février 201017 février 2010Actualités en société
On proteste, on discute, on se dit outré du peu de place accordé à la langue française à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver....
On proteste, on discute, on se dit outré du peu de place accordé à la langue française à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver. On parle beaucoup sans jamais aller au fond des choses. Eh bien, allons-y, fonçons!
Tous ceux qui ont voyagé au Canada (hors Québec) savent très bien que le bilinguisme y est une vue de l'esprit. La réalité saute aux yeux des observateurs tous...
Tous ceux qui ont voyagé au Canada (hors Québec) savent très bien que le bilinguisme y est une vue de l'esprit. La réalité saute aux yeux des observateurs tous les jours.
Réal Arseneau - Le 15 février 201017 février 2010Québec
Il y a 60 ans, j'ai travaillé dans les produits d'amiante au chantier maritime de Lauzon. J'avais 17 ans. Le 16 février prochain, je me fais enlever le poumon droit,...
Il y a 60 ans, j'ai travaillé dans les produits d'amiante au chantier maritime de Lauzon. J'avais 17 ans. Le 16 février prochain, je me fais enlever le poumon droit, où un cancer sévère s'est développé dans ma plèvre, appelé mésothéliome. Je n'ai travaillé que durant une période totale de six mois avec de l'amiante au cours de deux stages de travail d'été. Lorsqu'on m'a diagnostiqué en novembre 2009, on m'a aussi appris que je ne survivrais, selon les statistiques, que pour une période de deux ans tout au plus.
Jim Keon - Président de l'Association canadienne du médicament générique17 février 2010Santé
La semaine dernière, sans nous avertir, dans le cadre d'une campagne à grand déploiement s'inscrivant dans sa négociation salariale avec le gouvernement, la...
La semaine dernière, sans nous avertir, dans le cadre d'une campagne à grand déploiement s'inscrivant dans sa négociation salariale avec le gouvernement, la Fédération des médecins spécialistes du Québec inondait nos écrans d'une publicité dans laquelle elle s'en prenait aux médicaments génériques.
Benjamin Bélair - Professeur de philosophie au collège Montmorency17 février 2010Éducation
L'école est en crise. On apprenait il y a quelques semaines que les Québécois fréquentaient moins l'université que les Ontariens. Cette inquiétante...
L'école est en crise. On apprenait il y a quelques semaines que les Québécois fréquentaient moins l'université que les Ontariens. Cette inquiétante statistique s'ajoute à une longue série de nouvelles indiquant chaque fois la faillite de nos établissements scolaires. Qu'il suffise d'évoquer le décrochage scolaire, le manque de maîtrise du français de la part des étudiants, la faiblesse de la formation des professeurs, la difficulté de financer adéquatement le système d'éducation, l'incapacité de l'école à intégrer l'immigration, l'abandon de la profession par les jeunes professeurs, la perte de repères historiques chez les jeunes. Bref, l'école qui devait être la solution aux maux de notre société en est aujourd'hui un des principaux problèmes.
Gaëtan Boucher - Président-directeur général de la Fédération des cégeps17 février 2010Éducation
Je souhaite réagir au texte signé Gérard Boismenu et publié dans la page Idées du Devoir du 10 février 2010. À mon avis, M. Boismenu a raison...
Je souhaite réagir au texte signé Gérard Boismenu et publié dans la page Idées du Devoir du 10 février 2010. À mon avis, M. Boismenu a raison lorsqu'il soutient que l'université ne peut être réduite à une seule et unique dimension et que ses finalités doivent être examinées dans une perspective plus globale. Ce qui est vrai pour l'université l'est d'ailleurs tout autant pour le collège. En effet, comme l'institution universitaire, le collège doit pouvoir se définir en lien avec les impératifs de développement de la société dans laquelle il s'intègre et en lien avec les enjeux auxquels cette société fait face.