Toyota doit rappeler des Prius
Une plainte contre la compagnie est déposée aux États-Unis
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Photo : Agence Reuters Kim Kyung-Hoon
Toyota
Washington — Toyota semblait s'enfoncer hier encore un peu plus dans les difficultés, le constructeur automobile s'apprêtant selon la presse japonaise à rappeler 270 000 Prius pour un problème de freins, tandis qu'une plainte en nom collectif était déposée contre lui aux États-Unis.
Le journal économique japonais Nikkei a rapporté dans son édition datée d'aujourd'hui que le premier constructeur mondial informerait sous peu le ministère des Transports japonais et le Département américain des Transports de ce rappel, qui concernera 76 000 véhicules au Japon et environ 100 000 aux États-Unis. Le rappel concernera les Prius de troisième génération, vendues entre mai et décembre, afin de changer le programme de contrôle de freinage de ces véhicules, selon le journal. Interrogé aux États-Unis, le groupe n'était pas en mesure hier de confirmer ces informations.
Auparavant, les autorités américaines avaient annoncé avoir ouvert une enquête sur ces problèmes de freins, qui viennent s'ajouter aux déboires du groupe japonais après la crise des accélérateurs défectueux qui a entraîné des millions de rappels de voitures et devrait coûter jusqu'à 2,2 milliards.
Toyota a dû rappeler depuis l'automne plus de huit millions de véhicules dans le monde en raison d'une pédale d'accélérateur défectueuse et d'un tapis de sol amovible qui a tendance à s'accrocher aux pédales.
Le géant nippon fait désormais l'objet d'une plainte en nom collectif aux États-Unis l'accusant d'avoir dissimulé «pendant plusieurs années les problèmes d'accélération involontaires», a indiqué le cabinet Burg Simpson, à l'origine de la plainte. La plainte, déposée au nom d'un automobiliste du Colorado, demande une compensation financière pour tous les résidents de cet État de l'ouest des États-Unis qui possèdent une des voitures concernées par ces rappels.
Toyota est déjà dans le collimateur du ministre américain des Transports, Ray LaHood. «Si vous possédez un véhicule [Toyota], cessez de le conduire, apportez-le chez un concessionnaire pour le faire réparer», a-t-il déclaré mercredi devant le Congrès. Il a ensuite tempéré quelque peu ces propos qui ont déclenché une polémique aux États-Unis, où l'État possède 60 % de General Motors, le premier constructeur américain concurrent de Toyota.
Malgré cette crise, Toyota a créé la surprise jeudi en relevant fortement ses prévisions financières annuelles. Cette décision a étonné les analystes, dont la plupart avertissent que le coût de cette crise pour Toyota, notamment en termes d'image de marque, sera très élevé.
À la Bourse de Tokyo, l'action Toyota a terminé jeudi sur une nouvelle chute de 3,5 %. Depuis le 21 janvier, la valeur boursière du groupe a fondu de près de 22 %.
Le journal économique japonais Nikkei a rapporté dans son édition datée d'aujourd'hui que le premier constructeur mondial informerait sous peu le ministère des Transports japonais et le Département américain des Transports de ce rappel, qui concernera 76 000 véhicules au Japon et environ 100 000 aux États-Unis. Le rappel concernera les Prius de troisième génération, vendues entre mai et décembre, afin de changer le programme de contrôle de freinage de ces véhicules, selon le journal. Interrogé aux États-Unis, le groupe n'était pas en mesure hier de confirmer ces informations.
Auparavant, les autorités américaines avaient annoncé avoir ouvert une enquête sur ces problèmes de freins, qui viennent s'ajouter aux déboires du groupe japonais après la crise des accélérateurs défectueux qui a entraîné des millions de rappels de voitures et devrait coûter jusqu'à 2,2 milliards.
Toyota a dû rappeler depuis l'automne plus de huit millions de véhicules dans le monde en raison d'une pédale d'accélérateur défectueuse et d'un tapis de sol amovible qui a tendance à s'accrocher aux pédales.
Le géant nippon fait désormais l'objet d'une plainte en nom collectif aux États-Unis l'accusant d'avoir dissimulé «pendant plusieurs années les problèmes d'accélération involontaires», a indiqué le cabinet Burg Simpson, à l'origine de la plainte. La plainte, déposée au nom d'un automobiliste du Colorado, demande une compensation financière pour tous les résidents de cet État de l'ouest des États-Unis qui possèdent une des voitures concernées par ces rappels.
Toyota est déjà dans le collimateur du ministre américain des Transports, Ray LaHood. «Si vous possédez un véhicule [Toyota], cessez de le conduire, apportez-le chez un concessionnaire pour le faire réparer», a-t-il déclaré mercredi devant le Congrès. Il a ensuite tempéré quelque peu ces propos qui ont déclenché une polémique aux États-Unis, où l'État possède 60 % de General Motors, le premier constructeur américain concurrent de Toyota.
Malgré cette crise, Toyota a créé la surprise jeudi en relevant fortement ses prévisions financières annuelles. Cette décision a étonné les analystes, dont la plupart avertissent que le coût de cette crise pour Toyota, notamment en termes d'image de marque, sera très élevé.
À la Bourse de Tokyo, l'action Toyota a terminé jeudi sur une nouvelle chute de 3,5 %. Depuis le 21 janvier, la valeur boursière du groupe a fondu de près de 22 %.
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