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Heureusement qu'il existe un décalage de trois heures entre Montréal et Vancouver: les épreuves ne commencent jamais avant midi. Parce que dans les brumes du réveil, vous savez quand on n'est pas certain d'encore saisir la réalité dans toute son essence, la vue des pantalons des membres de l'équipe de curling de Norvège aurait pu causer des séquelles importantes dans la région du mental. Du genre ça y est, après toutes ces années passées à manger des sangliers qui ont mangé des cochonneries en regardant de la luge monoplace, je suis finalement devenu patraque. Mais comme la journée était déjà avancée et comme j'ai quand même acquis une certaine expérience en contemplant les costumes de patin de fantaisie, je me contentai d'être simplement hypnotisé.
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Bon, on l'a enfin eue, notre descente masculine olympique de ski alpin et, franchement, pour ne rien vous cacher, même depuis le confort d'un canapé rembourré de fausses plumes de bernache du Canada, j'éprouve toujours un léger vertige à les voir aller. Une chance qu'ils ne font pas comme en snowboard cross, quatre sur la piste en même temps, autre source de palpitations au demeurant. Complètement mental ce derby.
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Depuis quand le biathlon olympique se déroule-t-il sous la douche? pouvait légitimement se demander hier après-midi le téléspectateur qui n'aurait pas suivi ses actualités climatologiques ces jours derniers et n'aurait donc pas su que, bon, enfin bref, que voulez-vous, l'humain est bien peu de choses et si la Nature décide de lui faire des petites misères alors qu'il essaie très fort de se confectionner des Jeux d'hiver, le dernier mot lui appartiendra toujours, à la Nature.