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La souveraineté n'est pas réalisable, dit Bouchard

L'ancien premier ministre reproche au PQ son radicalisme laïque

Robert Dutrisac   17 février 2010  Québec
Lucien Bouchard a porté un dur coup au mouvement souverainiste, hier soir, lors d’un forum organisé à Québec par l’Institut du Nouveau Monde dans le cadre des 100 ans du Devoir.
Photo : Yan Doublet - Le Devoir
Lucien Bouchard a porté un dur coup au mouvement souverainiste, hier soir, lors d’un forum organisé à Québec par l’Institut du Nouveau Monde dans le cadre des 100 ans du Devoir.
Québec — L'ancien premier ministre Lucien Bouchard croit que le Québec doit embrasser un nouveau rêve, trouver «le tremplin de notre nouveau départ». Mais ce n'est pas la souveraineté: ce projet n'est pas une solution puisqu'il n'est pas réalisable.

Lucien Bouchard participait à un forum sur les 100 dernières années de vie politique au Québec, organisé par l'Institut du Nouveau Monde dans le cadre du centenaire du Devoir. C'était pour l'ancien premier ministre une première sortie publique importante depuis sa démission en 2001. Il a insisté sur la puissance du rêve pour une nation, de l'importance de voir grand comme ce fut le cas lors de la Révolution tranquille, le moment clé des 100 dernières années au Québec, selon lui.

Pas celui de la souveraineté

Mais ce rêve libérateur, ce n'est pas celui de la souveraineté. «À vue de nez, non. Pauline Marois ne veut pas faire de référendum. Elle sait que ce n'est pas le temps. Le monde n'en veut pas à court terme; ça veut dire plusieurs années», a-t-il dit en réponse aux questions des journalistes. M. Bouchard est persuadé qu'il ne verra pas un autre référendum sur la souveraineté de son vivant. L'ancien chef péquiste est toujours souverainiste, mais la souveraineté est devenue une question hypothétique; elle n'est donc pas une solution aux problèmes du Québec.

Reprenant des éléments du discours des Lucides, Lucien Bouchard a dit qu'il fallait que le Québec «secoue sa torpeur et se remette en marche», qu'il accepte de voir les obstacles qui lui barrent la route, comme le fort taux de décrochage scolaire, le piètre financement des universités et les tarifs d'électricité trop bas.

«Niche de radicalisme»

En plus de cette douche froide réservée aux souverainistes, Lucien Bouchard s'est montré critique envers les débats qui ont cours sur la laïcité de l'État au sein du Parti québécois. Le PQ a l'air de vouloir remplacer l'Action démocratique du Québec dans la «niche de radicalisme». Il a défendu son frère Gérard Bouchard, reprochant à Pauline Marois d'avoir traité ce dernier d'Elvis Gratton.

Lucien Bouchard s'oppose à l'interdiction de la burqa dans les lieux publics et à l'introduction d'une «police du voile». Selon lui, la question de la laïcité de l'État est «exagérée»; cette laïcité n'est pas menacée. «Je pense à René Lévesque. René Lévesque, c'était l'homme de la générosité. Il ne se posait pas de questions comme ça. Il n'avait pas peur de voir arriver les immigrants», a rappelé l'ancien chef péquiste. Il a plaidé pour une «société humaniste et ouverte». La seule limite qu'il faut imposer aux accommodements raisonnables, c'est quand ils entrent en conflit avec l'égalité entre les hommes et les femmes.

Le moment clé

Animé par le directeur de l'Institut du Nouveau Monde, Michel Venne, le forum réunissait, avec Lucien Bouchard, Diane Wilhelmy, ancienne sous-ministre au ministre canadien des affaires intergouvernementales sous Robert Bourassa au moment des négociations de l'accord du Lac-Meech, Daniel Jacques, philosophe, professeur au cégep François-Xavier-Garneau de Québec et auteur de La Fatigue politique du Québec français, et Carole Beaulieu, rédactrice en chef de L'actualité. C'est le directeur du Devoir, Bernard Descôteaux, qui a ouvert le forum, qui fut clôturé par une synthèse livrée par la rédactrice en chef du Devoir, Josée Boileau.

Les panélistes devaient indiquer quel était, à leurs yeux, le moment clé des 100 dernières années au Québec et aussi celui qu'ils ont vécu et qui les a le plus marqués. Si la Révolution tranquille fut le moment clé pour Lucien Bouchard, c'est sa rencontre, à New York, avec les bonzes de Standard and Poor's qui voulaient décoter le Québec qui l'a le plus secoué. C'est au lendemain du sommet socio-économique de 1996, où l'objectif du déficit zéro fut approuvé. «J'ai supplié ces gens sans émotions de ne pas nous décoter, s'est rappelé M. Bouchard. J'étais surtout humilié.»

Pour Diane Wilhelmy, c'est le changement du rôle des femmes qui a été l'élément marquant des derniers 100 ans. Pour Daniel Jacques, qui croit, un peu comme Lucien Bouchard, qu'au Québec on manque d'ambitions collectivement, le fait marquant, c'est la déclaration de René Lévesque le soir de la défaite lors du référendum de 1980: «Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de me dire: "À la prochaine fois".» Ce fut une «erreur historique» de sa part, juge Daniel Jacques; il aurait dû démissionner. De son côté, Carole Beaulieu estime que les panélistes sont «sévères» envers le peuple québécois. Les Québécois sont plus intéressés par leur vie individuelle que par leur destin collectif. «Est-ce que c'est si grave que ça qu'une société ne soit pas tellement politique?», a avancé Carole Beaulieu, qui a plaidé pour que le Québec devienne la première société verte en Amérique du Nord, en alliance avec les Premières Nations.






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  • Raymond Saint-Arnaud
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 00h39
    La myopie
    Lucien Bouchard jouit d’un grand charisme. Il a été très bon pour gérer le quotidien ou les crises comme celle du verglas; cependant sa vision des choses à long terme, et sa malvision des conséquences de certaines décisions m’apparaissent chez lui lacunaires. Qu’on pense ici au marasme dans lequel il a plongé le monde médical, infirmier et hospitalier avec son programme exagéré de mises à la retraite des personnels médicaux, infirmiers et hospitaliers. Son angélisme quant au futur de l’identité québécoise face à une immigration qui s’intègre peu au Québec francophone et à ses valeurs nous laisse songeurs. Sa sortie coléreuse me déçoit profondément.

    Les problèmes à court terme ne doivent pas occulter ceux à long terme, … qui durent plus longtemps.

  • nonauracisme
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 00h46
    Quebec Pluriel. Un converti au multiculturalisme. Quebec needs change.
    Bravo mr Bouchard

    "mais la souveraineté est devenue une question hypothétique; elle n'est donc pas une solution aux problèmes du Québec".

    Incredible, amazing comme dit dans les tetes a claques.

  • Claude Archambault
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 01h29
    WOW
    M. Bouchard est vraiment lucide... (def:qui est pleinement conscient; dont l'esprit est perspicace.)

    J'ai bien hâte de voir les séparatistes qui n'acceptent pas qu'un des leur mette en doute la quête du but ultime, Le séparatisme au Québec, c'est comme une religion orthodoxe et intégriste qui ne tolère ni les infidèles ni les désertions.

    Comment réagiront La Marois, les Belles Mère et les autres grands prêtres et faux papes? Est-ce que les fidèles vont crucifier cet homme qui il y a un temps était leur sauveur, le libérateur promis.

    Par sa lucidité M. Bouchard viens de joindre les rang des infidèles..... Bienvenue.

  • Bernard Gervais
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 02h05
    les frères Bouchard...
    Que les finances du Gouvernement québécois soient actuellement dans une situation fort critique comme le rappelle Lucien Bouchard, j'en conviens. Mais cela est vrai peu importe le statut politique que nous avons ou voulons pour le Québec.

    En conséquence, je ne comprends pas pourquoi M. Bouchard n'est pas sorti de son mutisme plus souvent pour déplorer le fait que l'administration Charest nous ait « replongé dans le rouge », lui qui, quand il était premier ministre, avait fait adopter une loi obligeant le Gouvernement à ne plus présenter des budgets déficitaires !

    Quant à ses critiques à l'endroit de Mme Marois concernant son frère Gérard (comme si c'était la fin du monde de l'avoir qualifié d'Elvis Gratton !) et son peu d'ouverture dans le dossier des accommodements raisonnables, il faudrait lui rappeler que, sur cette question, la majorité des Québécois - immigrants compris - sont plutôt d'accord avec la position de la chef du Parti Québécois !

  • Gilbert Talbot
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 02h19
    Lulu le vendu.
    Le commentaire de Lucien Bouchard sur la souveraineté ne vient que confirmer ce qu'on savait depuis longtemps, à vrai dire depuis son arrivée comme Premier ministre du Québec. Il a tout fait pour que ne se reproduise pas un autre Référendum. Il est faux de dire que les Québécois ne sont pas politisés; nous sommes tout simplement habitués à se faire trahir par nos élites. Élites de l'Église catholique. Élites fédéralistes qui les ont trahi lors des deux conscriptions. Élites péquistes depuis l'arnaque de l'étapisme. C'est justement parce que nous sommes politisés, qu'on ne marche plus avec Pauline Marois, qui sera la faussoyeuse du PQ. Ce n'est pas le peuple qui n'est pas politisé le peuple est toujours politisé, c'est comme une évidence. Le problème c'est qu'on n'a pas de leader assez courageux pour nous amener au bout de nos rêves.

  • Christian Montmarquette
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 02h28
    «Rêve libérateur ou leaders éteignoirs ? »
    Lucide Bouchard nous dit :

    (...) ce rêve libérateur, ce n'est pas celui de la souveraineté. «À vue de nez, non. Pauline Marois ne veut pas faire de référendum. Elle sait que ce n'est pas le temps. Le monde n'en veut pas à court terme; ça veut dire plusieurs années» (...)

    Mais comment voulez-vous qu’un peuple abusé comme celui du Québec se tienne debout, quand ses propres leaders n’ont pas de colonne !

    Tout le PQ a agit depuis 40 ans comme de véritables éteignoirs de l’indépendance ; en commençant par être incapable même de prononcer le mot : «INDÉPENDANCE» !

    - Incroyable non ??

    Rien d’étonnant qu’une idée qui n’est même pas défendue par ses principaux porte-parole ait peine à se développer !

    Tous ces péquistes de bas étage n’ont fait qu’instrumentaliser la question nationale à des fins électorales ; pour ensuite s'en débarasser continuellement comme une véritable patate chaude.

    Rien à voir avec une véritable détermination politique !

    Rien à voir avec un véritable combat !

    Pire encore,

    Bouchard avait reléguée l’indépendance dans un pur attentisme, en affirmant qu’il fallait attendre les «conditions gagnantes» plutôt que d’agir, de défendre et de promouvoir l’indépendance au quotidien et d’élaborer de nouvelles stratégies pour mener le Québec la victoire.

    Et aujourd’hui, c’est l’artisan de notre défaite qui a le culot de venir nous dire qu’il faut abandonner la bataille !

    - Dehors les éteignoirs !

    - Dehors les abuseurs !



    ______________________

    Christian Montmarquette

    L’erreur fondamentale du PQ
    Le référendum : Une stratégie perdante :
    http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ

    « L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas ! »
    http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauch

    .

  • jean-jacques thibault
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 02h45
    Les lucides seront confondus...
    Comment peut-on faire confiance en une personne qui fait de telles déclarations en se contredisant si souvent?

    M. Bouchard nous dit qu'il s'oppose à l'interdiction de la burqa en lieux publics et, en même temps, finit par dire que 'la seule limite qu'il faut imposer aux accommodements raisonnables, c'est quand ils entrent en conflit avec l'égalité entre les hommes et les femmes'.

    Trouvez l'erreur!!!

  • Georges Allaire
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 03h36
    L'euthanasie du Québec
    L'an dernier, l'Assemblée Nationale a appuyé unanimement l'avortement des 30 000 enfants du Québec que leurs parents et leurs médecins éliminent chaque année. Cette année, les gens de la politique du Québec, sur invitation de médecins du Québec, envisagent d'étendre cette mise à mort sélective envers leurs parents en fin de vie, tout en rêvant qu'on leur laissera un choix plus clément quand leur tour viendra. Pour leur part, les parents des Québécois qu'on laisse naître parcimonieusement espèrent seulement que ces derniers seront rapidement pris en main pas de fonctionnaires publics, du berceau au marché du travail. Dans l'impuissance de se renouveler, l'ensemble de l'imaginaire politique cherche à se faire servir par une proportion croissante d'étrangers... qui votent massivement contre la souveraineté du Québec.

    Dans ce contexte, est-on étonné qu'il ne reste à la réalité québécoise que ce qu’on nomme pudiquement «mourir avec dignité», la dignité de ceux qui ont lâché la vie dès le début?

    … faute de se trouver une âme.

  • Jean-François Trottier
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 03h41
    Ah! Lucien...
    Je dois admettre que sur le fond de la laïcité, il a un peu raison. C'est longtemps resté un débat marginal qui aurait dû le rester. Et puis ce truc sur les certificats de citoyenneté que le PQ a récupéré de l'ADQ ne m'a jamais semblé très convainquant. On ne sera pas assimilé par les Hassidim et, contrairement à un Richard Martineau par exemple, je ne pense pas que l'intégrisme islamique menace sérieusement nos institutions ou l'égalité homme-femme. On a plus urgent à faire.
    Son constat sur l'état du projet souverainiste peut sembler désolant mais il est d'une évidence. Le plus urgent, ce sera de réparer ce qui fera, quand le PLQ arrivera à la limite de son 3e mandat, 10 ans de népotisme, 10 ans d'inertie, 10 ans de favoritisme et 10 ans d'incompétence.
    Si le projet souverainiste fait obstacle à ça, faudra le faire patienter.

  • Georges Paquet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 03h54
    Comme idée neuve, je propose un Forum des trois Nations
    Mon texte est un peu long, mais je l'ai déjà soumis à des experts et à des analystes sérieux. Personne ne l'a encore rejeté. On dit surtout qu'il faudra y mettre beaucoup d'énergie et de force de conviction. Il n'y a pourtant que quelques leaders politiques à convaincre pour que le projet prenne son envol. Le voici:

    Créer un Forum des trois Nations afin de réaliser l'Égalité - Association entre partenaires égaux.

    *Georges Paquet

    À l'occasion des élections récentes de Shawn Atleo à la tête de l'Assemblée des Premières nations,et celle de Ghislain Picard comme Chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, je propose une réflexion sur la valeur symbolique et politique d'une association entre les trois nations fondatrices du Canada, les Autochtone, les Québécois et les Canadiens-anglais. Une association entre partenaires égaux.
    Pas nécessairement parce que les débats autour de la question constitutionnelle du Québec ou de la situation des premières nations refont surface régulièrement et souvent de façon dramatique, mais parce qu'un pays aussi jeune et dynamique que le Canada peut et doit inventer de nouvelles façons réalistes, justes et courageuses de vivre ensemble non seulement en harmonie mais de façon dynamique et prospère.
    Ce sujet de réflexion et d’action politique pourrait avoir le grand mérite de renouveler la dynamique politique au Canada en mobilisant les leaders des peuples autochtones, les leaders des Canadiens-français, des Québécois et des autres francophiles de même que les leaders des Canadiens-anglais et des autres anglophiles. On ferait passer dans la réalité politique une nouvelle théorie, celle des trois nations.
    Ma suggestion consiste à pousser un peu plus loin l’initiative que la classe politique canadienne avait prise en 2006 de faire reconnaître le fait que les Québécois forment une nation au sein de la fédération. On se souvient que c'est le parti libéral qui avait pris cette initiative, et Michael Ignatieff en réclame encore la paternité. On sait maintenant que le gouvernement conservateur a été opportuniste, qu’il a saisi la balle au bond et qu'il a fait adopter par la Chambre des communes en novembre de la même année, la résolution qui reconnaît que les Québécois forment une nation dans un Canada uni. Les observateurs ont remarqué que les déclarations du Premier ministre, des ministres et des leaders des partis l’Opposition ont confirmé le sens qu’il fallait donner à l’expression "Québécois" utilisée dans cette résolution, en français comme en anglais. Pour tout observateur sérieux, le mot Québécois, dans cette résolution, englobe tous les Canadiens-français quel que soit l’endroit où ils habitent au Canada. On comprend qu'il s'agît de ceux qui s’appelaient autrefois les Canadiens par opposition aux Anglais, qui se sont ensuite appelés les Canadiens-français et plus récemment les Québécois. Ce n'est donc pas le Québec qui aurait été reconnu comme nation.
    Il me semble que la même définition de nation pourrait s’appliquer aux Canadiens-anglais et aux Autochtones, quel que soit l’endroit où ils habitent au Canada. Il est facile de constaters d'ailleurs qu'il y a des "Québécois" dans toutes les provinces du Canada, qu'il y a également des Autochtones dans toutes les provinces et la même chose pour les anglophones. Nous aurions alors la reconnaissance d'une réalité incontournable, l'existence de trois nations fondatrices. Les Anglais et ceux qui ont adopté la langue anglaise, les Québécois et ceux qui ont adopté la langue française, et les Autochtones. Les trois piliers d’un Canada bilingue et multiculturel, bordé par trois océans.
    Le grand avantage de cette initiative serait de placer les questions constitutionnelles et nationalistes dans un nouveau contexte où les trois nations seraient appelées à se parler et à se concerter dans un forum qui leur serait propre et où chacun serait traité comme un égal et disposerait d’un droit de proposition et de veto. Il ne serait pas illusoire de penser qu’un jour cet arrangement serait reflété dans la Constitution canadienne.
    Le gouvernement libéral, au pouvoir à Québec depuis plus de cinq ans, surveille et généralement défend sincèrement et avec agressivité les intérêts des Québécois, mais il ne semble pas disposé à proposer pour l’instant de grands débats constitutionnels.
    Le parti Québécois soulève de moins en moins souvent les questions relatives à un prochain référendum sur la souveraineté, presque jamais la notion d’indépendance totale et ne formule pas souvent les détails de ce que comprendrait éventuellement le concept d’association. Il a promis de ne proposer un éventuel référencum que dans un deuxième mandat. Il a proposé récemment un projet de transferts de certaines compétences fédérales en faveur du Québec, mais il semble que ces revendications, suceptibles de provoquer des crises politiques, ne seront formulées formellement qu’une fois que le PQ aura accédé au pouvoir, ce qui peut bien ne pas se produire avant plusieurs années.
    L’Action démocratique, pour sa part se rabat sur la notion d’autonomie revendicative, mais ne fournit aucune ligne de combat ni aucune avancée politique ou économique qu’il considérerait comme essentielle à la poursuite des intérêts du Québec.
    Les Québecois, dans le sens que lui donne la résolution de la Chambre des communes, se retrouvent ainsi dans une espèce de limbes politiques, les canadiens-français du Québec et de partout ailleurs au Canada se voient souvent bien seuls à défendre leur existence comme groupes et à maintenir leur langue et leurs traditions. Et ils n’ont pas de porte-parole officiel qui prenne en permanence fait et cause pour leurs intérêts à la grandeur du Canada. Il me semble donc urgent de mobiliser les énergies des leaders nationalistes, où qu’ils se trouvent, afin de mettre en chantier le Canada des régions et des peuples. Ceci devrait se faire à trois. Trois peuples, trois partenaires, les Canadiens-anglais, les Québécois et les Autochtones qui s’associeraient en respectant la spécificité des partenaires dans ce nouvel arrangement qui prendrait la forme d'un Forum des nations dont le statut et le rôle confirmeraient l'égalité des partenaires dans cette nouvelle association.
    De plus, si le nombre de sièges à la Chambre des communes devait s'élever à 342, comme le propose le gouvernement de Stephen Harper et que le Québec ne maintienne que ses 75 sièges, il deviendrait non seulement possible pour Ottawa de gouverner sans le Québec, mais la chose deviendrait également plus facile. Il suffirait qu'un parti obtienne 172 sièges, même sans en avoir aucun au Québec, pour former un gouvernement majoritaire. Cela serait réalisable si l'Ontario et quelques provinces de l'Ouest votaient massivement, mais pas unanimement, pour ce parti. Ce qui veut dire que les conservateurs et les libéraux pourraient former, alternativement, des gouvernements majoritaires sans que les électeurs Québécois ne puissent y faire entendre leurs voix.


    Puisqu'il ne peut pas y avoir de référendum au Québec avant 2017 (dans le meilleur des scénarios, un éventuel deuxième mandat du PQ ne peut pas avoir lieu avant 2016) et que d'ici là, la proportion des députés Québécois à la Chambre des communes risque d'avoir diminuée au moins une fois sinon deux fois, le Québec et les Canadiens-français ne pèseront plus très lourd dans l'exercice du pouvoir à Ottawa. Si les Québécois n'arrivent pas à se décider de prendre leur place dans la confédération canadienne, ils risquent de devenir les observateurs de leur déclin.

    Bien sûr, on aboutirait à une impasse si les Québécois refusaient une association à trois, avec les anglophones et avec les Premières Nations (autochtones) sous prétexte que les autochtones ne représentent que 10% de la population du Canada et que par réaction, les anglophones refusaient une association avec les francophones sous prétexte qu'ils ne représentent que 22% de la population du Canada, le Québec s'afflaiblirait inexorablement.


    Que faut-il faire maintenant pour que le Québec ne soit pas éternellement dans l'opposition?
    Il faut songer à des propositions nouvelles et hardies pour assurer une place essentielle aux Québécois et autres francophones canadiens dans le système fédéral. J'en ai donc avancé une: Former une association entre les trois grandes nations canadiennes

    Il serait très intéressant qu'un parti politique propose dès maintenant une résolution qui demanderait à la Chambre des communes de reconnaître que les Autochtones, les Canadiens-anglais et les Québécois forment trois nations distinctes dans une Canada uni, et que les institutions devraient éventuellement refléter au mieux cette réalité. D’ailleurs, un des premiers projets, suivant l'adoption de cette résolution pourrait être de demander à ce nouveau "Forum des trois nations" de proposer une réforme du Sénat qui tiendrait compte de cette réalité que la Chambre des communes aurait reconnue.
    Il me semble qu’il y a dans ce projet un potentiel important de mobilisation des énergies et des talents de plusieurs leaders canadiens qui depuis trop longtemps se sont employées à formuler, chacun dans son secteur, des revendications qui sont sans doute encore d’actualité mais qui ont eu du mal à être reconnues comme légitimes parce que visiblement elles transcendent les frontières des Provinces et des Territoires de ce grand pays. Ce projet recevrait sans doute l'appui de plusieurs leaders autochtones, notamment du Chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, M. Ghislain Picard, qui écrivait dans un texte paru récemment dans les medias: "Nous, Premières Nations du Québec et du Labrador, formons des nations distinctes possédant le droit à notre propre statut politique afin d'assurer librement le développement économique, social et culturel de nos communautés."
    De plus, le Canada donnerait une réponse positive et stimulante aux questions qui se posent à l'ONU et à son Comité des droits de la personne au sujet de la condition politique, économique et sociale des Autochtones au Canada et il donnerait un sens plus politique et une portée réelle à la reconnaissance des Québécois comme nation. Et la Nation anglophone aurait tout à gagner dans cette harmonie retrouvée entre toutes les composantes de notre société.
    Enfin, tout en renforçant son unité, le Canada créerait une nouvelle dynamique politique qui mobiliserait ses meilleures énergies et marquerait un très grand pas pour faire disparaître cette impression que le Canada sera toujours composé de "deux solitudes" dont une est plus isolée que l'autre, et pour placer dans un autre contexte le fait que la Constitution de 1982 n'a pas reçu l'aval officiel du Québec.


    georgespaquet@sympatico.ca

    P.S. J'ai fait une carrière de 35 ans au ministère des Affaires étrangères. De 1967 à 2002. J'ai été affecté, entre autres, au Nigeria, en France, en Belgique (à la mission du Canada auprès de l'Union européenne), en Haïti, en Italie (à l'ambassade du Canada auprès du Saint-Siège) et en Côte d'Ivoire.

  • Trobadorem
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 03h59
    Et le pleutre Bouchard de se rappeler en 1996..."«J'ai supplié ces gens sans émotions de ne pas nous décoter, J'étais surtout humilié.»
    C'est à coupé le souffle....

  • Georges Paquet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 05h10
    Le directeur de l'INM a du être plutôt surpris...
    L'intervention de Lucien Bouchard soutenant que la souveraineté n'est plus réalisable, celle Carole Beaulieu qui ne rejette pas l'individualisme contemporain et celle de de Daniel Jacques qui relève l'erreur historique du "à la prochaine fois" de René Lévesque ont du surprendre beaucoup l'organisateur de cette rencontre, le directeur de l'Institut du Nouveau-Monde qui donne l'impression dans son livre, Les porteurs de Liberté, qu'il a été baptisé à l'eau bénite de la Souveraineté.

  • Pierre Schneider
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 05h38
    Après Elvis Graton, voici Rabbi Kacob
    Quel éteignoir que cet ancien "souverainiste" ! Erreur historique: La révolution dite tranquille n'a jamais été une révolution, mais une série de grandes et profondes réformes à l'intérieur d'un même régime de loyalistes.
    Une société humaniste et ouverte, c'est vers une république qu'il faut tendre pour l'appliquer et non à l'intérieur de cette monarchie constitutionnelle de type britannique qui perpétue le statut de "sujets' de sa Majesté des Québécois.
    Si Gérard Bouchard est un Elvis Graton, son frère janséniste est bien un Rabbi Jacob...

  • vincent bussiere
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 05h46
    Aux frères Gratton!
    Les chien aboient, la caravane passe! Lucien Bouchard dans la démarche d'un Québec souverain, libre et maitre de ses décisions, Lucien Bouchard du haut de son mauvais caractère et de ses yeux qui semblent dire qu'il ne s'en laisse pas imposer, n'aura été qu'un peu de vent, un pet sans odeur sur le Québec, il n'a jamais été un vrai indépendantiste et comme premier ministre il n'a jamais utilisé le grand pouvoir qu'il avait, pas plus que tous les autres premiers ministres indépendantiste du parti québécois y inclus René Lévesque lui même, pour promouvoir et travailler à bâtir un Québec souverain, pourtant ce pouvoir leur avait été conféré par une majorité de souverainiste, ces gouvernements ont tous essayé de se comporter comme de bon gouvernement mais tous ont peu dépensé d'argent sur le projet pour lequel ils avaient été élus par une majorité de québecois, Monsieur Bouchard n'a pas dépensé une cenne des taxes payées pourtant par cette majorité d'indépendantiste, pour promouvoir cette souverainneté, il avait le charisme pour être suivi, il avait aussi le verbe, mais il aura finalement été seulement une grande gueule. Un homme ou une femme charismatique qui utilisera le pouvoir que lui confère une élection donné par un ne fut ce que faible majorité d'indépendantiste pourra réaliser ce rêve qui n'est pas trop grand, qui n’est pas irréalisable.
    Cet homme ou cette femme arrive, il est né, il resortira du peuple québecois.
    Y a pas seulement des imitateurs ici monsieur Bouchard! Mais peut être est-ce de celà qu'on a besoin, quelqu'un qui saura imiter ceux des quelques 30 ou 40 peuples qui auront proclamés leur indépendance au cours du dernier demi siècle. En bon entendeur, salut!

  • mican
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 05h49
    Manque flagrant d'intégrité
    Je ne voudrais pas de Monsieur Bouchard dans mon équipe de hockey : c'est certain qu'il marquerait dans son propre but.

    Sortir de sa réserve pour attaquer ses propres forces ... Il aurait pas eu envie de sortir de sa réserve pour dénoncer le manque d'éthique du gouvernement Charest? Du fait de s'être fait élire sur un mensonge quant aux pertes de la Caisse de Dépôt (combien de milliards, déjà, Monsieur le "lucide"?)

    Le mot choisit par Monsieur Parizeau pour résumer ce personnage était tout à fait approprié mais j'ajouterais "déconnecté" du peuple et de la Nation. Il peut retourner dans sa "réserve" à Sagard et se faire oublier, quant à moi.

  • Pierre-S Lefebvre
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h15
    Le fossoyeur se révèle
    On le savait depuis qu`il a quitté comme Premier ministre. Il fait du fric dans une étude légale, se pavoise avec Chrétien et se déclare lucide. Qu`a-t-il fait pour la réalisation de l`indépendance? Si peu qu`il n`a plus la crédibilité nécessaire. Maintenant il joue la belle-mère. Bientôt ce sera son intégrité qui en a pris pour son rhume, après avoir facilité le déplacement d`Olymel vers Calgary. Et cela avec un boni par centaines de milliers de dollars canadiens. La fierté a un nom, celui de Jacques Parizeau. Il pourrait toujours devenir le négociateur de Harper en fin de carrière. Il ne restera qu`à Brian Mulroney d`applaudir.

  • Etienne Merven
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h28
    Et pan dans les dents!
    La Marois et ses guignols en prennent pour leur grade!
    Lucien Bouchard est encore très lucide et, même s'il reste souverainiste, il a suffisamment d'intelligence pour comprendre et reconnaître que ce n'est pas la solution. Faut cesser de rêver en couleur, se retrousser les manches, se mettre au boulot, relancer le Québec, ensuite on verra.
    Mais quel homme, ce Bouchard! Dommage qu'une incompétente finie soit à la tête de son parti.

  • Eric Thiffault
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 07h30
    le fruit n'est pas mûr pour la souveraineté, Peut-être mais...
    Le camp fédéraliste attend le moment pour nous cueillir quand le fruit sera vieux et fade. Fade comme plus de rêve à réaliser. Vieux comme quand on a oublié notre passé, nos amours. Le camp souverainiste veut-il cueillir un fruit trop jeune et aride ? Trop jeune comme de insousciance et aride comme un manque de saveur dans son discours. Comme un jardinier, je sais que pour avoir une belle récolte l'espoir en des temps propices est essentiel et le travail au quotidien vital. ainsi les rêves ne pourrissent pas.

  • Yves Petit
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h31
    Le souverainisme est partout
    En réalité, n'importe lequel des partis politiques pourraient faire la souveraineté tant cette idée est désormais imprégnée dans chacun de nous, quel que se soit nos origines...il s'agit que le temps s'y prête pour que ça se fasse. Entre temps, il faut arrêter de tuer nos enfants non-nés afin que nous ne disparaissions pas.

    Bouchard m'a tellement déçu lorsqu'il a vendu la maison que Parizeau avait obtenu comme résidence officielle du Premier Ministre du Québec que depuis ce temps je ne lui fais plus confiance...c'est un petit homme d'état.

  • Augustin Rehel
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h34
    Règlement de compte de Lucien
    Lucien Bouchard est sorti de sa réserve pour accuser Pauline Marois de chercher à imiter l'ADQ dans sa réflexion sur les accommodements raisonnables qui oppose certains groupes minoritaires de la société. Ce faisant, monsieur Bouchard se porte à la défense de son frère, l'historien et sociologue Gérard bouchard, qui s'est rendu célèbre non seulement par son apport à la commission qui porte son nom, mais surtout par la gestion fort discutable de cette commission et du volumineux rapport qui en a découlé et qui dort toujours sur les tablettes du premier ministre du Québec. Ceux qui ont lu le Rapport savent bien que le commissaire s'en est pris sans gêne aux Québécois, leur reprochant leur manque d'ouverture, et d'avoir créé, « la crise des accommodements qui ne reflète pas l’attitude « déraisonnable » des minorités face à l’État laïque, mais se veut aussi un signe de « protestation d’un groupe ethnoculturel majoritaire [les Canadiens francophones] qui doute de sa propre identité ».

    Monsieur Bouchard a le droit de critiquer les politiques de madame Marois, mais les raisons apparentes qui l'amènent à vilipender la cheffe du PQ ne tiennent pas la route. On sait que son frère s'est fait traiter d'Elvis Gratton par Pauline Marois, suite à la présentation du fameux Rapport de la commission Bouchard-Taylor, et sa sortie d'aujourd'hui a tout l'air d'un règlement de compte calculé de la part de l'ex-premier ministre. C'est dommage car on s'attendrait mieux d'un homme comme Lucien Bouchard. Ajoutant l'injure à l'insulte, il n'hésite pas à affirmer que la cause souverainiste au Québec est chose du passé, et que Pauline Marois n'est plus la personne par qui la souveraineté du Québec adviendra.

    Monsieur Bouchard a eu son heure de gloire au Québec et, son énorme égo, on s'en souvient, a eu raison de sa carrière. Qu'il ait donc la décence de se taire, de rester sur sa réserve qui dure depuis une décennie, s'il n'a rien de mieux à proposer pour sortir le Québec de la torpeur où le gouvernement Charest a plongé toute la nation depuis son arrivée au pouvoir. Il me semble que Monsieur Bouchard s'en soit pris à la mauvaise cible, et que sa rancœur pour la cheffe du PQ ait eu raison de son jugement..

  • Andre Vallee
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 07h39
    C'est vrai, en partie
    Mon cher Lucien, peut-on se poser les questions suivantes:
    “Serait-il plus facile de régler nos problèmes de santé, éducation, déficit, si nous étions un état souverains? Nos priorités seraient-elles mieux servies dans la souveraineté? Serions-nous plus expéditifs dans nos décisions si nous n'avions pas à tenir compte d'un autre gouvernement? Aurions-nous plus d'harmonie avec nos voisins et amis du ROC si nous participions librement et debout à la définition de l'union?”
    Sache, cher ami, que j'ai contrôlé mes émotions.

  • Pierre Rousseau
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h40
    Nouveau traité?
    Le projet d'indépendance du Québec mobilise l'action politique au Québec depuis plus de 40 ans mais le peuple québécois n'en a pas voulu et n'en veut pas. L'idée plafonne aux environs de 40% de la population québécoise avec une résurgence en 1995 où elle a presque atteint le 50% 1 magique, n'en déplaise à Dion et cie. Mais l'idée continue à piétiner et l'augmentation des populations immigrantes qui viennent au CANADA rend le défi presque insurmontable. Alors, doit-on s'accrocher ou doit-on renouveler le discours politique et le projet de société? Dans ce contexte, M. Bouchard n'a pas tort.

    L'idée d'indépendance a poussé le Québec dans la modernité et, avec la Charte de la langue française, assure virtuellement la survie du français non seulement au Québec mais par effet d'entraînement dans tout le Canada. Le nouveau défi de la nation québécoise pourrait certes être de rétablir les ponts avec les peuples autochtones et provoquer une nouvelle réflexion au Canada sur l'émergence d'un nouveau pays basé sur une alliance entre les trois peuples fondateurs, les autochtones, les Canadiens français et les Canadiens anglais. La suggestion de M. Paquet a beaucoup de mérite et pourrait renouveler une fédération anachronique et désuète qui s'empêtre dans des discussions politiques stériles. On pourrait finalement se débarrasser de cette monarchie constitutionnelle qui nous laisse avec un chef d'état non élu.

    Le Québec est une des grandes forces de la fédération canadienne mais il a du mal à prendre sa place pour plusieurs raisons, dont son acharnement à s'enliser dans des discussions qui ne rejoignent pas la majorité des Québécois et aussi, par l'hostilité du Canada anglais. Cette hostilité n'est pas surprenante quand on entend les diatribes anti-anglaises et anti-Canada qui viennent souvent du Québec. Peut-être que les 2 solitudes pourraient s'asseoir ensemble et, avec l'aide des peuples autochtones entre les deux, discuter d'un projet d'avenir pour ce pays qui inclurait l'autonomie pour chacune des trois « nations »? Il ne faudrait pas oublier non plus le fait que le Québec se veut une société avancée du point de vue environnement et, là aussi, il peut rejoindre la Colombie-Britannique et d'autres provinces plus vertes et aider le Canada à se sortir de cette ornière dans laquelle nous sommes placés par les troupes de Harper.

  • Christiane Gervais
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 07h58
    Du vrai Bouchard!
    Les fédéralistes qui ont la révélation du Québec sur le tard, lire quand ils réalisent qu'ils ne deviendront jamais Premier ministre du Canada, et qu'ils se tournent vers le Québec comme un pis aller où ils seront peut-être roi, le font toujours par opportunisme.

    Monsieur Bouchard est venu au Parti Québécois par opportunisme et il en est sorti pour les mêmes raisons.

    Tout le monde a le droit de parler et de s'exprimer, mais je n'ai jamais compris pourquoi, quand il était en politique ou quand il en est sorti, on a attaché tant d'importance à ses paroles qui, à mes oreilles et à celles de certains indépendantistes, n'ont jamais eu plus de valeur que celui de la bouche de qui elles sortent!

    Décidément, une famille de grands seigneurs que ces Bouchard, qui comprennent si bien ce que devrait être le Québec!

  • Alain Lavallée
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 07h59
    Pourtant il est écrit:""L'ancien chef péquiste est toujours souverainiste""
    En tant que porte parole des "lucides", Lucien Bouchard pense "responsabilité financière", il souligne qu'il a été humilié d'aller à NY, pour empêcher la décote financière.

    S'il est si préoccupé par les finances publiques , Pourquoi alors n'a-t-il pas profité de sa tribune pour dénoncer le laxisme du gouvernement Charest ? ( les problèmes de corruption, de collusion, ... etc,) pour dénoncer l'absence d'une enquête sur les pertes de 40 milliards $ de la Caisse de Dépôt....

    Il s'attarde à "dénoncer" le fait que son frère a été traité de ""Elvis Gratton", quel enfantillage !

    Il dit que le PQ semble reprendre le programme de l'ADQ, étonnant il me semble que l'ADQ était près des LUCIDES. M. Bouchard se contredit.

    M. Bouchard se dit souverainiste et rien dans le texte ne montre ""que la souveraineté n,est pas réalisable""... à part peut-être si on ajoute l'expression """ à court-terme""""

    Il semble plus à l'aise comme associé d'une grande firme d'avocat qui défend les grandes entreprises

  • Gilles Bousquet
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 07h59
    Les Bouchard, en faveur des habitudes juives et musulmanes, au Québec
    Il est écrit dans l'article : «Lucien Bouchard s'oppose à l'interdiction de la burqa dans les lieux publics et à l'introduction d'une «police du voile». Selon lui, la question de la laïcité de l'État est «exagérée»; cette laïcité n'est pas menacée. »

    Bien oui, c'est pratique en été contre les mouches avec sa moustiquaire dans la face de la madame musulmane et en hiver, pas besoin de tuque. Très utile pour la journée de la votation et pour son permis de conduire

  • Marc A. Vallée
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 08h01
    @ M. Paquet: intéressant, mais avec bémol
    Je trouve intéressant que vous associez la nation québécoise et les Premières Nations dans l'évolution du Canada, mais le problème se situe au niveau du 3e partenaire. C'est qu'il n'y a pas de nation canadienne-anglaise et qu'il n'existe pas le désir de former une telle nation. Une nation fondée sur la langue? Pour plusieurs canadiens-anglais, l'anglais n'est ni leur langue maternelle, ni la langue de leurs ancêtres. Avec l'évolution universelle de l'anglais dans le monde, la langue anglaise ne peut pas servir de caractère distinctif. Une nation fondée sur la culture? Les canadiens-anglais ont de la difficulté à se dissocier de la culture américaine et n'y arriveraient pas sans le Québec et les Premières Nations canadiennes. Une nation fondée sur le territoire? Le territoire original du Canada est la vallée du Saint-Laurent, aujourd'hui contrôlé par les Québécois. Une nation fondée sur l'histoire? Nous avons des histoire plurielles, mais il n'existe pas une histoire canadienne-anglaise digne de ce nom qui peut négliger l'apport des francophones.

    Je reprendrais à mon compte la proposition des panélistes pour que le Québec, ancré dans son territoire et son histoire, en partenariat avec les Premières Nations, poursuive le projet de la société la plus verte et la plus respectueuse de l'égalité homme-femme.

  • Bernard Gervais
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 08h04
    Ça suffit, les interventions des 2 Bouchard !
    Ça suffit, en effet, les interventions des 2 Bouchard avec leur ton moralisateur !

    Si Lucien se dit un lucide et donc préoccupé par l'état actuel des finances publiques du Québec,, au lieu de sermonner ses pairs qui lui reprochent - non sans raison - d'avoir tout fait pour éviter comme premier ministre un troisième référendum, qu'il s'en prenne donc aux anciens dirigeants de la Caisse de Dépôt, pour les résultats catastrophiques que cette institution a connus en 2008, ainsi qu'à Jean Charest pour ses nombreux cas de gaspillage de fonds publics de son gouvernement !

    Quant à son frère Gérard, qui a été assez bien payé par les contribuables pour la commission qu'il a coprésidée et dont le rapport s'est retrouvé sur les tablettes, et qui rêve d'intervenir à nouveau sur la question des accommodements raisonnables, qu'il se rappelle que les Québécois, qui sont déjà très tolérants, ne veulent pas en entendre parler »!

  • Paul Verreault
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h13
    Confirmation de mes doutes
    Ses décisions une fois PM du Québec m'avaient laissé perplexe; je ne pouvais croire qu'il visait alors à abattre en fait l'idéal normal de tout peuple de faire l'indépendance, de ne plus être annexé à un autre peuple. Aujourd'hui, il vient de confirmer mes doutes et la politesse m'empêche d'écrire ce que je pense de lui... Il existe encore plus de pays maintenant qu'il y en avait en 1995. Serait-ce que tous les autres peuples peuvent être indépendant sauf les Québécois???

  • CLOUTIER
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h17
    Décision d'affaire à la Gratton
    Au moins on connaît les priorités du bonhomme, sa carrière, sa famille et après son pays... Il est dommage qu'il rappelle le fantôme de René Lévesque pour justifier sa religiosité .... N'oublions pas que c'est la douceur de Lévesque et son respect des règles de la démocratie qui l'ont perdu face au ''Pet'' ....

  • Raymond Vaillancourt
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 08h28
    Jugement facile
    Il est facile de porter un jugement sévère sur un parti lorsqu'on n'a pas eu à y militer pour en devenir le chef ! Même chose pour Charest ! N'oublions pas qu'il s'agit de deux anciens conservateurs fédéralistes qui ont le "je me souviens"...de rien, facile.

  • Tube
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h30
    Presque drôle
    Nous avons un humoriste incompris au Québec. M. Bouchard est un conservateur avoué qui s'est fait élire par un parti social-démocrate. Un avocat patronal qui se disait au service du peuple. Un homme qui a rendu les services de santé ingérables, alors qu'on lui avait sauvé la vie dans ces mêmes services. Un opportuniste qui a réussi à choquer l'opportuniste suprême (M. Mulroney) en le trahissant sans vergogne. Le créateur d'un parti politique fédéral souverainiste (!?). Un obsédé du déficit qui a contribué à mon endettement. Un lucide qui a la tête dans les nuages. Un homme qui trouve que nous ne travaillons pas assez et qui passe son temps à mettre les bâtons dans les roues de ceux qui essaient d'avancer.
    Un homme qui abdique la souveraineté tout en appelant à se prendre en main.
    En vérité, je vous le dis, cet homme est un farceur. En fait, il occupe une niche absolument unique au Québec: du Ding et Dong d'inspiration proustienne. Ce n'est pas rien. Et, avouons-le, c'est plutôt chic.

  • pierre savard
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h33
    Il a raison !
    Je l'ai toujours dit: le PQ ne sera jamais capable de faire l'indépendance. C'est le temps que ce parti abandonne cette option et et se consacre à sa grande obsession: le socialisme. Car le PQ est avant tout un parti socialiste comme le PS français. Bouchard n'a pas raison sur la burqua par contre. Il a raison aussi sur le fait que le Québec doit faire une réforme de l'Etat, couper dans les dépenses, revoir de fond en comble le fonctionnement de ce monstre bureaucratique, etc. Comment pouvons -nous espérer faire l'indépendance du Québec avec une dette de 320 milliards de dollars (avec la part de dette du fédéral)???? Impossible. Un Québec indépendant serait dès le départ sous la loupe du FMI. Bouchard a doublement raison. L'indépendance est donc irréalisable.

  • Michel Laurence
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h42
    C’est pas de la lucidité ça, Lucien ?
    Comme je l’ai écrit dans mon « Manifeste pour un Québec fier ! », l’an dernier,

    « Oui, Lucien, nous avons été lucides, plus que tu ne l’as jamais été.
    Les patriotes ont fait preuve de la plus belle lucidité,
    Mais eux, Lucien, ils ont aussi démontré
    Un véritable courage politique.
    Ils avaient compris l’importance de la patrie,
    Ils ont donné leur vie pour elle,
    Ils étaient courageux et fiers !
    Ils avaient une confiance inébranlable dans le peuple québécois.
    C’est pas de la lucidité ça, Lucien ?
    Le peuple, lui, est lucide,
    C’est la classe politique qui ne l’est pas... »

    http://www.youtube.com/watch?v=cgGHOOP7Dxc

  • PIerre Samson
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h53
    Le ratelier
    Reste à savoir à quels râteliers Maître Bouchard broute ces temps-ci.

  • Sator
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 08h53
    Le Sauveur


    Il est facile pour quelque un qui dit vouloir ne pas se mêler au débat public et qui se prépare en catimini à rejoindre et créer une nouvelle formation politique, tout cela avec un peu de fiel enrobé de belle parole. Si le passe est garant de l’avenir, alors qu’il retourne a ses fourneaux, il en a déjà beaucoup trop fait .Après avoir été le principal instigateur de la situation d une grande partie de nos problèmes actuel, il essaie de nous dire qu’il a la solution pour nous en sortir. Un genre de pompier qui met le feu puis qui accourt pour venir l’éteindre je pense que la plupart des gens sont beaucoup plus lucide qu’il peut le croire

  • Lise Chayer
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 08h54
    Lucien Bouchard et le pouvoir de l'argent!
    Je déplore les propos de M. Lucien Bouchard mais ils ne m'étonnent pas. Je n'ai jamais aimé M. Bouchard même si cette homme était, je dis bien était, d'une séduction dérangeante pour une femme qui apprécie les hommes mais ça c'est une chose. Ce qui m'intéresse chez un homme d'État c'est la grandeur à tout point de vue: attention je ne parle pas de hauteur mais de grandeur d'esprit, de coeur, d'âme, d'intelligence, de raisonnement surtout etc... M. Bouchard ne l'a jamais eu. Ni quand il était le "bras droit" de M. Mulroney à Ottawa, ni au Bloc, ni au Parti Québécois dont j'étais membre, nulle part je n'ai vu M. Lucien Bouchard faire preuve de "grandeur". Pourquoi lui accorder tant d'importance? Lui qui a tout renié: sa patrie, ses anciens amis, ses "convictions" (en a-t-il seulement jamais eu une aute que l'amour du pouvoir et de l'argewnt). J'ai été élevé dans une famille modeste mais qui croyait que les valeurs de justice, loyauté, fidélité valaient mieux que les honneurs et l'argent ce qui pour autant ne nous en excluaient pas. Je demeure fière de ses enseignements et essaie de les pratiquer encore même quand il m'en coûte en pouvoir ou en argent. J'ose espérer que les jeunes femmes et hommes qui prendront la relève de tous ses "fats" auront des valeurs de plus grande envergure que leurs prédécesseurs. M. Bouchard devait rester dans l'ombre. C'est là que ses "lumineuses pensées " lui seraient les plus utiles. L.C.

  • Pierre Gadoury
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h01
    Lucidité aveugle
    Pour M. Lucien Bouchard la Souveraineté du Québec n'est pas la solution. En débattre pourrait bien s'avérer plus long que de la faire. Le fait est qu'on peut compter sur les doigts d'une main les nations qui on renoncé à leur propre souvenaineté en préférant se faire administrer et se faire légiférer par un autre peuple. La majorité des Québécois ne semble pas sensible à cette réalité. Elle la tolère et la cautionne. Alors, qui est lucide ? Qui est aveugle ?

    Pierre Gadoury

  • François Lafontaine
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h09
    C'est triste
    La déclaration de M. Bouchard est authentique, nécessaire, mais d'une tristesse pour tout ceux qui aiment le Québec de bonne foi. Les Québécois auront cru aux solutions collectivistes ces jusqu'au dernier référendum. Puis ils ont cessé de bouger, de se soucier, résignés qu'ils étaient, déçus d'avoir été trahi. Aujourd'hui, nos élites font simplement des constats difficiles. Des constats qu'on ne veut pas entendre. Daniel Jacques décrit bien cette apathie collective dans son dernier livre. Lucien Bouchard ne fait qu'aller dans le même sens. Qui d'autre aura prendra la parole pour dire la vérité?

  • Raymond Archambault
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h09
    Une Souverainté souhaitable?
    Je n'étais pas là hier soir. Je m'en remets donc aux articles de presse.
    Si j'ai bien compris, Lucien Bouchard ne dit cependant pas que la Souveraineté n'est pas souhaitable. Quant au débat sur l'identité, il faut comprendre que le Québec de 2010 doit résoudre des questions qui ne se posaient pas au temps de René Lévesque. Comment concilier l'accueil des nouveaux citoyens et la protection de l'identité québécoise? Ces années-ci, le Québec reçoit environ 50 mille immigants par année pour une population de près de 7 millions, alors que la France en reçoit 70 mille pour une population de plus de 60 millions.

  • martin grenier
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h18
    se qui manque
    Dite moi pourquoi se n'est pas francois legeaul a la place de marois
    lui etait fort en chiffres ça aurai peut etre changer l"air
    grenier.martin@videotron.ca

  • André Loiselet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 09h20
    Cheval de Troyes
    Ce grand ami de M. Paul Desmarais a dû être bien conseillé pour nous sortir cette intelligente affirmation qui est de la désinformation tout azimuth. M. Bouchard, à l'égo immense, ne s'en est tellement pas remis de la frustration de n'avoir pas été élu roi alors qu'il menait le combat souverainiste qu'il en est carrément passé dans le camp opposé.
    Mais ce n'est pas une raison, maintenant qu'il a quitté les oripeaux souverainistes, de se drapé dans les apparences de celui qui y croit encore pour essayer d'en démolir l'idée. Le cheval de Troyes devient moins efficace loraque dénoncé par le peuple.
    M. Desmarais est pourfendeur de souveraineté et de progressisme depuis toujours et les deux couchent dans le même lit. M. Bouchard, ce faux lucide, a l'esprit de vengeance éternel et bien aiguisé.

  • Normand Carrier
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 09h22
    La montée de lait de l'émotif Lucien .....
    Je l'aimait bien jusqu'a sa démission suite au conflit avec Yves Michaud qui finalement avait raison et cela ne justifiait pas un reproche publique a l'assemblée nationnale du Québec ! La vrai raison était sa grande sensibilité car son épouse avait des origines juives et il avait réagit avec une grande émotivité .
    Sa montée de lait origine de sa grande émotivité sur les questions identitaires et de sa rancoeur envers les déclarations de Pauline Marois sur son frère Gérard , il y a deux ans ! Cette émotion et cette rancoeur sont regrettables et si c'est la contribution des frères Bouchard aux débats actuels , ils devraient entrer dans leur terres et renacler leurs frustrations entre eux et en famille et de se parler d'interculturalisme ....

  • Georges Paquet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 09h24
    À Marc A. Vallée, mais sait-on si les premières Nations voudraient s'associer à la seule dimension du Québec.
    Merci pour vos commentaires intéressants. Je reconnais que les Canadiens-anglais n'ont pas dmandé unennouvelle forme d'association avec les Québécois et les autochtones, mais rien ne dit qu'ils la refuseraient. Par ailleurs, les autochtones vivant dans un système règlementé par le fédéral auraient probablement beaucoup plus d'intérèt à se voir reconnu comme des partenaires égaux au niveau canadien.

  • Pierre Coutu
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h25
    Lucide d'outre-tombe aux relents de buffet froid
    Notre conservateur national revient d'outre-tombe pour défendre des "traditions" religieuses transférées en "cultures" et pour peu, il accusera les défenseurs de la Laïcité d'être des fachos. Il a même réussit à se contredire en parlant des droits des femmes, car organiser la "tolérence de traditions xénophobes, liberticides et revanchardes " risque, justement, de nuire aux femmes, du moins à certaines.

    M. Déficit zéro ose même déterrer Levesque et en profite pour semer des mines chez les souverainistes. Mais mon cher Lucide, colonisé que vous êtes, rien ne vous empêche de ramper. Seulement, évitez votre tapage grotesque car on est encore nombreux à refuser d'abdiquer. Comme si le Gratton blond à boucles des Libéraux était invisible!

    Votre lucidité conservatrice au chaud dans mon duodénum!

  • Jacques Lafond
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 09h30
    Bouchard et les lucides
    Je ne comprend pas que Lucien Bouchard ne soit pas revenu sur un très important thème des lucides. Probablement qu’il voulait s’épargner un peu, et ne pas recréer une autre tempête contre lui.

    Tant qu’à moi, Lucien Bouchard aurait du réitérer que le peuple québécois est un peuple de paresseux, un peuple de vertueux, un peuple de naïf. Monsieur Bouchard aurait du dire que le peuple québécois pense profondément ceci : ‘’Le gouvernement doit tout régler, mais il doit me consulter avant. En attendant, moi je fais ma petite vie. No problem.’’

    Monsieur Bouchard aurait dû dire qu’avec un peuple comme ça, l’autonomie est impossible. Ça ne passe même pas proche d’être possible.

    Tant qu’au autres conférenciers à cette soirée ; pas fort. Pas fort.

    lafond.overtime@gmail.com

  • Pierre Rousseau
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h32
    @ M. Paquet
    J'ai relu votre commentaire et vos suggestions ont beaucoup de mérite et elles rejoignent certaines idées exprimées par John Ralston Saul dans son livre « Le pays Métis ». Même si effectivement les autochtones ne sont pas très nombreux au Canada (ils forment 3,8% de la population canadienne) ils occupent quand même de vastes territoires et ils ont des revendications territoriales et politiques très sérieuses qui sont reconnues par plusieurs agences internationales dont la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. L'ONU reconnaît aussi leur droit fondamental à l'autodétermination même si le Canada a boudé cette reconnaissance.

    Ce n'est pas le nombre ni la race qui comptent mais l'enracinement d'un groupe distinct dans un pays et les droits fondamentaux qui y sont rattachés. On pourrait donc facilement considérer une Assemblée confédérale ou fédérale qui comprendrait des représentants des trois groupes nationaux que vous avez identifiés et qui auraient chacun le droit de veto sur les questions qui les touchent directement et, surtout, sur les questions de langue et de culture. Chaque peuple serait aussi autonome et gérerait ses propres affaires.

    Le Forum que vous suggérez serait un excellent début à une nouvelle relation entre les peuples fondateurs de ce pays. Ce ne serait pas facile mais le défi en est encore plus intéressant!

  • Alain Dion
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h40
    Rien de nouveau: Frustration, mépris et hargne
    Une fois encore, monsieur Bouchard étale sur la place publique ses états d'âme, ses frustrations politiques, sa hargne envers les souverainistes et son mépris du peuple du Québec.

    Une fois de plus, il témoigne d'une incohérence intolérable pour un homme ayant eu la prétention (donner l'illusion ?) de mener son peuple à l'indépendance. Comment entre autres peut-il à la fois glorifier la révolution tranquille (la mise en place au Québec d'un État moderne) et dans la même phrase embrasser le discours lucide qui propose de déstructurer ce même État.

    Ça rappelle un premier ministre (ancien conservateur également) qui peut, en une semaine, déchirer sa chemise au nom de l'environnement et par la suite inviter les entrepreneurs à investir dans les sables bitumineux.

    On peut bien comprendre le désarroi du peuple du Québec devant tant de bêtise.

  • LeBouc
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h39
    Lulu s'ennuie des projecteurs
    Encore une fois, le grand sage qui change d'idée plus vite que son ombre veut nous dicter notre ligne de conduite. La devise du Québec étant Je me souviens, Lucien Bouchard devrait se rappeler qu'il était aux commandes de la province lors de la mise à la retraite anticipée des infirmières, décision dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui. Pour ce qui est du parti Québécois, je pense qu'il devrait laisser la place à Québec solidaire qui préconise des mesures sociales susceptibles d'aider concrètement les Québécois plutôt que d'essayer d'obtenir un mandat et de dépenser une fortune pour organiser un référendum voué à l'échec. Le PQ était le parti d'une génération, il a réalisé de grandes choses, mais avec Pauline Marois qui est complètement déconnectée de la réalité quotidienne des travailleurs moyens, ce parti ne fera que tourner en rond. Quant au parti Libéral, il y a longtemps qu'on aurait dû l'enterrer. Il a connu ses plus beaux jours lors de la révolution tranquille et depuis déjà bien longtemps, ce parti ne sert qu'à mettre en place des hommes de paille pour faire les 4 volontés des contributeurs à la caisse électorale. Alors, monsieur Bouchard, comme vous n'avez pas été capable de faire le boulot correctement pendant votre mandat, allez donc prendre un bon chocolat chaud et faire un beau dodo, vous êtes complètement dépassé.

  • Guylaine St-Pierre
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h48
    Pauvre Québec !
    Franchement ! Les BOUBOU bouchards me font rire ! Ralité oblige, regardons ce qui se passe en EIROPE (EURABIA) ou les pays ont été vendu à cause du pétrole a des groupes de barbarres. Les extrémistes qui on le feu vert pour imposer leur lois religieuses NON merci ! En Europe, des jeunes se font tabasser parcequ'il sont Blancs, et se font dire qu'ils sont des infidèles de porcs, des kouffards , ils brûlent des voitures à la centainne. Les rues sont barrées pour prier partout en Europe. Les femmes se font battrent si elle ne porte pas le voile. La CHARIA qui illégalement condamne nos propres lois et nos valeurs, crachent sur le drapeau, le brûle et prenne l'argent du peuple. Les professeur qui se font dire de ne pas s'Approcher parce qu'ils sont pas musulmans ou Juifs, ne serra pas la main, pousse les femmes et les enfants dans les garderies à porter le voile. A frapper les gens ui passe et qui mange durant le RAMADAN. À condamner et agir sous secret avec des policiers de la CHARIA dans les villes en EUROPE en secret ! NON Mais, je crois que BOUCHARD est dans son petit COCON et à trop étét gâté par nous, il n'en voit plus clair.

    Voyons réceille toi ! Les écoles doivent rester laiques, nos institutions laiques le peuple ne doit pas se faire écraser par les autres. Nous avaons le droit d'exister et d'être QUÉBÉCOIS jusqu'à ma mort. Je me batterai pour que ce soit disant LAICITÉ reste conforme au rêve de notre pays. Les mous et les vendus au pétrole DEHORS !

    Mon pays n'est pas à vendre !
    Dehors ! Les Européens sont bien dans la merde ! Et Bouchard le sait !
    Voyons donc, nous ne sommes pas des gens Stupides !

  • michel lebel
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 09h54
    Un avocat lucide et déçu
    Lucien Bouchard est certainement un être complexe, fort intelligent, assez ombrageux, au caractère souvent "soupe au lait". C'est surtout un avovat qui défend des causes; il connaît bien les arguments de ses advesaires. Il a perdu une grande cause, celle de la souveraineté.

    L'homme n'a pas l'âme d'un militant comme Jacques Parizeau. II n'est pas un homme de parti, ce n'est pas un idéologue. Lucien Bouchard demeure avant tout un avocat, un homme du verbe, lucide, qui aime les belles et grandes choses, en musique comme en littérature. Mais en politique, les grandes choses sont bien difficiles à faire. On n'y est pas seul et il y a toutes sortes de contraintes. Au fond, Lucien Bouchard est un avocat, cultivé, conservateur, et solitaire.

    Et hier soir, il semble avoir dit le fond de sa pensée au plan politique et social. Une sorte de testament un peu triste sur l'évolution actuelle du Québec. L'homme y voit une société en stagnation, sinon en régresion. Une société qui se rapetisse. Je crois que Lucien Bouchard a raison à bien des égards.


    Michel Lebel
    Avocat(non en exercice) et ancien professeur de droit constitutionnel

  • Jean Lapointe
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h00
    Désolant, minable. Quelle petitesse!
    Désolant, minable. Quelle petitesse!

    Comment a-t-on pu se faire berner par cet homme?

    Il semble bien que ce ne soit que l'argent et le pouvoir qui l'intéressent.

    Cet homme est faux, faux, faux

  • Placide Couture
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h01
    Je crois encore à la souveraineté du Québec mais plus à Lucien Bouchard
    Je crois encore à la souveraineté du Québec mais je ne crois plus en Lucien Bouchard. Le scepticisme qu’il exprime à l’égard de la faisabilité de l’indépendance du Québec est aussi surprenant que sa conversion à la cause de l’indépendance du Québec quand il était membre du « canadian goverment ». Je croyais que son frère Gérald pouvait nous faire faire un petit pas de plus vers notre affirmation nationale en conclusion de rapport de la commission d’études sur les accommodements raisonnables mais non, la montagne accoucha d’une souris. Pourtant, ce sont deux hommes de grande qualité. Faut croire que la souveraineté du Québec attend des porteurs de plus grande envergure encore…Autre chose encore, la résolution des problèmes du Québec n’est pas incompatible avec son indépendance mais passe bien au contraire par sa souveraineté. Récupérer nos pouvoirs et nos ressources, affirmer notre identité nationale, être fier de notre langue et de notre culture, etc…On est loin de Vancouver 2010 de Lucien Bouchard et de son cabinet d'avocats anglophones.

  • Nestor TURCOTTE
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h02
    Ah....un autre !
    Un autre frustré ! Je 'en doutais...tous ceux qui ne pensent pas comme...., sont jugés comme des frustrés. Comme jadis dans une autre sorte d'église. Hors du péquisme, point de salut. Et si le salut venait d'ailleurs?

  • Rodrigue Guimont
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h07
    Changement de direction...
    Monsieur Bouchard vient de donner un sérieux coup de pouce au Premier Ministre Charest qui ne savait plus comment se sortir des dédales de demande d’enquête sur la corruption, de sa mauvaise gestion en matière de contrats gouvernementaux, additionné de népotisme. Il ne pouvait lui offrir plus beau cadeau.

    Je viens d’entendre à l'instant Monsieur Charest approuver Lucien Bouchard quand aux priorités du Québec, autant dire passons l’éponge sur la corruption gouvernementale. Ne reste à Monsieur Lucien qu’à se procurer une carte de membre du Parti Libéral du Québec.

  • Pataflore
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h11
    Gagner du temps
    Programme "mise de côté". On parlera plus tard d'une enquète publique. Hé hé...

  • Pierre-E. Paradis
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h13
    L'infiltrateur, la taupe de l'establishment financier.
    Lucien Bouchard est le pion de l'establishment financier. Il a été placé en situation de leader du mouvement souverainiste en 1995 justement pour faire en sorte que le Québec ne développerait jamais plus son indépendance économique – nationalisations et autres Caisse de dépôt prônées par Parizeau – et serait entièrement soumis aux diktats de Wall Street.

    Lucien Bouchard est l'infiltrateur no. 1 du mouvement souverainiste, – encore plus que Claude Morin qui collaborait avec la GRC – car les conséquences des ses décisions ont été catastrophiques, notamment dans le domaine de la santé.

    Lulu dit ne pas croire à un autre référendum de son vivant : normal, un homme sans espoir est un homme déjà MORT.

  • Claude Daigneault
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h25
    Ils sont trop verts, dit le renard
    Ainsi, la souveraineté (pas l'indépendance) est souhaitable, mais on ne doit pas la faire. Où est le Lucien Bouchard qui avait eu le courage de démissionner du Parti conservateur pour fonder le Bloc ? Il me fait penser à Jean Lesage qui, une fois parti, s'est mis à collectionner les sièges au sein des conseils d'administration des grosses compagnies, après avoir signé la révolution tranquille..

    Le référendum de 1995 a démoralisé M. Bouchard de toute évidence, comme s'il lui fallait en porter seul la responsabilité. Il oublie les dizaines de milliers d'immigrants qu'on a "canadianisés" en quelques jours pour leur attribuer le droit de vote à toute vapeur. Il oublie que nous avons été des millions à croire en lui. Il oublie que nous étions convaincus qu'il avait la détermination de mettre de l'ordre dans ce PQ de belles-mères. Il oublie qu'il a incarné la volonté de la majorité francophone.

    Les vieux soldats devraient disparaître à l'horizon, comme le disait MacArthur. Et non pas jouer aux vieux chanoines confesseurs, donneurs de bons conseils.

    Vous nous voulez souverains ? Souverains de quoi ? De l'étiquetage sur les boîtes de conserve ? De la limite de vitesse sur les routes ? Des heures de fermeture des magasins ?

    Ce "pays sans bon sens" que décrivait Pierre Perreault en parlant du Canada, ne se modifiera pas. Il va toujours y avoir un clivage entre "nous" et "les autres" de quelque côté de la clôture que l'on se situe. Il n'existe que dans l'illusion. Pour moi, le Canada n'est plus un objet d'intérêt ; le seul bénéfice que j'en retire c'est ma pension de vieillesse, que j'ai moi-même accumulée en contribuant pendant 47 ans. Le Canada a la même utilité qu'une fiducie. Point.

    Votre abandon blesse d'autant plus qu'elle vous permet de tourner le dos à tous ces Québécois des régions qui, eux, continuent de bâtir le Québec d'aujourd'hui et de demain. Ce Québec laïque où les vieux chanoines n'ont plus d'autorité et auquel les Néo-Québécois s'intègrent et contribuent au bonheur collectif en français.

    Adieu M. Bouchard. Je vous souhaite un anonymat paisible.

  • Jasette
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h26
    Le Québec souverain, je n'ai pas à juger.
    Monsieur Bouchard fait de la projection. Il n'y a pas grand chose de réalisable pour quelqu'un de trop lucide.

  • Claude Archambault
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h26
    Message à la Marois
    M. Bouchard est un lucide (qui est pleinement conscient; dont l'esprit est perspicace), La Marois et plusieurs intégristes lui reproche cette lucidité. Mais la Marois aurait besoin de moment lucide (def: S'applique aux périodes, plus ou moins longues, marquées par l'apparente intégrité des fonctions supérieures chez certains malades mentaux) http://dictionnaire.sensagent.com/lucide/fr-fr/

    Vlan dans les dents aux séparacistes.

  • Marie-Josée Gagnon
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 10h30
    Québecois d'origine non contrôlée
    Comme souverainiste de la première heure, je n'étais pas chaude à l'arrivée de Lucien Bouchard à la tête du Parti Québecois comme chef, surtout qu'on l'accueillait comme un ''sauveur'. Pour moi il arrivait sur le tard et il avait profité de tous les avantages du fédéralime (y compris du poste d'ambassadeur du Canada à Paris)...Dans mon language, Monsieur Bouchard est un opportuniste très ''lucide'' pour lui-même. Il n'a dailleurs jamais été un miltant. Je connais très bien la vie politique étant issue d'une famille de politiciens et de journalistes, ayant moi-même oeuvré dans des cabinets politiques, mais chez nous l'opportunisme n'était pas reconnu comme une qualité. C,est vrai qu'il a droit à ses opinions, mais de la façon dont il agit ça donne l'impression que dans le fonds il est toujours resté fédéraliste -conservateur et que son passage au Québec n'aura été qu'un divertissement pour lui et il aura ainsi servi à ralentir l'élan des souverainistes. Son ton moralisateur ne m'impressionne pas et je considère qu'il manque totalement d'honnêteté intellectuelle. Présentement Monsieur Charest lui doit une fière chandelle, Monsieur Bouchard aura réussi à distraire le peuple et les médias pendant un certain temps et ainsi de diluer l'importance des scandales entourant Monsieur Charest.
    Lucien Bouchard a sûrement reçu déjà tous les honneurs des deux gouvernements, il ne lui manque probablement que la médaille à l'effigie du Lieutenant gouverneur du Québec.
    Marie-José Gagnon
    Québec

  • Jean-Pierre Audet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 10h36
    Réaction de M. Jean-Jacques Thibault
    Votre commentaire de ce mercredi, 17 février 2010 02h45, me rejoint beaucoup :

    « Comment peut-on faire confiance en une personne qui fait de telles déclarations en se contredisant si souvent? M. Bouchard nous dit qu'il s'oppose à l'interdiction de la burqa en lieux publics et, en même temps, finit par dire que 'la seule limite qu'il faut imposer aux accommodements raisonnables, c'est quand ils entrent en conflit avec l'égalité entre les hommes et les femmes'.

    Trouvez l'erreur!!! » (J.-J. Thibault)

    J'ajoute ceci : comment ces deux Bouchard (Lucien et Gérard) peuvent-ils avoir tant inspiré confiance et décevoir à ce point ?

    JPA

  • Raymonde Chouinard
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 10h37
    Fascinant...!
    Fascinant toute cette montée de boucliers mais pas étonnant...les pkiss manient bien le poignard et ils ont l'habitude de renier ce qu'ils adoraient la veille.

    Soi-dit en passant, Lucien Bouchard a bien raison. Il y a bien d'autres priorités actuellement au Québec que la souveraineté, d'autant qu'il n'existe aucun leader charismatique au sein du PQ pour la faire. Les Marois, Curzi et Drainville sont bien loin du compte!

    Tant et aussi longtemps que ce parti sera contrôlé par les socialistes, le peuple québécois n'embarquera pas.

    Le parti libéral a bien meilleur goût ... et qui sait, en bout de ligne, il est sans doute beaucoup plus habilité pour faire la souveraineté que le PQ mais sa lucidité le retient....!

    Viva el papa!

  • Claude Kamps
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h40
    Un autre conservateur qui à tourner sa veste
    Il y a anguille sous roche pour qu'il la retourne encore pour fonder un autre parti, en plus voir une femme à la tête du parti qui l'a désavoué, ça doit être choquant pour un croulant...

    Depuis sa mangeuse de chair, il est devenu un autre homme, hargneux et vengeur qui frappe sur tout ce qui lui tenait à coeur...

  • Trobadorem
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h45
    Corporatisme = "Bouchardisme" ????
    Les Bouchards, Chevrettes, Charest, etc....de ce monde devraient à un moment donné ou un autre, penser à devenir "lucidaire", c'est à dire vivre l'heureuse union de la solidarité et de la lucidité...pour le moment ces derniers semblent être guidés par le strict pragmatisme et non par la lucidité.

    ....le Québec souverain est non seulement un besoin mais un devoir pour chaque Québecois (dont nos frères et soeurs des premières nations). Chaque québecois peut comprendre que la souveraineté...c'est d'abord et avant tout une question de responsabilité et de devoir...et ce, au quotidien....

    ....les Québecois doivent/peuvent comprendre, s'approprier et faire vivre le concept de la souveraineté chez eux...mais ils ont besoin d'une vision pour les guider...et cette vision N'ARRIVE TOUT SIMPLEMENT PAS PAR MANQUE DE COURAGE POLITIQUE.

    On commence à être souverain lorsque indivivuellement et collectivement, on parvient à faire plus avec moins, à faire profiter de notre richesse à d'autres dans le besoin et surtout, lorsque l'appareil sociétal est résolument orienté et outillé pour permettre la révélation du génie qui habite le territoire....

  • Jappy
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 10h58
    M. Bouchard
    Pourquoi avez-vous quitté le navire, nous qui sommes au large
    Maintenant, vous essayez de nous amarrer à votre port de plaisance.

    Il ne faut pas plaisanter avec notre avenir,
    Vous n’auriez pas du nous laissé voguer à la dérive.
    Vogue la galère! Advienne que pourra!
    Maintenant! Logiques sont vos arguments,
    Mais comme vous le dites si bien.
    Il est peut-être trop tard pour espérer un pays souverain.
    Sachez que dans la vie politique, il ne faut pas excuser les autres,
    Mais il faut reprendre la barre,
    Avant que nous nous échouions,je ne sais sur quel rivage ou récif.

    La logique dans tout cela,
    Que faire, dite le nous.
    N’accusez point.
    Par ma faute, qui étais-je avant la débâcle.
    Vous étiez un homme comme nous tous.
    Mais, vous auriez pu devenir notre commandant.

    Au plaisir de savoir que vous êtes toujours avec nous.
    Jean Pierre

  • Marie Mance Vallée
    Inscrite
    mercredi 17 février 2010 11h12
    Brûler les souches au feu de la St-Jean...
    Qui peut encore avoir confiance aux Bouchard ?

    L'un n'a-t-il pas déjà dit « qu'il fallait brûler les souches au feu de la Saint-Jean ? ».

    Je ne crois pas que ses déclarations auront quelqu'influence que ce soit auprès des Québécois.

  • Godefroy
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 11h22
    Les frères bleus
    Citation de Lucien :

    « Les Québécois [...] sont tous égaux, il n'y a pas de distinction de statut, d'appartenance à notre société québécoise du fait qu'on soit d'une couleur, d'une religion, d'une origine ethnique ou l'autre. C'est fondamentalement ma croyance. »

    1995

    Est-ce que Gérard est d'accord avec Lucien ?

    « On n'est pas souverainiste pour les fleurs du tapis ou pour le passeport québécois, quoique ce soit important aussi. On est d'abord souverainiste parce qu'on pense que collectivement, on serait mieux. »

    1995

    Maintenant Lucien est moins "collectif" et plus "famille".

  • Paul-André Urbain
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 11h36
    À Ottawa
    Finalement Bouchard aussi était mieux à Ottawa.

    Pendant de temps à Gaza...

  • Roland Berger
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 11h40
    Un messie trop bavard
    Fidèles à leur culture judéo-chrétienne, les Québécois cherchent sans cesse un messie pour les sortir de l'embarras « confédératif», messie dont ils se débarrassent aussitôt qu'ils découvrent l'humanité de celui qu'ils ont oint. Pis, que leur messie soit un vire-capot ou illuminé ne change rien. Il leur reste à trouver le courage de se sauver eux-mêmes.
    Roland Berger
    St Thomas, Ontario

  • Michel Gaudette
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 11h42
    Tout et n'importe quoi...
    Décidément, c'est n'importe quoi pour faire parler d'eux, ces anciens politiciens qui s'ennuient...

  • Christian Harvey
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 11h48
    la retraite ?
    Pauvre Lucien, il est fatigué... Pas fait encore assez d'argent avec ses amis libéraux et conservateurs...Pourquoi pas la retraite ? D'autres le font et s'en portent bien. Il faut accepter de se reposer un jour et d'autant quand on est pas plus à offrir qu'une hausse des factures d'électricité comme programme d'avenir...

    Quant à son frère peut-être pas tout à fait Elvis Gratton mais pas encore Marie Laberge avec ses mauvais romans historiques...Encore un autre qui devrait songer à la retraite...

  • Marie-Lou Bouchard
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 11h56
    Message à Lucien Bouchard
    Monsieur Bouchard,

    Vous dites que vous êtes toujours pour la souveraineté. Effectivement, d'avoir plus de pouvoirs politiques ne peut qu'être bénéfique pour le Québec, c'est indéniable sur tous les plans (économique, politique, légal, linguistique, culturel). Vous le savez, je le sais. Plusieurs le savent aussi, depuis longtemps. Certains ne le savent pas encore. Pourquoi alors ne pas encourager ceux qui savent plutôt que de leur envoyer un tel bâton de morosité pessimiste entre les jambes? Pourquoi Monsieur Bouchard? J'espère que vous avez envoyé l'onde de choc dont le Québec a tellement besoin et que cet obstacle ne fera que fouetter le mouvement souverainiste, qui n'a jamais eu autant de légitimité que maintenant, alors que notre capacité d'influence (et non pas pouvoir de décision, puisqu'étant une minorité, nous n'en avons pas vraiment eu) dans le système politique canadien actuel diminue à la vitesse de notre proportion démographique. Monsieur Bouchard, vous savez cela. Ce n'est pas le mouvement souverainiste que vous devez secouez, c'est vous même.

  • France Marcotte
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 12h12
    Le tremplin Lucien?
    M.Bouchard dit des choses graves; il provoque, mais il ne s'explique pas beaucoup. *Le Québec doit embrasser un nouveau rêve, "trouver" le tremplin de notre nouveau départ: cela est inspirant mais il ne propose rien (pour le moment). *La souveraineté est devenue une question hypothétique, elle n'est donc pas une solution: cette affirmation est dérangeante mais elle n'est pas très claire. *Il faut que le Québec accepte de voir les obstacles qui lui barrent la route: parmi les exemples qu'il donne, il cite (étrangement) les tarifs d'électricité trop bas, mais il ne dit pas "trop bas" pour qui (souhaitons que cela ne soit pas le coeur de son intervention). En tout cas, ses déclarations font réagir et certainement qu'il y a une torpeur de laquelle il faut sortir. Mais la Révolution tranquille n'est pas un projet qui a été "trouvé", les circonstances l'ont provoquée et qu'inspirent les circonstances actuelles? Aussi, qui peut nier la puissance qu'a le rêve pour une nation et que, actuellement la souveraineté n'est pas un rêve inspirant? Des provocations comme les siennes et la colère qu'elles inspirent pourraient être un bon stimulant au rêve (si ses intentions sont sincères).

  • Pierre Bernier
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 12h15
    Égal à lui-même.
    Monsieur Bouchard, perçu un temps comme l’homme de la situation, a toujours manifesté une difficulté (congénitale ?) à lire les enjeux politiques fondamentaux de la nation québécoise.

    Aussi dans son esprit, la pleine souveraineté est une récompense à laquelle le Québec n’aurait droit que quand il sera le premier de classe dans le système fédéral (à la canadienne), non un instrument mobilisateur pour assurer la suite des choses et performer dans le concert des 200 nations indépendantes.

    Cette vision limitée (castrante !) est représentative d’un courant de pensée typique aux individus et aux groupes entretenus dans le paradigme que le vaincu doit réussir à éblouir le vainqueur dans le cadre et selon les règles que ce dernier impose.

    Résultat : les seules priorités de l’heure pour le Québec de monsieur Bouchard seraient celles que monsieur Deltell énonce : «Non, non, non. Il y a tellement d'autres choses à faire au Québec actuellement que de parler de référendums.»

    Pourtant, la planète n’a certainement pas besoin d’une autre Alberta… et encore moins d’une autre Louisiane.

    Au plan domestique, fournir une perspective mobilisatrice à la nouvelle génération (jeunes et nouveaux arrivants) c’est clarifier au plus vite la substance des valeurs du « vivre ensemble » ici et permettre à son Assemblée nationale d'utiliser tous les instruments dont disposent seuls les États indépendants (lois, ressources, traités) pour les mettre au service de cette vision.

  • Sébastien Simard
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 12h16
    C'est quoi ton problème Lucien !
    Pourquoi occupez la tribune pour nous radoter encore tes frustrations incohérentes (pertinence de la souveraineté et laicité vs la lucidité) ? Pourquoi t'attaquer au PQ et à Pauline Marois et ne pas dire un traître mot sur Charest et sur ce qu'il fait ou ne fait pas pour tendre vers ta soi-disante lucidité ? Tout ça ne rime a rien et ne vaut pas la peine d'être entendu si fort. De tels propos, nourris de hargne, de tristesse et de peu d'espoir devraient être réduits à ton cercle d'amis en compagnie de qui vous ne rêvez plus mais ne faites que calculez.

  • Pierre Marcotte
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 12h19
    Quand je serai grand...
    j'espère ne jamais devenir aussi vieux et fatigué que ces deux frères-là. L'indépendance nationale doit, contrairement à ce que dit Bouchard-le-démissionnaire, reprendre la place centrale dans les débats populaires. Nous devons faire comprendre aux gens que OUI, le Québec est rentable économiquement hors du Canada et que OUI, c'est la seule façon de prévenir l'évaporation culturelle que nous subissons depuis trop longtemps.
    J'ai 37 ans. Je suis grand, mais je ne suis pas encore prêt à me coucher et attendre ma mort.

  • Ric
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 12h28
    Et tu tournes et tu tournes...
    Je crois, comme plusieurs l'ont déjà mentionnés, que ce qui nuit à la crédibilité de M.Bouchard dans cette situation est la quantité assez particulières de contradiction dans ses propos...Si vraiment le désir est d'avancé pour un avenir meilleur..ce n'est pas en tournant en rond ainsi qu'on y arrivera.

    ON dirait un chien qui court après sa queue.

  • Celine A. Massicotte
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 12h38
    Saint René Lévesque?
    Je suis souverainiste mais j'en ai marre de l'angélisme qui entoure René Lévesque. Rien n'est parfait ni personne, et d'en faire un archange de notre histoire dessert notre projet: il ne peut y avoir un autre chef comme ça, nul ne peut s'y comparer!

    Pour ma part, je n'ai jamais cru que René Lévesque était un souverainiste, synonyme édulcoloré d'indépendantiste: c'était plutôt un étapiste avant le terme, dans le sens que la souveraineté pour lui n'était qu'une étape à faire valoir... pour obtenir, au mieux, une réforme de la constitution. Ce qui explique son opposition, qu'il a dû ravaler, à la loi 101.

    Quand à sa grande ouverture... en 1968, je crois, à un journaliste qui lui demandait si cette option n'allait pas plonger le Québec dans une guerre civile, comme en Algérie, il a répondu: "Ici, on est pas des Sauvages.". J'avais écrit une lettre ouverte, qui a paru dans La Presse pour lui répondre. Il faudrait bien que je la retrouve dans leurs archives... Mais d'ici là, un prix de consolation tout de même: en 2008, lors des élections provinciales, on discutait dans un local du P. Q., justement de René Lévesque, et quand j'ai rapporté ses propos, une Algérienne est venu vers moi et m'a dit "Mon mari m'a toujours parlé de ça, mais jusqu'ici jamais personne ne semblait s'en souvenir.". Ouais... effectivement, au Québec on a la mémoire courte, surtout quand il s'agit de mythes.

    Pour le reste des propos du monsieur... j'y reviendrai.

  • Francois Jette
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 12h56
    Conservateur avant d'être souverainiste
    Tout est dans le titre, n'est-ce pas? Lucien le lucide nous aura montré, sauf pendant quelques mois avant le référendum de 1995, que sa priorité aura toujours été sa vision conservatrice de l'économie et que la souveraineté devait passer en 2e. Son passage au provincial en a été une éloquente démonstration. Son plaidoyer pour les lucides ne font qu'en rajouter. Ses dernières déclarations vont dans le même sens. Sommes-nous vraiment surpris?

    Ceci dit, il n'a pas tord d.affirmer que le Québec a bien d'autres chats à fouetter. En même temps, y a-t-il quelqu'un qui reproche haut et fort aux fédéralistes canadiens de ne rien offrir au Québec depuis presque 20 ans maintenant? Ils sont aussi responsables du statu quo québécois et canadien, non? Mais bon, c'est sûrement plus intéressant de regarder les souverainistes débattre entre eux et porter le flant aux attaques fédéralistes.

    J'aurait tellement aimé lire Vadeboncoeur et Bourgault suite aux dernière déclarations de Lucien.

  • André Bissonnette
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 13h11
    Des batailles...
    Oui, monsieur Bouchard, il y a plusieurs batailles à gagner.
    1- obtenir une enquête publique. Qui la refuse? Alors que la population et des institutions québécoises la réclament, avons-nous entendu les paroles culpabilisantes et assassines d'un certain Lucien Bouchard? Non.
    2- Convaincre la population d'aller voter! Croyez-vous, monsieur Bouchard, avoir collaboré à améliorer cette situation, en ne ciblant qu'une partie de l'Assemblée nationale?
    3- Avec qui étiez-vous, monsieur Bouchard, lorsqu'un gros bonnet de la Caisse de dépôt et placements est venu nous dire qu'il n'était en rien responsable de la perte de 40 milliards de dollars, argent des gagne-petits et autres, et qu'il quittait avec un magot pour aller gagner un autre magot chez les anti-souverainistes?
    4- L'éducation, la santé, l'immigration, l'intégration, l'éthique, toutes de grosses batailles à gagne! Qui, selon vous, est au pouvoir depuis 2003 et sans doute encore pour 3 ans? Auront-ils le droit, eux aussi, aux paroles culpabilisantes et assassines d'un certain Lucien Bouchard?
    J'en ai marre! personne n'est responsable dans ce pays.

    Élise Lalonde0-Bissonnette
    membre du P.Q.
    (sur le courriel de mon mari)

  • Jean-François Trottier
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 13h17
    Je crois rêver!
    Des fédéralistes qui, hier encore, pourfendaient Lucien Bouchard sont maintenant là à le citer! Faut le faire! Tout d'un coup, c'est rendu un des bons, on vante même sa lucidité!
    Où elle est, votre hargne contre son déficit zéro et ses mesures économiques? Il me semblait, à lire certaines d'entre vous, qu'il ne faisait rien de bon! Faudrait revoir tout ce fiel que vous déversiez depuis 10 ans, ma foi!
    Faudrait quand même pas qu'on parle d'un ancien chef au point d'oublier les trucs bien réels qui continueront de sévir. En ce moment, il y a peut-être des politiciens qui font des tours de yacht en rigolant du répit qu'ils se font accorder. J'insiste: en rigolant.

  • Pierre-E. Paradis
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 13h17
    Que l'on continue...
    ...aura été sa plus grande phrase. Sauf que Lucien Bouchard est un lâcheux.

    Comment peut-il affirmer qu'il est «encore souverainiste» et dire du même coup qu'elle est irréalisable? M'enfin... a-t-il jamais été souverainiste? Ou plutôt un pur opportuniste à la Guy Bertrand?

    Que le Québec continue à se battre, que ce soit pour la souveraineté ou un fédéralisme plus cohérent et plus juste.

    Mais le statu quo et la démission, jamais!

  • Jacques Gagnon
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 13h24
    Déception chers multicultivateurs
    N'oubliez pas dans votre empressement peu subtil à ranger Lucien dans le camp de Trudeau, que ledit Lucien soutien une théorique ouverture (?), mais assortie d'une dominance de la culture majoritaire. Que cela signifie-t-il dans sa bouche ? Bien malin qui pourrait le dire.

    En gros, ce que cela devrait vouloir dire, c'est que toutes les cultures méritent d'être protégées, même si on ne comprend pas en quoi. La culture québécoise dominante existe et doit être préservée. On suppose que les immigrants ne sont pas ici avec le soucis de préserver la leur, puisqu'ils croient à juste titre que cela est fait dans leur pays d'origine. À nous d'intégrer sans disparaître les éléments culturels qui nous sont proposés par les nouveaux venus. Personne ne sait vraiment ce que signifie multiculturalisme, interculturalisme, ouverture et j'en passe pour une seule et bonne raison, c'est que ce sont des mots politiques, politisés.

    Trop facile de dire : toi t'es pas multi, t'es un épais fermé. Sur le terrain de la realpolitik, les activistes provocateurs comme certains qui ne veulent pas s'identifier ici, n'ont plus de place. L'action politique se fait dans les partis organisés qui ont l'ambition de gouverner, pour tous.

  • Etienne Merven
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 13h27
    Alalalalalalalala!
    Mais quel déchainement. On dirait des vierges offensées.
    Mais calmez-vous, voyons. Lucien Bouchard n'a fait que dire ce qu'il pense. Il n'y a pas lieu de réagir comme ça, de le traîner dans la boue, ainsi que son frère, qui n'y est pour rien, le pôvre.
    Je tire un enseignement de ce raz-de-marée de commentaires souvent déplacés : pour les souverainistes/indépendantistes/autres istes purs et durs, on n'a pas le droit d'avoir des opinions qui divergent du courant dominant. C'est pense comme nous ou va-t-en! Mais quelle intolérance!
    Que Dieu protège le Québec contre toute souveraineté, indépendance, etc.! Ce sera alors une sorte de régime totalitaire!

  • Michel Simard
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 13h33
    Les priorités des anti-Québécois
    La Raymonde nous dit que les Québécois ont bien d'autres priorités que l'indépendance nationale. Peut-elle nous dire quelle autre priorité a-t-elle, elle qui ne fait que cracher sur sa nation à longueur de jour ? La priorité serait de s'assimiler aux anglo-saxons ?
    Avez-vous également remarqué comment tous les ultrafédéralistes francophobes sont incapables de respecter les indépendantistes, souverainistes et nationalistes, les surnommant de substantifs péjoratifs. Pas très sérieux.

  • Marc-Aurèle Lachance
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 13h41
    M. Bouchard
    Vous avez été de ces lulucides serviles du césarisme et au «In God We Trust».

    Vous êtes venu, on vous a vu et vous vous êtes perdus...
    Vous m'avez déjà déçu, vous ne me décevez plus et vous ne me décevrez plus!

    Un Québec dynamique est en marche et il sera laïque et indépendant!

  • André Doré
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 13h41
    Avoir le courage de ses convictions... et être constant...
    La souveraineté, ce n'est pas un rêve. C'est un OBJECTIF. Et pour réussir, il ne faut jamais abandonner son objectif.
    Certains peuvent décider de changer et de poursuivre un autre objectif, c'est leur droit. Ce n'est pas ce que quelqu'un comme Nelson Mandela a fait... Qu'aurait-il arrivé s'il avait décidé d'abandonner?
    J'ai bien aimé M. Bouchard, mais il faut avouer qu'il s'est fourvoyé cette fois. Contrairement à ce qu'il affirme ou pense, les québécois et le PQ continuent d'être ouverts et accueillants pour les immigrants, malgré qu'il y a encore beaucoup à faire pour faire mieux. Il nous faut cependant être conscients que, oui, l'immigration PEUT mettre en danger l'identité québécoise si elle n'est pas correctement encadrée. M. Bouchard a aussi mal interprété les paroles de Mme Marois quand elle a parlé d'une histoire à la Elvis Gratton concernant la commission Bouchard-Taylor qui, en passant, n'a pas été l'invention du siècle comme aurait probablement dit M. Lévesque... Finalement, j'ai beaucoup aimé l'entrevue avec M. Landry à RDI. Il est extraordinaire cet homme, surtout quand il a dit qu'il ne voit pas comment on peut dire que l'indépendance du Québec ne peut pas se faire alors que nombre de pays BEAUCOUP moins équipés que le Québec ont pu la faire depuis 1980...!!! De toute évidence, et comme plusieurs québécois, M. Bouchard est fatigué lui aussi... mais, ce n'est pas une raison de décrocher... Et... oui... on peut marcher et mâcher de la gomme en même temps...!!! Il ne faut jamais abandonner une cause à laquelle on croit.

  • Patrice-Hans Perrier
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 13h46
    LE CANADA N'EST TOUJOURS QU'UN DOMINION DE LA COURONNE BRITANNIQUE
    Nous avons la mèche courte au Québec. C’est cette amnésie, entretenue par les castes qui nous gouvernent, qui nous condamne à péricliter comme nation. D’entrée de jeu nous hésitons à affirmer la réalité de notre identité nationale. Trop effrayés à l’idée de se voir taxés de nationalistes chauvins, les Québécois s’en tiennent à la notion d’administrés. Comme en régime d’apartheid, nous sommes des administrés condamnés à tenir le rôle de gérants (stewarts) d’un territoire qui ne nous appartient d’ores et déjà plus.

    Pourtant, nous nous sommes dotés d’une Assemblée nationale en 1792, alors que l’occupant nous avait affublés du sobriquet de «Province du Bas-Canada». En fait, lors d’un des nombreux coups d’état déguisés de l’occupant britannique, notre parlement fut aboli manu militari suite à la rébellion des patriotes. Ce n’est qu’avec l’Acte de l’Amérique du Nord britannique que le Parlement du Québec fut restitué à sa populace. Les envahisseurs avaient compris qu’il fallait préserver un théâtre politique, histoire de distraire les administrés pendant que les sociétés de la couronne poursuivaient leur rapine sauvage.

    Le Canada n’est pas un véritable pays indépendant, seul les incultes l’imaginent. C’est toujours un Dominion de la couronne britannique et la Reine d’Angleterre en est toujours la souveraine tutélaire. Point à la ligne. C’est un semblant de pays, puisque le peuple n’a pas été investi du droit de se gouverner lui-même, ayant plutôt reçu la permission de voter pour des représentants qui puissent le gouverner. Au nom de sa majesté, souveraine de la dynastie des Windsor. C’est le Palais de Westminster (siège du Parlement britannique), en pays orangiste, qui aura décidé de l’organisation juridique de son répondant principal (sous tutelle) en la colonie d’Ottawa. Le gouvernement subsidiaire des provinces fut régenté, c’est le cas de le dire, par la mise sur pied d’une Confédération artificielle (Fédération de facto) par la Reine Victoria lors de la création de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB), le 29 mars 1867.

    Contrairement aux pères de la constitution américaine – s’étant libérés de la tutelle britannique (quoi que la création de la FED ait agit, par la suite, comme un cheval de Troie financier permettant à la dynastie impériale de reprendre la main chez nos voisins du sud…) – les acteurs du théâtre confédéral canadien de 1867 n’ont pas été mandatés par le peuple (souverain)… mais par la couronne souveraine. Point capiton, ici.

    Depuis lors, c’est le Comité juridique du Conseil privé (de sa Majesté la Reine de l’Imperium) qui allait constituer la Haute cour d’appel du Canada. Façon de dire que la Constitution des sujets «canadians» ne pouvant être amendée que via un accord du Royaume-Uni (plusieurs géopoliticiens et constitutionnalistes sérieux savent que la Grande-Bretagne n’est qu’un commode sobriquet pour désigner ce Royaume-Uni sur lequel la tutelle royale et impériale n’a jamais cessé de rayonner). Si la Constitution du régime Trudeau de 1982 fut une première tentative de récupération de cette souveraineté territoriale et constitutionnelle jamais accordée, le refus de Québec de ratifier ce rapatriement re-pose la question dans son ensemble.

    Le Canada EST toujours, de facto, un dominion de la Couronne britannique et NON pas un pays totalement autonome. D’ailleurs, ce n’est pas un fait du hasard si les pères de notre pseudo-confédération ont dénommé «Dominion du Canada», un pays qui ne l’est toujours pas. Entièrement, du moins.

    Il est cocasse de réaliser que le Québec pourrait se prévaloir, dans une certaine mesure, de sa non-participation à la signature du rapatriement de la Constitution pour proposer à la Couronne britannique de devenir un état indépendant membre … du Royaume-Uni !
    Nous serions un partenaire relativement souverain face à un Empire qui détiendrait toujours un droit de regard sur le Dominion canadien. Situation cocasse et ubuesque par excellence.

    Mais, trêves de facéties, nous reviendrons avec une analyse fine concernant la faisabilité d’un Québec indépendant, provoquant de facto la réorganisation d’une Amérique du Nord factice.

  • Raymonde Chouinard
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 13h53
    Les priorités....
    Le p'tit Michel s'énerve le poil des jambes pour rien; c'est dans la mentalité des pkiss de se poignarder dans le dos contrairement aux libéraux et aux fédéralistes. Qu'est- ce que vous voulez qu'on y fasse, se joindre au groupe des assassins. Vous en demandez un peu trop. Prenez-vous en donc à vos ti-n'amis.....

    Comment peut-on respecter les pkiss alors qu'ils ne sont même pas capables de se respecter entre-eux.

    Commencez par vous entendre entre-vous avant de jeter le blâme sur les autres et débarrassez-vous donc de vos maxistes-léninistes qui nuisent à la cause souverainistes.

    Ma priorité, mon p'tit Michel, est de faire en sorte que les marxistes-léninistes et les socialistes extrêmistes du PQ ne prennent pas le contrôle du Québec en se servant de la cause souverainiste pour arriver à leurs fins.

    Bonne journée le p'tit Simard.

  • Nestor TURCOTTE
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 13h59
    LE SAUVEUR
    Lucien Bouchard a sauvé le camp du OUI en 1995. Sans lui, c'était la catastrophe.

    Dix ans plus tard, après avoir quitté la direction du PQ et du Québec en signifiant que le Québec était ingouvernable, voici que ceux qui l'ont adulé pendant la période référendaire de 1995, le traitent de tous les noms: frustré, traître, vendu, et j'en passe. La mémoire québécoise est sélective. Elle va jusqu'à assassiner ses héros.

    Ce peuple veut un sauveur. Si ce dernier ne réussit pas à sauver le peuple qui ne fait pas grand chose pour que cela arrive, il se venge sur celui qui devait le conduire à la libération et qui a échoué un certain mois d'octobre 1995. Il faut un bouc émissaire. Lucien le devient circonstantiellement. Et Pauline et les autres qui suivront subiront le même sort.

    Jacques BRASSARD, ancien ministre péquiste fait une solide analyse sur son blogue de la situation du PQ. 2 bons articles à lire. Le PQ n'en fera pas la lecture parce que ce parti n'aime pas faire des post mortem. Il fait comme si...

    Lucien Bouchard constate que le Québec a de graves problèmes à régler avant de se lancer dans l'aventure de l'indépendance: dette, natalité, éducation, vieillissement de la population, santé, etc... Il est lucide. Il est prudent au sens étymologique du terme: il voit plus loin que la prochaine élection.

    C'est étonnant de voir les péquistes, aujourd'hui, honnir celui qui, jadis, les faisait grimper dans les sondages. Maudite politique partisane !

  • Réal Ouellet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 14h10
    moi...
    ... je retourne ma veste, et moi je retourne ma veste...

  • Pierre François Gagnon
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 14h21
    Quel besoin d'un référendum?
    Je suis très étonné d'entendre ce genre d'opinion dépassée, déphasée et au demeurant, inexacte sur le strict plan constitutionnel, de la part d'un juriste qui fut premier ministre du Québec à la tête du parti péquiste. La souveraineté est de facto déjà techniquement réalisée, que nous le voulions ou pas, hé!

    De quoi en retourne-t-il, au fait? Nous sommes déjà une Nation reconnue en tant que telle au Canada. Or, toute nation est souveraine par nature. Il n'y a même pas lieu de tenir un référendum sur une question aussi évidemment oiseuse. Et pas plus de la "déclarer unilatéralement", ce qui ferait désordre pour rien et contredirait notre situation constitutionnelle objective actuelle À CÔTÉ du Canada.

    Mais comment cela, me rétorquerez-vous. Eh bien, c'est pourtant très simple. N'ayant jamais été signataire de la Constitution canadienne qui s'applique actuellement, soit celle de 1982, nous nous retrouvons donc tels des "agents libres" sur le marché constitutionnel. Les paris sont restés ouverts, car les discussions n'ont jamais abouti sur cette question-là et plus personne ne semble vouloir en tenir.

    Néanmoins, du fait de la reconnaissance de facto par Harper que nous formons bel et bien une Nation, ce que les libéraux ont toujours nié dans leur délire révisionniste, la tenue d'un référendum n'est plus nécessaire, car il ne visait qu'à forcer les Canadian à nous reconnaître comme tels et à ouvrir les discussions quant à nos rapports communs.

    Il ne reste donc plus qu'à tenir une élection générale au Québec qui aurait pour mandat d'instituer une Assemblée constituante qui délibérerait afin de rédiger pour notre projet de République la Constitution qui aurait à franchir l'étape finale, devant la Communauté internationale, de la ratification par le peuple, pour le peuple!

  • Jean Cyr
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 14h33
    Mais que propose t il au juste?
    Que le Québec fasse face à de nombreux défis ,ce n'est pas une découverte ,mais que l'on fasse des propositions au lieu de s'en prendre au Parti Québecois qui n'est même pas au pouvoir?Jean Charst doit rire dans sa barbe et se dire qu'en politique ,ne rien faire d'important est la recette du succès et il va continuer è l'appliquer avec vigueur

    Si le fait de souhaiter que le Québec comme État devienne un espace laique est considéré comme radical par M Bouchard,je ne comprends plus rien.Les débordements des intégristes religieux m'apparaissent pas mal plus dangereux pour la société et ces mouvements n'ont aucune gêne à nous rentrer leur VÉRITÉ révélée dans la gorge sans aucun ménagement.Le radicalisme ,il est là et il faut le combattre et la laicité de l'État constitue à mon avis un des moyens pour y arriver..


    Quant au débat sur les finances publiques,il doit se faire mais sur une base intelligente et non idéologique.Il existe un problème budgétaire au Québec mais son ampleur doit être établi avec circonspection.On ne peut se comparer à l'Alberta qui syphonne une ressource non renouvelable et à des coûts écologiques faramineux.Cette province n'a pas de dette mais elle hypothèque son avenir à long terme.Par contre ,il ne faut pas tomber dans un angélisme simpliste et se retrouver dans la situation de la Grèce qui doit s'agenouiller devant les pays de l'Union Européenne.Je pense malheureusement que le jupon idélogique conservateur de M Bouchard dépasse un peu sur cette question .

    En ce qui concerne la souveraineté,la vigueur des principes doit permettre de combattre la fatigue du moment.M Parizeau est sûrement lui aussi très fatigué et déçu de l'absence d'enthousiasme pour la cause mais il consacre encore des énergies pour en faire la promotion .M Bouchard aurait il été opportuniste dans sa trajectoire politique? L'opportnisme se définit dans le petit Robert comme une politique qui consiste à tirer partides circonstances,à les utiliser au mieux,en transigeant,au besoin avec les principes.

  • France Marcotte
    Abonnée
    mercredi 17 février 2010 14h35
    À cheval sur Moby Dick
    Pour éviter que la souveraineté ne devienne notre Moby Dick (la baleine que l'on poursuit et avec laquelle on coule), on peut bien prendre le temps de respirer par le nez (avant de replonger). On donne beaucoup d'importance à M.Bouchard en le diabolisant alors qu'il est simplement un ancien premier ministre qui donne son opinion. Cela ne devrait pas effrayer. Il suffit de répondre à ses arguments par des arguments plus convaincants; c'est ce qu'on appelle débattre. C'est très bon pour raffermir ses positions...

  • Donald Bordeleau
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 14h38
    Charest creuse notre tombeau. Nuage noir à l'horizon pour le PLQ.
    Monsieur Bouchard se colle maintenant à la finance et le pouvoir de l'argent. Il passe à GO.

    Il agit comme comme un fou du Roi pour camouffler les déboires de son ami Jean Charest en pur diversion.

    Bientôt notre dette totale sera bientôt de près de 400 milliards avec le gouvernement du PLQ. La problématique du français, l'intégration des immigrants et le décrochage scolaire seront de plus en plus d'actualité dans l'avenir.

    Devant le marasme actuel du gouvernement,, il y a la diversion, les collusions, le travail au noir , fausses factures et contrats suspects. Un gaspillage de plus de 10 milliards en coût pour les Québécois.

    Voici un petit exemple parmi d'autres

    Les dons pour le PLQ 2003-2008 des fournisseurs de la route 175 du MTQ, données partielles.

    oGroupe Alfred Boivin = 7 donateurs donnant plus de 20,000 $
    oConstruction Hamel inc = 4 donateurs avec 30,000 $
    oConstruction FGN inc = 2 donateurs avec 20,000 $
    oTecsult inc = 5 donateurs avec 42,000 $ dont 12,400 $ en 2007-08
    oGroupe Conseil Roche = 6 donateurs avec 24,500 $
    oBPR = 7 donateurs avec 82,000 $

    Cette analyse est partielle, on dénote des dons totaux de 218,500 $ dont 35 % de cette somme soit 76,500 $ en 2007-08 pour 6 fournisseurs. Souvent les sommes des dons sont remboursées par les fournisseurs aux employés. Une analyse plus poussée du DGE pourrait faire apparaître des dons pour plus de 2 millions et Impôt Québec peut récupérer des montants. Cela est déjà arrivé dans la passé.

    De tous les fournisseurs du gouvernement en 2007-08, près de 700,000 $ sont des montants de 3000 $ pour les nouveaux CPE, les contrats de construction et autres services

    Si les Québécois ont réélu Monsieur Jean Charest, un premier ministre qui a été payé au noir ( 75,000 $ / an et même plus semble -il ) par son parti pendant 12 ans, c’est parce qu’ils connaissent d’expérience ces pratiques qu’ils tolèrent dans leurs propres milieux de travail, leur silence leur permettant de continuer à gagner paisiblement leur vie sans être importunés. La corruption est entrée dans nos mœurs, voilà pourquoi nous la tolérons chez nos dirigeants, alors que l’honnêteté est un risque, puisqu’elle peut nous faire perdre le peu que nous possédons : emploi, réputation, auto et maison.

    La sortie de Monsieur Bouchard fait diversion. Mais, les réels problèmes actuels sont la corrruption étatisée, la survie du français à Montréal ( 2020, il restera que 45 % de locuteurs en français ).

    La souveraineté vogue a bon vent quoiqu'en pense Monsieur Bouchard, elle arrivera à bon port après avoir affronté les tempêtes. Comme le disait Monsieur Jean Charest en France, le Québec a tout les capacités pour devenir un pays souverain, comme 45 pays depuis 25 ans.

    Le vieux soldat est à la dérive et confu, va à la retraite avec l'argent comme héritage pour ces enfants.

    La discussion continue, on parle de souveraineté mais jamais d'argument pour soulever les passions fédéralistes.

    La passion du Québec continue pour nos enfants.

  • Pierre-S Lefebvre
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 14h47
    Le prochain geste du converti
    Lucien surprendra tous et chacun au monent le plus inattendu. Ne vous surprenez pas s`il suggérait que le Québec signe la Constitution de 1982 sans amendements. Ce lucide aura abandonné le peuple sans courage. Après tout il se sent en bonne compagnie avec les Démarais, Chrétien et Pratte. Un faucheton trop bien nourri qu`il soit un Dallaire ou Bouchard.

  • Georges Paquet
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 14h49
    À Pierre Rousseau, Merci pour vos commentaires.
    C'est intéressant que vous mentionniez la thèse de John Ralston Saul. Je lui ai d'ailleurs soumis mon projet, et il m'a dit comme vous que ce ne serait sans doute pas facile de mobiliser beaucoup de politiciens. Peut-être faudrait-il commencer dans les milieux universitaires. Il m'a assuré qu'il me reviendrait bientôt, après y avoir bien réfléchi.

    Nous savons bien qu'il faut du temps pour qu'une nouvelle idée fasse son chemin.

    Merci encore.

    Georges Paquet

  • bayle
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 15h03
    Refus total (global) de la réalité.
    à lire les commentaires, insultes à l'endroit de MONSIEUR Lucien Bouchard, je vois clairement qu'on ne discute pas sa déclaration mais qu'on fait des attaques personnelles, J'en ai relevé quelques unes: vendu, éteignoir, mauvais caractère, manque d'intégrité, fossoyeur, opportuniste, religiosité, humoriste incompris, sauveur, lulu, pouvoir de l'argent, infiltrateur, taupe establishment financier, corporatime=bouchardisme etc...

    Sa déclaration, il a seulement attirer l'attention sur NOS responsabilités, ce qui est de NOTRE compétence: l'Éducation, la Santé, l'économie, les finances publiques. Plusieurs lucides déplorent que

    ça va mal en Santé et cela malgré le $$$$ investis: manque de médecins de famille, listes d'attente.
    ça va mal en Éducation: nombreux décrocheurs, mauvaise qualité du français écrit, parlé.
    ça va mal en finances: mauvaise gérance de la C.D.Q. dette faramineuse, endettement des québécois.
    ça va mal en JUSTICE: 34 criminels en LIBERTÉ erreur de diagnostic...il est vrai que nous sommes pour la RÉHABILITATION, mais sont-ils tous des citoyens qu'on peut réhabiliter?
    ça va mal en natalité: les québécois ne font plus d'enfants par contre ils sont pour l'avortement, l'euthanasie.

    Alors dans toutes ces conditions déplorables, est-il réaliste de parler de souveraineté? Pourquoi ne pas dire le vrai mot INDÉPENDANCE, a-t-on peur des mots?

    Doris Lussier disait (ce fin psychologue) "Pour faire l'indépendance, il ne faut JAMAIS en parler, mais la faire"

    Donc le mot souveraineté est plus doux à l'oreille moins menaçant, moins dangereux, alors....

  • Benjamin Trottier
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 15h05
    la dépendance lucide
    @ Claude Archambault

    « Le séparatisme au Québec, c'est comme une religion orthodoxe et intégriste qui ne tolère ni les infidèles ni les désertions. »

    À voir les commentaires anti-souverainiste que vous vomissez ici chaque jour, force est d'admettre que vous donnez clairement dans le fanatisme et l'intégrisme fédéraliste... Vous n'êtes pas plus fin qu'un autre, au contraire.

    Vous aimez les définitions du dictionnaire ?

    Alez lire la définition du mot « dépendance », vous irez lire celle du mot indépendance par la suite... Laquelle est la saine vous pensez ?

  • jacques noel
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 15h11
    Proverbe turc
    «Quand les arbres ont vu la hache entrer dans la forêt, ils se sont dits: au moins le manche est l'un des nôtres»

  • Pierre Brosseau
    Abonné
    mercredi 17 février 2010 15h18
    @ CLAUDE ARCHAMBAULT: VOUS N'ÊTES PAS PRIÉ DE RÉPONDRE
    @ Claude Archambault: "Le séparatisme au Québec est comme une religion orthodoxe et intégriste qui ne tolère ni les infidèles ni les désertions", dites-vous.

    Puis, dans un autre commentaire qui vous décrit bien, vous parlez des "séparacistes". Vous êtes probablement un provocateur de la GRC, du SCR ou autre, du genre de ceux qui écrivaient de faux communiqués et qui brûlaient des granges du temps du FLQ ou qui provoquaient une émeute la veille de la première élection de PET, le 24 juin 1968.

    La grande dignité et le grand respect qu'ont démontrés les Québécois qui avaient voté OUI, particulièrement lors de l'amère défaite à 49,6%, démentent vos grotesques affirmations.

    Quant au "Sauveur" Bouchard en 1995, c'est la magnanimité de Jacques Parizeau, le plus grand Québécois de tous les temps, qui lui a permis de tenir ce rôle.

    Et le Sauveur est celui qui, en 1977, dans un geste totalement inconséquent a mis le système de santé du Québec par terre. M. Bouchard voulait résorber le déficit budgétaire en un seul exercice financier. Mission impossible. La suite l'a prouvé. M. Parizeau l'en avait prévenu.

    C'est le "Sauveur" qui, pour être "capable de continuer à se regarder dans le miroir", a préféré laisser à la Cour suprême du Canada le soin "d'amender" la Charte de la langue française.

    M. Bouchard a mentionné le radicalisme du PQ au sujet de la laicité. Où va-t-il chercher ça ? Il voudrait que la religion soit enseignée dans les écoles. Veut-il ré-écrire l'Histoire ? Un amendement constitutionnel qui est passé comme lettre à la poste, a réglé le cas. C'est non.

    Quel combat d'arrière-garde mène-t-il ? Quel intégrisme défend-il ?

    Lucien Bouchard fait penser à un ancien amoureux dépité qui dénigre publiquement son ancienne flamme. C'est pathétique et mesquin.

    Un des épisodes les plus méprisables de sa carrière politique demeure toutefois la condamnation de Yves Michaud qu'il a obtenue de l'Assemblée nationale pour des propos rigoureusement exacts que ce vrai souverainiste avait tenus.

    Lucien Bouchard a-t-il déjà été au service de quellle que cause que ce soit outre la sienne ?

    Vous n'êtes pas prié de répondre, M. Archambault.

  • M Fortin
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 15h30
    Penser l'avenir du Québec
    M. Bouchard n'a pas tord. Il serait peut-être temps de réfléchir à COMMENT renforcer le Québec avant de penser à devenir un pays indépendant. Que l'on soit souverainiste ou non, qui peut avoir un inconvénient à cela? Les répercussions seraient positives pour tout le monde.

    Effectivement, plusieurs objectifs louables méritent que l'on s'y penche, comme chercher à se défaire de la dépendance au pétrole, rétablir un équilibre social entre Montréal et le "ROQ" (Rest of Quebec - Combien de Montréalais considèrent à tord le Québec de cette façon?). Accroître notre indépendance économique face aux États-Unis serait plus sécuritaire aussi, développer un capital du savoir. Bref: grandir, devenir mature... puis passer à l'acte lorsque nous serons enfin confiants et solides.

    Plusieurs croient que c'est impossible d'évoluer puisque le fédéral nous met des bâtons dans les roues. Non, le fédéral ne nous met pas des bâtons dans les roues. Nous nous en mettons nous-mêmes. C'est "psychologique" à mon avis.

    J'ai 22 ans. J'ai l'impression que ma génération envisage l'avenir autrement : nous sommes en période de transition. J'ai hâte que l'on prenne les rennes et j'ai confiance en nous.

  • mary webb
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 15h33
    la vanité ordinaire de Lucien Bouchard
    Ceux qui s'étonnent des propos de Lucien Bouchard devraient se rappeler qu'il est l'homme des fidélités successives. La seule constance dont il fait preuve, c'est dans le soin qu'il met à mettre en valeur son ego surdimensionné. Lors de son passage au PQ, il a été un tribun parfois redoutable, souvent efficace. À ce moment, sa grandiloquence un peu désuète a bien servi la cause de la souveraineté. Mais ce fut de courte durée. Rapidement déçu de n'avoir pas réussi à remporter une victoire référendaire qu'il croyait lui être due personnellement, il s'est drapé dans sa superbe et il a fui... encore. Par la suite, il a mis sa rhétorique au service de bien autre chose et de bien d'autres intérêts. Devenu le père fouettard du peuple québécois, il fait maintenant dans le moralisme et le jansénisme, et il se targue de lucidité, alors qu'en fait il s'est rallié - objectivement parlant et depuis longtemps - à la cause de ceux qui veulent voir disparaître la moindre trace des revendications identitaires des nationalistes québécois. Le voilà toujours quelque part à nous faire la leçon, les québécois sont paresseux, les québécois sont racistes, les québécois sont pleutres et quoi encore ? Chaque fois qu'il fait un discours, on sent qu'il voudrait se poser en modèle de probité et de transparence. Mais derrière cette apparente lucidité dont il se fait le Prométhée, se cache une vérité bien plus simple : qu'est-ce que Lucien Bouchard a réussi et qu'a-t-il apporté aux québécois ? Qu'est-ce que l'histoire retiendra de lui ? Qu'il est un homme essentiellement volage, peu consistant, ombrageux, et qu'après des aventures multiples en politique, il est devenu sérieux et il a commencé à faire de l'argent. Ça, c'est la petite histoire, car la Grande Histoire, elle, elle s'occupe des choses sérieuses, pas des paons ni des sophistes de passage.

  • Richard Larouche
    Inscrit
    mercredi 17 février 2010 16h17
    Quand Bouchard se prend pour Nostradamus...
    Lucien Bouchard ne peut pas connaître d'avance les évènements qui se produiront dans le futur. Il aurait pu dire que l'indépendance est peu probable dans les prochaines années, mais il ne peut affirmer hors de tout doute que le peuple québécois ne proclamera jamais sa souveraineté. René Lévesque doit se retourner dans sa tombe !

    Si M. Bouchard était aussi clairvoyant, il n'aurait pas provoqué le départ à la retraite massif des médecins et infirmières dans sa quête du déficit 0. Cette erreur de vision est le plus grand boulet que traîne le PQ et, par extension, le mouvement souverainiste. Alors, on peut se passer des prophéties de Lucien Bouchard, celui qui se croit le détenteur de la Lucidité infuse !

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