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La question iranienne continuera de figurer en bonne place dans les affaires internationales en 2010. En compagnie d'al-Qaïda, qui a fait un retour spectaculaire aux derniers jours de 2009, des tensions commerciales croissantes entre la Chine et l'Occident, d'une crise économique à moitié résolue...
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Ce fut longtemps un sujet central dans les relations internationales. Mais au cours de la décennie 2000 qui s'achève, l'Irak, l'Afghanistan, la crise financière et le changement climatique l'ont graduellement relégué au second rang.
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Voici d'emblée mon hypothèse radicale sur l'élection présidentielle iranienne: son résultat ne relève pas de la «micro-manipulation» classique des opérations électorales, avec intimidation ou achat de votes au niveau local, bourrage d'urnes et rapports faussés dans certains bureaux... Pratiques connues dans plusieurs pays — au Québec sous Taschereau et Duplessis, aux États-Unis en 2000 (élection de Bush en Floride)... et peut-être aux élections iraniennes de 2005. Avec ce genre de fraude, on peut, oui, transformer une défaite de 48 % en victoire de 52 %; ou faire passer au second tour, de justesse, quelqu'un qui ne devait pas y figurer...