Dette publique - Un dirigeant de la Fed suggère l'exemple canadien
![Le siège de la Réserve fédérale américaine Le siège de la Réserve fédérale américaine](https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20100217211255im_/http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_45896_59757/le-siege-de-la-reserve-federale-americaine.jpg)
Photo : Agence France-Presse Karen Bleier
Le siège de la Réserve fédérale américaine
Washington — Un des dirigeants de la Réserve fédérale américaine (Fed), Thomas Hoenig, a estimé hier que son pays devrait suivre l'exemple du Canada pour réduire la dette publique, effort sans lequel les États-Unis «risquent de précipiter leur prochaine crise».
«Ce qu'a connu le Canada dans la deuxième moitié des années 1990 montre [...] la seule manière responsable de résoudre notre problème croissant de déséquilibre budgétaire: en s'y attaquant à la source dans un contexte de stabilité des prix», a estimé M. Hoenig, lors d'une conférence à Washington sur le thème «Éviter une crise de la dette publique».
Président de la Réserve fédérale de Kansas City, M. Hoenig est un adversaire revendiqué de l'inflation et de la dette, et a révélé qu'il avait encadré dans son bureau un billet de 500 000 marks de l'Allemagne des années 1920 pour symboliser son combat contre la hausse des prix.
Il a rappelé hier qu'au début des années 1990, le Canada avait connu une hausse des taux d'intérêt auxquels empruntait l'État, et des attaques contre sa monnaie, sur fond de hausse du déficit public. «Cette conjoncture économique contribua à l'élection d'un nouveau gouvernement, qui prit un engagement crédible d'équilibrer le budget. Les années suivantes, le déficit du budget fédéral chuta de manière spectaculaire», a souligné M. Hoenig.
Aux États-Unis, «la politique budgétaire est sur un chemin qui n'est pas viable», d'après lui.
«L'État américain doit faire des ajustements dans ses programmes de dépenses et d'imposition. C'est aussi simple que cela. Si aucune mesure de correction par anticipation n'est prise [...] alors les États-Unis risquent de précipiter leur prochaine crise», a-t-il conclu.
«Ce qu'a connu le Canada dans la deuxième moitié des années 1990 montre [...] la seule manière responsable de résoudre notre problème croissant de déséquilibre budgétaire: en s'y attaquant à la source dans un contexte de stabilité des prix», a estimé M. Hoenig, lors d'une conférence à Washington sur le thème «Éviter une crise de la dette publique».
Président de la Réserve fédérale de Kansas City, M. Hoenig est un adversaire revendiqué de l'inflation et de la dette, et a révélé qu'il avait encadré dans son bureau un billet de 500 000 marks de l'Allemagne des années 1920 pour symboliser son combat contre la hausse des prix.
Il a rappelé hier qu'au début des années 1990, le Canada avait connu une hausse des taux d'intérêt auxquels empruntait l'État, et des attaques contre sa monnaie, sur fond de hausse du déficit public. «Cette conjoncture économique contribua à l'élection d'un nouveau gouvernement, qui prit un engagement crédible d'équilibrer le budget. Les années suivantes, le déficit du budget fédéral chuta de manière spectaculaire», a souligné M. Hoenig.
Aux États-Unis, «la politique budgétaire est sur un chemin qui n'est pas viable», d'après lui.
«L'État américain doit faire des ajustements dans ses programmes de dépenses et d'imposition. C'est aussi simple que cela. Si aucune mesure de correction par anticipation n'est prise [...] alors les États-Unis risquent de précipiter leur prochaine crise», a-t-il conclu.
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