La sortie de la récession au printemps 2009 n'implique pas la sortie de la crise. Le désendettement du monde développé et la conversion du modèle...
La sortie de la récession au printemps 2009 n'implique pas la sortie de la crise. Le désendettement du monde développé et la conversion du modèle économique de la mondialisation s'étendront sur dix à quinze ans. Durant cette transition, l'économie mondiale restera à la merci de chocs majeurs — contre lesquels il n'existe plus d'antidotes, compte tenu de la dégradation des finances publiques et des bilans des banques centrales — mais aussi de poussées protectionnistes ou populistes, comme la récente votation suisse contre les minarets.
Déjà qualifié de projet de traité de libre-échange «de nouvelle génération» à cause de l'ampleur des sujets qu'il aborde, le...
Déjà qualifié de projet de traité de libre-échange «de nouvelle génération» à cause de l'ampleur des sujets qu'il aborde, le projet d'accord commercial entre le Canada et l'Union européenne inaugure aussi une nouvelle ère en matière de négociation internationale à cause du rôle qu'y jouent les provinces, estime le représentant du Québec à la table de négociation, Pierre Marc Johnson.
À l'issue d'un sommet marqué par des tensions entre la Chine et les États-Unis sur la question des taux de change, les pays membres du Forum de coopération...
À l'issue d'un sommet marqué par des tensions entre la Chine et les États-Unis sur la question des taux de change, les pays membres du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC), réunis ce week-end à Singapour, se sont engagés hier à prolonger les mesures de relance économiques.
Bâle — L'économie mondiale a évité une dépression «extrêmement menaçante», mais reste toujours confrontée à...
Bâle — L'économie mondiale a évité une dépression «extrêmement menaçante», mais reste toujours confrontée à «une situation très complexe» notamment en raison de la montée du chômage, a estimé hier le porte-parole du groupe des principales banques centrales, Jean-Claude Trichet.
Washington et l'ensemble de la population américaine sont mieux disposés à l'égard du Canada que pourrait le laisser croire la clause «Buy American» du...
Washington et l'ensemble de la population américaine sont mieux disposés à l'égard du Canada que pourrait le laisser croire la clause «Buy American» du plan de relance économique de l'administration Obama, assure le nouvel ambassadeur des États-Unis à Ottawa, David Jacobson.
Istanbul — Depuis que le consommateur américain n'est plus le moteur principal de la croissance mondiale, les experts tournent leurs regards vers Pékin, mais cherchent aussi...
Istanbul — Depuis que le consommateur américain n'est plus le moteur principal de la croissance mondiale, les experts tournent leurs regards vers Pékin, mais cherchent aussi au-delà, sceptiques sur la capacité de la Chine à reprendre pleinement ce rôle.
Istanbul — Les ministres des Finances et du Développement de la planète ont promis hier de fournir suffisamment de fonds à la Banque mondiale pour assurer ses missions et...
Istanbul — Les ministres des Finances et du Développement de la planète ont promis hier de fournir suffisamment de fonds à la Banque mondiale pour assurer ses missions et notamment lutter contre la pauvreté et le changement climatique, mais aucune précision n'a été donnée.
La banque devra fournir aux États membres une estimation de ses besoins d'ici le printemps 2010, ont déclaré le Fonds monétaire international et le Comité du développement de la Banque mondiale.
Istanbul — Les ministres des Finances du G7, qui regroupe les pays les plus riches de la planète, se retrouvent aujourd'hui à Istanbul dans l'ombre du G20, intronisé...
Istanbul — Les ministres des Finances du G7, qui regroupe les pays les plus riches de la planète, se retrouvent aujourd'hui à Istanbul dans l'ombre du G20, intronisé il y a quelques jours principale enceinte de coopération économique internationale.
Londres — Les cinq plus grosses banques britanniques ont accepté ensemble de se conformer aux règles d'encadrement des primes décidées la semaine dernière...
Londres — Les cinq plus grosses banques britanniques ont accepté ensemble de se conformer aux règles d'encadrement des primes décidées la semaine dernière au G20 de Pittsburgh, a annoncé hier le ministre des Finances, Alistair Darling.
L'Union européenne traverse la pire crise économique de ses 52 ans d'histoire. La déconfiture du géant américain et le surprenant aplomb de sa monnaie et de...
L'Union européenne traverse la pire crise économique de ses 52 ans d'histoire. La déconfiture du géant américain et le surprenant aplomb de sa monnaie et de sa banque centrale l'ont mieux fait paraître que certains l'auraient pensé. Mais le projet européen est loin de s'en sortir intact et fait l'objet de nouvelles remises en cause. Dans ce deuxième article d'une série de deux, il est question aujourd'hui du difficile chemin des réformes que s'apprêtent à emprunter les Européens.
Les gouvernements et leurs banques centrales ont mis du temps à saisir l'ampleur de la crise économique et à adopter les mesures d'aide nécessaires. Il leur sera aussi difficile, sinon plus encore de trouver la bonne façon de retirer ces mesures sans provoquer une rechute de l'économie ni une bousculade entre eux vers la sortie.
La nouvelle expression en vogue découle de deux malentendus: l'un voulant que la mondialisation était censée être un processus inéluctable de croissance économique et de libéralisation des marchés; l'autre voulant, au contraire, que l'on pourrait un jour arrêter la marche vers l'abolition des distances sur la planète.
C'était prévisible. Avec un prix du baril de pétrole qui virevolte à plus de 130 $US, les compagnies pétrolières sont condamnées à nager dans l'argent.
Les oracles du ministère fédéral des Finances ayant la certitude que la bulle immobilière est une légende, leur chef, Jim Flaherty, a décrété qu'une réformette suffirait à calmer les esprits chagrins. Lesquels? Ceux des banquiers qui réclamaient, paradoxe des paradoxes, un durcissement des règles afférentes au crédit hypothécaire.
Mardi, le premier ministre du Canada Stephen Harper a causé reconstruction d'Haïti avec le président René Préval dans une tente militaire, sur le terrain de l'aéroport de Port-au-Prince. Aujourd'hui, c'est au tour du président Nicolas Sarkozy de payer une visite au nom de la France. L'état de crise bouscule un peu le protocole: l'entretien doit avoir lieu sous une pergola montée dans les jardins du palais présidentiel, car celui-ci a été ravagé par le tremblement de terre.