Benjamin Bélair - Professeur de philosophie au collège Montmorency17 février 2010Éducation
L'école est en crise. On apprenait il y a quelques semaines que les Québécois fréquentaient moins l'université que les Ontariens. Cette inquiétante...
L'école est en crise. On apprenait il y a quelques semaines que les Québécois fréquentaient moins l'université que les Ontariens. Cette inquiétante statistique s'ajoute à une longue série de nouvelles indiquant chaque fois la faillite de nos établissements scolaires. Qu'il suffise d'évoquer le décrochage scolaire, le manque de maîtrise du français de la part des étudiants, la faiblesse de la formation des professeurs, la difficulté de financer adéquatement le système d'éducation, l'incapacité de l'école à intégrer l'immigration, l'abandon de la profession par les jeunes professeurs, la perte de repères historiques chez les jeunes. Bref, l'école qui devait être la solution aux maux de notre société en est aujourd'hui un des principaux problèmes.
Gaëtan Boucher - Président-directeur général de la Fédération des cégeps17 février 2010Éducation
Je souhaite réagir au texte signé Gérard Boismenu et publié dans la page Idées du Devoir du 10 février 2010. À mon avis, M. Boismenu a raison...
Je souhaite réagir au texte signé Gérard Boismenu et publié dans la page Idées du Devoir du 10 février 2010. À mon avis, M. Boismenu a raison lorsqu'il soutient que l'université ne peut être réduite à une seule et unique dimension et que ses finalités doivent être examinées dans une perspective plus globale. Ce qui est vrai pour l'université l'est d'ailleurs tout autant pour le collège. En effet, comme l'institution universitaire, le collège doit pouvoir se définir en lien avec les impératifs de développement de la société dans laquelle il s'intègre et en lien avec les enjeux auxquels cette société fait face.
Pierre Marois - Ex-ministre sous René Lévesque et ancien président de la Commission des droits de la personne17 février 2010Actualités en société
Comme tant de Québécois, j'ai rencontré «Monsieur Pierre» à l'été 1961. Pas sa personne physique. Mais tel qu'en lui-même dans...
Comme tant de Québécois, j'ai rencontré «Monsieur Pierre» à l'été 1961. Pas sa personne physique. Mais tel qu'en lui-même dans La Ligne du risque, son premier essai. Je revenais d'un voyage en moi-même et j'étais mêlé; une toute petite annonce parue dans La Patrie m'a donc ainsi permis de le «rencontrer».
Dr Louis Drouin - Responsable du secteur Environnement urbain et santé, Direction de santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal16 février 2010Actualités en société
En moyenne, chaque année à Montréal depuis 10 ans, près de 1000 piétons et 1000 cyclistes sont transportés à l'hôpital par ambulance, sans...
En moyenne, chaque année à Montréal depuis 10 ans, près de 1000 piétons et 1000 cyclistes sont transportés à l'hôpital par ambulance, sans compter les blessés en apparence mineurs qui se débrouillent seuls ou encore les quasi-accidents qui insécurisent et en découragent plus d'un de marcher ou de faire du vélo. L'insécurité routière constitue donc un problème majeur de santé publique.
Louis Bernard est un intelligent et fin stratège politique. Je suis porté à voir derrière la position favorable à la mohawkisation à outrance de Kahnawake,...
Louis Bernard est un intelligent et fin stratège politique. Je suis porté à voir derrière la position favorable à la mohawkisation à outrance de Kahnawake, pour laquelle il a opté, non pas quelqu'un qui est juge et partie en représentant le Québec auprès du conseil de bande de ce territoire autochtone, mais plutôt un homme qui a tenté une manoeuvre visant hypothétiquement à ce que des dirigeants autochtones de cette communauté appuient à terme notre option souverainiste... À moins qu'il ne s'agisse étrangement d'encourager une décision qu'il pourrait être intéressant d'imiter dans notre société afin de balayer toute velléité d'accommodement raisonnable.
Marc Lebuis - Directeur de Point de Bascule15 février 2010Éthique et religion
Au cours des deux dernières années, Point de Bascule, une organisation visant à sensibiliser le grand public à propos des dangers de l'islamisme, est intervenue...
Au cours des deux dernières années, Point de Bascule, une organisation visant à sensibiliser le grand public à propos des dangers de l'islamisme, est intervenue régulièrement dans l'arène publique, organisant des conférences, suscitant des débats et dénonçant certaines aberrations. Interpellée par plusieurs relativement à sa position quant à l'éventuelle instauration d'une charte québécoise de la laïcité, Point de Bascule tient aujourd'hui à préciser sa perception de la problématique.
Jacques Beauchemin et Louise Beaudoin - Respectivement professeur de sociologie à l'UQAM et députée de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales, de francophonie et d'immigration13 février 2010Actualités en société
Le Devoir du 3 février dernier publiait dans ses pages un manifeste dans lequel ses signataires se prononcent en faveur d'un Québec pluraliste. Les auteurs visent deux tendances...
Le Devoir du 3 février dernier publiait dans ses pages un manifeste dans lequel ses signataires se prononcent en faveur d'un Québec pluraliste. Les auteurs visent deux tendances qu'ils voient à l'oeuvre au sein de la société québécoise et dont ils affirment que les débordements qu'elles entraînent risquent de mettre en péril le vivre-ensemble.
Nous publions ce dernier texte, inédit, écrit par monsieur Vadeboncoeur, qui est décédé dans la nuit de mercredi à hier. Il a terminé ce dernier...
Nous publions ce dernier texte, inédit, écrit par monsieur Vadeboncoeur, qui est décédé dans la nuit de mercredi à hier. Il a terminé ce dernier morceau d'une riche production le 27 janvier 2010.
Mario Beaulieu - Président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal11 février 2010Éducation
L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié récemment un constat-«choc» sur le retard universitaire des francophones au Québec. Le taux de...
L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié récemment un constat-«choc» sur le retard universitaire des francophones au Québec. Le taux de diplomation universitaire des jeunes francophones est 40 % plus faible que celui des jeunes anglophones au Québec. En fait, l'élément-choc de cette étude a simplement consisté à lever le voile sur une donnée depuis longtemps connue, mais qui semble avoir été occultée sous l'effet du fameux tabou entourant tout ce qui touche la question linguistique. Comme l'indique l'ISQ, l'écart qu'il a observé existe depuis 40 ans.
Patrick Sabourin, Benoît Laplante et Alain Bélanger11 février 2010Éducation
L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié la semaine dernière un article sur l'évolution du niveau de scolarité des Québécois et...
L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié la semaine dernière un article sur l'évolution du niveau de scolarité des Québécois et des Ontariens selon la langue maternelle. Dans ce document, un chercheur de l'ISQ affirme que «les jeunes adultes francophones de l'Ontario semblent avoir comblé le retard de scolarisation que leurs aînés accusent par rapport à leurs concitoyens anglophones, ce qui n'est pas encore le cas au Québec» (www.stat.gouv.qc.ca). Il attribue le niveau de scolarité supérieur des francophones en Ontario à un possible «effet d'entraînement du fait de vivre dans une société où on tend davantage à cheminer vers un diplôme universitaire» (Le Devoir, 3 février).