États-Unis - Une avalanche de procès tombe sur Toyota
Le dossier serait le plus important de l'histoire judiciaire américaine
![Au États-Unis, le prix des Toyota d’occasion aurait chuté de 3,5 % et pourrait plonger jusqu’à 6 %. Au États-Unis, le prix des Toyota d’occasion aurait chuté de 3,5 % et pourrait plonger jusqu’à 6 %.](https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20100217233227im_/http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_45498_59565/toyota.jpg)
Photo : Agence France-Presse Mark Ralston
Au États-Unis, le prix des Toyota d’occasion aurait chuté de 3,5 % et pourrait plonger jusqu’à 6 %.
Los Angeles — Le japonais Toyota fait l'objet d'une avalanche de poursuites aux États-Unis, alors qu'un groupe d'avocats réclame des dommages et intérêts au constructeur, après la chute du prix de ses véhicules sur le marché de l'occasion. La cour fédérale de San Diego décidera en mars si les poursuites engagées par 22 cabinets d'avocats à travers 16 États américains peuvent être réunies en une seule plainte en nom collectif.
Tim Howard, professeur de droit et spécialiste des procès de consommateurs, a coordonné la dernière vague de poursuites, sous la bannière de l'Attorney Toyota Action Consortium (ATAC). M. Howard, qui avait contribué à la condamnation des fabricants de tabac en Floride dans les années 90, a affirmé que le dossier Toyota serait l'un des plus importants de l'histoire judiciaire américaine. «C'est le plus grave et le plus important cas de dommages économiques aux consommateurs américains que j'ai eu à traiter», déclare-t-il dans un communiqué d'ATAC.
La plainte affirme que les propriétaires de véhicules Toyota aux États-Unis ont vu plonger la valeur de leur voiture, avec la crise que traverse le constructeur.
ATAC cite des informations de presse selon lesquelles Toyota aurait dissimulé les problèmes de ses véhicules et «empoché des milliards de dollars en vendant ses voitures avec l'argument fallacieux du choix de la "qualité"». Selon ATAC, le prix des Toyota d'occasion aurait déjà chuté de 3,5 % et «les consommateurs peuvent s'attendre à une chute supplémentaire allant jusqu'à 6 %».
«Les propriétaires de Toyota pensaient acheter [une voiture] de qualité. Au lieu de cela, ils ont un véhicule si défectueux qu'il peut les conduire à la mort», ajoute-t-il.
L'image de Toyota, premier constructeur mondial depuis 2008, a été fortement ternie par le rappel de 8,67 millions de véhicules dans le monde, dont 3,5 millions aux États-Unis, à cause de problèmes de freins ou d'accélérateur.
Jim Sokolove, un avocat basé dans le Massachusetts, observe que la masse de contentieux auxquels Toyota doit faire face est sans précédent. «Notre cabinet a traité des milliers de dossiers» sur la responsabilité de fabricants de biens défectueux, écrit-il dans un communiqué. «Mais je n'ai jamais rien vu de cette ampleur. La crise de Toyota est un modèle de catastrophe: des produits défectueux, des messages contradictoires du constructeur, des instructions confuses du gouvernement. Rien être pire», dit-il.
M. Sokolove se joint au concert de critiques reprochant à Toyota d'avoir réagi trop tard à la crise et publié des messages contradictoires.
Tim Howard, professeur de droit et spécialiste des procès de consommateurs, a coordonné la dernière vague de poursuites, sous la bannière de l'Attorney Toyota Action Consortium (ATAC). M. Howard, qui avait contribué à la condamnation des fabricants de tabac en Floride dans les années 90, a affirmé que le dossier Toyota serait l'un des plus importants de l'histoire judiciaire américaine. «C'est le plus grave et le plus important cas de dommages économiques aux consommateurs américains que j'ai eu à traiter», déclare-t-il dans un communiqué d'ATAC.
La plainte affirme que les propriétaires de véhicules Toyota aux États-Unis ont vu plonger la valeur de leur voiture, avec la crise que traverse le constructeur.
ATAC cite des informations de presse selon lesquelles Toyota aurait dissimulé les problèmes de ses véhicules et «empoché des milliards de dollars en vendant ses voitures avec l'argument fallacieux du choix de la "qualité"». Selon ATAC, le prix des Toyota d'occasion aurait déjà chuté de 3,5 % et «les consommateurs peuvent s'attendre à une chute supplémentaire allant jusqu'à 6 %».
«Les propriétaires de Toyota pensaient acheter [une voiture] de qualité. Au lieu de cela, ils ont un véhicule si défectueux qu'il peut les conduire à la mort», ajoute-t-il.
L'image de Toyota, premier constructeur mondial depuis 2008, a été fortement ternie par le rappel de 8,67 millions de véhicules dans le monde, dont 3,5 millions aux États-Unis, à cause de problèmes de freins ou d'accélérateur.
Jim Sokolove, un avocat basé dans le Massachusetts, observe que la masse de contentieux auxquels Toyota doit faire face est sans précédent. «Notre cabinet a traité des milliers de dossiers» sur la responsabilité de fabricants de biens défectueux, écrit-il dans un communiqué. «Mais je n'ai jamais rien vu de cette ampleur. La crise de Toyota est un modèle de catastrophe: des produits défectueux, des messages contradictoires du constructeur, des instructions confuses du gouvernement. Rien être pire», dit-il.
M. Sokolove se joint au concert de critiques reprochant à Toyota d'avoir réagi trop tard à la crise et publié des messages contradictoires.
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