Vérification, évaluation et surveillance du risque
Agence canadienne d'inspection des aliments
Avril 2009
L'une des premières priorités de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) est de protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé comme ceux qui sont associés à des aliments altérés. La capacité de prévenir ou de maîtriser les urgences et les incidents liés à la salubrité des aliments, au moment opportun et de façon appropriée, est un volet déterminant du mandat de l'ACIA concernant la protection des Canadiens contre les risques évitables pour la santé. Le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence de l'ACIA est mis en action par diverses causes dont des plaintes de consommateurs et de l'industrie, des inspections, des vérifications, des résultats de laboratoire ou une recommandation d'autres organismes. Après une enquête, des rappels d'aliments peuvent être lancés afin de soustraire des produits alimentaires du marché du détail et de la distribution lorsqu'un risque pour la santé et/ou une infraction est confirmée. Le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence comprend les cinq étapes suivantes : enquête sur la salubrité des aliments, processus décisionnel, lancement d'un rappel, vérification de l'efficacité du rappel et suivi.
La présente évaluation avait pour but de procéder à un examen interne du Système des rappels d'aliments afin de faciliter son amélioration constante. L'objectif de l'évaluation était de déterminer le degré de succès du programme des rappels d'aliments et des mesures d'urgence et l'efficacité de la conception et de la prestation du programme. Le suivi donnée aux recommandations issues d'un examen antérieur de ce système a également été déterminé. L'évaluation insiste sur la période de trois ans qui a suivi le dernier examen, soit de 2005 2006 à 2007 2008.
L'évaluation a été conduite en termes de processus, en insistant sur les rôles et les responsabilités, les méthodes, les ressources et le mode de contrôle du processus. La collecte des données en vue de l'évaluation a été effectuée au cours du printemps et de l'été 2008. L'évaluation a été conduite en recourant à de multiples sources de données, dont :
Dans l'ensemble, le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence fonctionne bien, avec un personnel très motivé. Les obligations de rendre compte et le processus décisionnel sont clairement définis et reposent sur de bons systèmes de gestion de l'information. Le processus décisionnel est fondé sur le risque. Les incidents à risque élevé pour la santé sont toujours bien gérés, sans aucun signe de problèmes préjudiciables à la salubrité des aliments.
La relation avec Santé Canada est solide et efficace pour ce qui est de l'évaluation des risques. Les rôles et les responsabilités dans une intervention en cas d'urgence alimentaire revenant à d'autres ministères fédéraux et aux provinces/aux territoires sont décrits dans des protocoles et des protocoles d'entente (PE).
Des progrès considérables ont été accomplis dans la suite à donner aux recommandations de l'évaluation antérieure. On notre des améliorations dans l'élaboration de définitions communes des risques pour la santé, de lignes directrices sur les avertissements publics, dans la mise à jour du Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire et le parachèvement du Manuel sur les enquêtes dans le domaine de la salubrité des aliments. La mise à niveau du système de gestion de l'information et la mise en oeuvre de méthodes d'assurance de la qualité sont également des réalisations dignes de mention. Les améliorations de la capacité de bilinguisme sont manifestes au BSRA, dans le groupe des évaluateurs techniques (ET) et dans la documentation.
Des améliorations additionnelles du processus sont recommandées relativement à l'échantillonnage et au retraçage et à la mise en oeuvre des activités de suivi. Des contraintes en matière de ressources sont également notées dans certains secteurs.
Réussites
Dans l'ensemble, les activités du Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence sont bien appliquées et donnent les résultats attendus.
L'enquête sur la salubrité des aliments, y compris les analyses en laboratoire, et les rappels ont la priorité sur les autres activités de surveillance et d'inspection planifiées.
Des définitions communes des risques pour la santé ont été énoncées en vue des évaluations des risques. La plupart de ces évaluations sont conduites en temps opportun. Anciennement, l'absence de normes de temps agréées visant les évaluations des risques a donné lieu à des attentes différentes à l'interne, et certaines évaluations des risques pour la santé 2 et 3 n'étaient pas réalisées en temps opportun. Les normes de temps font actuellement l'objet de discussions à l'ACIA et avec Santé Canada.
Les rappels sont bien appliqués. Les notifications publiques et les avis à d'autres pays ont lieu en temps opportun. Bien que les rappels primaires aient été assez stables avec le temps, les enquêtes et les incidents à grande échelle, s'accompagnant de nombreux rappels secondaires, sont imprévisibles et peuvent imposer d'énormes contraintes au système. Antérieurement, ces incidents ont été bien gérés, car la direction a réaffecté des employés aux activités prioritaires. Cette situation doit être reconnue, et une plus grande considération accordée à la planification en cas d'événements extraordinaires.
L'efficience des vérifications de l'efficacité des rappels a augmenté grâce à la mise en oeuvre de lignes directrices sur l'échantillonnage fondées sur des statistiques; le nombre moyen de vérifications par rappel est stable. Les normes de temps contenues dans le Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire relativement aux vérifications de l'efficacité sont jugées, à l'occasion, difficiles à respecter dans le cas des rappels complexes. Une vérification approfondie est en fait utilisée dans les situations où les risques sont élevés.
Les activités de suivi ne sont pas uniformément consignées, car certains inspecteurs de produits primaires ne recourent pas au SGI; ce champ ne devait pas être obligatoirement saisie dans le système auparavant. Certaines activités de suivi sont conduites sans cohérence, en particulier dans le secteur des aliments manufacturés et importés.
Conception et prestation
Les structures de gestion de l'ACIA sont pertinentes et efficaces. La structure de rappel dans l'Ouest est dispersée sur le plan géographique. La relation avec Santé Canada a été jugée solide et efficace. Les rôles et les responsabilités d'autres ministères et d'autres échelons gouvernementaux sont définis dans des PE et des protocoles. Il serait possible d'améliorer la connaissance de ces documents et leur application par certaines provinces. L'échange d'information entre les autorités suscite quelques problèmes.
En général, les rôles et les responsabilités sont clairement documentés et compris. Un accord a été atteint sur plusieurs aspects clés qui nécessitaient des éclaircissements, notamment le suivi, l'élimination des produits et les recommandations sur la gestion des risques durant l'étape de l'évaluation des risques pour la santé. La définition de la portée et l'échantillonnage font encore l'objet de discussions. Le processus décisionnel est en général efficace et fondé sur le risque.
Dans l'ensemble, les processus et les méthodes sont bien documentés, compris et appliqués, les récentes révisions apportées au Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire, d'après ce que l'on souligne, clarifiant des aspects précis. L'achèvement et la mise en oeuvre complète de ce guide sont à venir et pleinement agréés, notamment l'échantillonnage et l'établissement des priorités d'une enquête.
Bien que les ressources aient fluctué au cours de la période de trois ans soumise à cet examen, dans certains centres opérationnels, il y a eu un manque d'inspecteurs de la salubrité des aliments et parfois d'évaluateurs techniques à la Direction générale des politiques et des programmes à l'administration centrale à Ottawa. Le fait que les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels ne soient pas planifiés exerce des contraintes sur les directions générales, en particulier sur les activités du personnel d'inspection et des laboratoires lors d'incidents à grande échelle ou de premier plan.
Le principal système sur lequel reposent les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels, le SGI, a récemment été mis à niveau et produit des données de qualité sur le suivi des enquêtes, les rappels et les vérifications de l'efficacité. Certains inspecteurs de produits primaires ne recourant pas au SGI, les données sur les enquêtes et le suivi pourraient ne pas être complètes. Des bilans ou des discussions sur les leçons apprises, liés aux incidents non courants, ont lieu à l'occasion, et une meilleure utilisation de ces tribunes faciliterait une amélioration continue.
Recommandations issues de l'évaluation antérieure
Un plan d'action exhaustif a été élaboré par la direction pour donner suite aux recommandations de l'évaluation antérieure. Le gros des recommandations est maintenant concrétisé. Le petit nombre de recommandations auxquelles il reste à donner suite demeure pertinent et devrait être conduit à terme.
L'ACIA devrait achever et contrôler la mise en oeuvre des récentes améliorations au processus et continuer à chercher des possibilités d'améliorer le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence tout en préservant la solidité des aspects responsabilité, processus décisionnel et réactivité du système. Les questions de dotation en personnel devraient être prises en charge. Les recommandations clés devraient être officiellement suivies et les progrès rapportés à la haute direction pour veiller à leur pleine mise en oeuvre. Les principales recommandations (y compris celles de l'évaluation antérieure qui ne sont pas encore appliquées) sont :
L'une des principales priorités de l'ACIA revient à protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé comme ceux qui sont associés à un aliment malsain. La capacité de prévenir ou de maîtriser les urgences et les incidents en matière de salubrité des aliments, en temps opportun et de façon appropriée, est un volet déterminant du mandat de l'ACIA en matière de protection des Canadiens contre les risques évitables pour la santé.
Les fabricants d'aliments utilisent de nombreux moyens de contrôle pour protéger la salubrité des produits qu'ils fabriquent. À l'occasion, pour de nombreuses raisons différentes, un produit alimentaire fabriqué et vendu peut constituer un risque pour la santé humaine. Lorsqu'un produit alimentaire malsain n'est plus du contrôle du fabricant ou de l'importateur, il doit être retiré du marché. Ce mécanisme qui consiste à retirer un produit alimentaire du marché est appelé « rappel ». L'industrie alimentaire procède à la plupart des rappels volontairement dès qu'un risque pour la santé est décelé par le fabricant ou d'autres. La société qui procède au rappel est chargée du lancement du rappel et de la vérification de son efficacité. L'ACIA vérifie l'efficacité du rappel également, cependant, si une société n'est pas disponible pour procéder volontairement au rappel ou si elle ne souhaite pas le faire, le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire peut, aux termes de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments, ordonner à cette société de rappeler le produit lorsqu'il pense que ce produit constitue un risque pour la santé de la population. Cette mesure est appelée rappel obligatoire.
Lorsque l'ACIA est informée d'un éventuel problème lié à la salubrité des aliments, une enquête est lancée pour déterminer si le produit constitue un risque pour la santé. Ces enquêtes peuvent être déclenchées par divers éléments dont des plaintes du consommateur et de l'industrie, des inspections, des vérifications, des résultats de laboratoire ou des recommandations d'autres organismes. À la suite des enquêtes, des rappels d'aliments peuvent avoir lieu afin de retirer les produits des magasins de détail et des réseaux de distribution lorsqu'un risque pour la santé et/ou une infraction est confirmé.
À l'ACIA, le Bureau de la salubrité et des rappels des aliments ((BSRA), appelé antérieurement Rappels d'aliments et mesures d'urgence (RAMU)) est le premier point de contact dans les cas de questions nationales et internationales liées aux aliments et d'urgence d'origine alimentaire. Le BSRA est responsable de la coordination et de l'uniformité du processus décisionnel en matière de salubrité des aliments et, au besoin, de rappels.
La protection de la salubrité des aliments est le principal objectif du programme des Rappels d'aliments et des mesures d'urgence. Le BSRA applique les quatre principes suivants :
Divers éléments peuvent déclencher une enquête sur la salubrité susceptible de donner lieu à un rappel d'aliments. Parmi ces éléments, citons : rapports des responsables de la santé publique, plaintes des consommateurs, préoccupations de l'entreprise, rapports internationaux, inspections courantes et programmes d'analyse et d'échantillonnage de l'ACIA. La présente évaluation se base sur les cinq étapes suivantes du processus de rappel des aliments, décrit dans le Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaires (GIUSA) : enquête sur la salubrité des aliments; processus décisionnel; lancement des rappels; vérifications de l'efficacité des rappels et suivi.
Enquête sur la salubrité des aliments
L'enquête sur la salubrité des aliments a pour but de déterminer s'il existe un risque pour la salubrité des aliments ou si une infraction a été commise ainsi que la nature et l'étendue du problème. Les renseignements recueillis servent de point de départ à l'évaluation des risques et à l'élaboration des stratégies de gestion des risques appropriées pour le contrôle des produits visés.
Processus décisionnel
L'ACIA et Santé Canada (SC) s'emploient à parvenir à une décision au sujet du risque qui accompagne un produit. Il existe des définitions normalisées du risque pour la santé utilisables dans l'évaluation du risque :
C'est à partir du niveau de risque que l'on détermine la catégorie du rappel d'aliments. Les rappels appartiennent à trois catégories :
Lancement du rappel
Lorsqu'il devient évident que la bonne stratégie de gestion des risques consiste à rappeler le produit touché, la société qui procède au rappel est conseillées, et les employés de l'ACIA l'aident à lancer un rappel. Un avertissement public peut être émis selon les situations. Dans le cas d'un rappel obligatoire, c'est l'ACIA qui en assumera la responsabilité.
Vérification de l'efficacité du rappel
La société qui effectue le rappel est chargée d'en garantir l'efficacité. Par ailleurs, des fonctionnaires de l'ACIA procèdent à des vérifications de l'efficacité pour s'assurer que la société a bien rappelé le produit. Certaines fois, des fonctionnaires des gouvernements provinciaux et territoriaux collaborent avec l'ACIA à ces vérifications de l'efficacité. Si la société qui procède au rappel ne veut pas enlever le produit de la vente et l'éliminer de façon appropriée, l'ACIA peut saisir et consigner le produit. D'autres mesures administratives, dont une poursuite, peuvent aussi être prises.
Suivi
Les employés de l'ACIA assurent le suivi auprès de la société qui procède au rappel durant et après le rappel, pour s'assurer que les enjeux sont pris en charge de façon cohérente et appropriée. Les activités de suivi peuvent comprendre la détermination des modes d'élimination des produits retournés et des produits en entrepôt, l'évaluation des mesures correctrices prises dans le cas du produit actuellement altéré et l'examen et l'évaluation de la mesure correctrice prise pour réduire la probabilité de réapparition du problème. Le BSRA relève les tendances en matière de rappel en vue d'un examen par les programmes.
Le système canadien de salubrité des aliments est complexe et peut faire appel aux compétences de nombreux groupes et organismes. Les principaux acteurs sont identifiés dans le tableau suivant. La présente évaluation se limite aux fonctions de l'Agence canadienne d'inspection des aliments liées aux rappels d'aliments et aux interventions d'urgence.
Groupes | Acteurs |
---|---|
Industrie | Cultivateurs Transformateurs Distributeurs Importateurs/exportateurs Établissements de restauration Détaillants |
Public canadien | Consommateurs (entreposant et préparant les aliments en toute sécurité) |
Administration provinciale/territoriale, municipale, locale | Collectivité médicale Centres de santé locaux Ministères de la santé provinciaux/territoriaux |
Gouvernement fédéral | Agence canadienne d'inspection des aliments Santé Canada Agence de la santé publique du Canada |
International | Autres organismes nationaux voués à la salubrité des aliments Autres organismes nationaux voués à la santé publique |
En avril 2005, la Direction générale de la vérification, de l'évaluation et de la surveillance du risque (VESR) a procédé à un examen du Programme d'intervention d'urgence dans le secteur alimentaire et a conclu, qu'en grande partie, le programme et le système fonctionnaient bien. Cependant, l'examen a mis en lumière trois aspects réclamant une attention particulière : 1) la nécessité d'éclaircir et de mieux faire connaître ceux qui sont responsables de la décision en matière de rappels, 2) la nécessité d'améliorer le processus d'évaluation du risque et d'évaluation technique et 3) la nécessité d'améliorer les activités de suivi. Un plan d'action de la direction a été élaboré en avril 2005 et des rapports d'étape sur la suite donnée aux recommandations ont été rédigés deux fois après la diffusion de l'évaluation, soit en mai 2005 et mai 2006.
La présente évaluation donne suite aux recommandations de l'évaluation antérieure. Les objectifs sont de déterminer le succès du programme des rappels d'aliments et des mesures d'urgence et l'efficacité de sa conception et de sa prestation. L'évaluation porte sur la période de trois ans qui s'est écoulée depuis la précédente (c. à d. de 2005-2006 à 2007-2008).
Le rapport est conçu selon l'approche élaborée lors de l'examen antérieur. Il couvre les cinq grandes étapes du processus de rappel (c. à d. l'enquête sur la salubrité des aliments, le processus décisionnel, le lancement des rappels, la vérification de l'efficacité des rappels et le suivi). Le rapport comporte les sections suivantes :
L'évaluation porte principalement sur le degré de réussite du Système des rappels des aliments et des mesures d'urgence et sur l'efficacité de la conception et de la prestation du programme. La liste suivante sur les facteurs évalués a été élaborée à la lumière de la Politique d'évaluation du Conseil du Trésor, de l'évaluation antérieure et d'autres questions particulières à l'Agence. Ces aspects sont résumés plus bas, et des indicateurs de rendement détaillés ainsi que les sources de données sont présentés à l'Annexe B.
Réussite
Conception et prestation
Recommandations de l'évaluation antérieure
La collecte de données a pris la forme des éléments suivants :
Entrevues par groupe - Nombre
Dans l'ensemble, la qualité des données du principal système des rappels, en l'occurrence le Système de gestion des incidents (SGI), est jugée bonne. Le SGI fonctionne depuis environ huit ans et a récemment été mis à niveau. Les statistiques sur les incidents, les enquêtes et les rappels sont bien enregistrées. Certaines réserves ont été formulées au sujet de l'exhaustivité des données, car ce ne sont pas tous les programmes qui utilisent régulièrement le SGI.
Des entrevues téléphoniques ont été utilisées pour solliciter des commentaires des centres opérationnels de la région de l'Atlantique et de l'Ouest. Un nombre limité d'informateurs de l'extérieur a été interviewé.
Durant l'évaluation, le BSRA a été transféré de la Direction générale des programmes à celle des opérations. De plus, la Direction de la salubrité des aliments a été restructurée pour former la Direction de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs, le Programme de salubrité des aliments étant renommé Programme des aliments manufacturés et importés. L'effet de cette restructuration n'était pas tout à fait évident.
Cette portion de l'évaluation comporte une détermination du degré de réussite du système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence dans la conduite de ces activités et dans l'obtention des résultats attendus. Cette partie examine les activités exécutées à la lumière des méthodes déterminées et les tendances dans les résultats lorsqu'elles sont disponibles. Les conclusions sont issues d'examens de documents, de visites sur les lieux, d'entrevues d'employés et de gestionnaires et d'études de cas.
Les activités de rappel produisent elles les résultats attendus?
Les tableaux suivants présentent les principaux résultats obtenus par le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence, par étape du processus. Des données additionnelles sont également incluses dans chaque section.
Enquête sur la salubrité des aliments
Une enquête sur la salubrité des aliments a lieu lorsqu'il existe une crainte pour la santé et la sécurité des êtres humains et/ou lorsque l'on suspecte une infraction aux lois appliquées par l'ACIA. Le personnel des Opérations des centres opérationnels prend la direction de l'enquête avec l'appui du BSRA et d'autres, au besoin. La Direction générale des sciences effectue les épreuves en laboratoire afin de soutenir les enquêtes. Ces dernières peuvent comprendre des entrevues, des examens de dossiers, des visites aux installations, le prélèvement d'échantillons, des épreuves en laboratoire, etc.
Activités/Résultats | Sont-ils appliqués? | Source |
---|---|---|
Enquêtes, Dossiers du SGI, Échantillons prélevés, Échantillons analysés |
Les enquêtes ont préséance sur d'autres activités | Entrevues |
Le nombre d'enquêtes est relativement stable, en moyenne de 2 833 par année, fluctuant dans un intervalle de 2 585 à 3 077 | Statistiques du SGI | |
Les proportions de produits importés et de produits canadiens sont relativement stables | Statistiques du SGI | |
Des rapports laissent croire que le SGI n'est pas utilisé uniformément pour les enjeux de tous les programmes des produits primaires | Entrevues | |
Les plaintes des consommateurs sont les principaux facteurs déclenchant des enquêtes chaque année. | Statistiques du SGI | |
Des analyses d'échantillon par les laboratoires (Direction générale des sciences) ont lieu en temps voulu. De grands volumes d'échantillons peuvent modifier les activités prévues dans les laboratoires | Entrevues |
Diagramme 1 : Nombre annuel d'enquêtes
Remarque : Un grand nombre d’enquêtes ne sont pas classées parce que le champ ne devait pas être rempli obligatoirement
avant 2008
Diagramme 2 : Tendances des éléments déclencheurs des enquêtes
Évaluation des risques, processus décisionnel
Lorsqu'une infraction est confirmée, une évaluation des risques est effectuée à partir de l'information disponible. C'est Santé Canada qui est responsable de l'évaluation des risques pour la santé. Lorsque Santé Canada a énoncé des lignes directrices sur le sujet, des évaluateurs techniques (ET) de l'ACIA peuvent procéder à l'évaluation des risques, appelée alors évaluation technique. À la lumière de l'évaluation des risques pour la santé ou de l'évaluation technique, le BSRA prend la décision concernant la stratégie de gestion du risque. Le Bureau consulte, au besoin, les Programmes, les spécialistes du domaine technique, les Opérations et Santé Canada pour les informer de sa décision concernant la gestion du risque.
Activités/Résultats | Sont-ils appliqués? | Source |
---|---|---|
Évaluation des risques pour la santé, Évaluation technique, Autorisation du rappel | Des définitions courantes des risques pour la santé ont été élaborées | Examen de documents, entrevues |
Les évaluations qui pourraient permettre de conclure à un risque pour la santé 1 reçoivent la priorité et sont conduites en temps opportun | Examen de documents, entrevues, études de cas | |
L'absence de lignes directrices en matière de temps dans le passé a conduit à des écarts dans les attentes entre les directions générales concernant les catégories de risque pour la santé 2 et 3. Les inspecteurs ont signalé qu'ils doivent connaître les échéances afin d'informer la société en cause. Cette société pourrait consigner un produit et garder son personnel en état d'alerte en attendant l'évaluation. Des normes de temps font l'objet de discussions à l'ACIA et avec Santé Canada. | Examen de documents, entrevues, études de cas | |
L'autorisation du rappel a toujours répondu aux normes de temps définies. | Examen de documents, études de cas |
Lancement d'un rappel
Lorsqu'un rappel s'impose, la société en cause est avisée et l'ACIA s'emploie avec elle à lancer le rappel. Les rappels d'aliments peuvent être volontaires ou obligatoires; cependant, dans la majorité des cas, ils sont volontaires.
La société qui procède au rappel est chargée d'exécuter ce dernier. Un avertissement public peut être émis, et l'ACIA peut informer d'autres pays s'il y a lieu. Elle répond aux demandes des médias au besoin. Les opérations des centres opérationnels et le BSRA sont les principaux acteurs au cours de cette étape. Les Affaires publiques sont engagées lorsqu'un avertissement public est émis.
Activités/Résultats | Sont-ils appliqués? | Étape |
---|---|---|
Notifications des rappels, Avis et avertissements publics, Infocapsules, Notification d'autres pays | Les notifications du rappel par le BSRA au personnel des Opérations du centre opérationnel peuvent être, au départ, verbales puis suivies de documents écrits. | Entrevues, études de cas |
Des téléconférences hebdomadaires se tiennent entre les CRCO et le BSRA | Entrevues | |
Le nombre de rappels primaires est relativement stable avec le temps, se chiffrant, en moyenne, à 235 incidents par année, fluctuant dans un intervalle de 221 à 262 (voir le diagramme 3) | Statistiques du SGI | |
Les rappels secondaires ne sont pas prévisibles ni constants et varient de façon appréciable de 15 à 218 par année (voir diagramme 3) | Statistiques du SGI | |
Les avertissements publics sont préparés en temps opportun | Entrevues, étude de cas | |
Les notifications d'autres pays semblent proactives | Études de cas |
Diagramme 3 : Tendances des rappels par année
Remarques : Le plus grand nombre de rappels en 2006-2007 et 2007-2008 est principalement attribuable à un incident unique qui a exigé de
nombreux rappels secondaires.
Vérification de l'efficacité des rappels
La société en cause est chargée de déterminer si le rappel a été efficace. L'ACIA s'assure alors de l'efficacité par des vérifications de l'efficacité du rappel (VER). C'est une responsabilité qui incombe principalement aux opérations d'un centre opérationnel.
Activités/Résultats | Sont-ils appliqués? | Source |
---|---|---|
Vérifications de l'efficacité par l'ACIA | Bien appliquées en général | Entrevues, études de cas |
Diminution du nombre total de vérifications de l'efficacité entre 2003-2004 et 2005-2006 en raison de la mise en oeuvre de lignes directrices sur l'échantillonnage fondé sur des statistiques (voir le Diagramme 4) | Statistiques du SGI, entrevues | |
Le nombre moyen de vérifications de l'efficacité par rappel est stable après l'application des lignes directrices sur l'échantillonnage, indiquant une mise en oeuvre constante des vérifications (voir Diagramme 5) | Statistiques du SGI, entrevues | |
Hausse appréciable du nombre de vérifications d'efficacité en 2006-2007 pour les produits importés en raison d'un grand nombre de rappels secondaires (voir Diagramme 4) | Statistiques du SGI | |
Certaines difficultés dans l'application des normes de temps énoncées dans le Guide d'interventions pour les situations d'urgence alimentaire, en particulier dans le cas des grands rappels complexes | Entrevues | |
Vérification approfondie appliquée aux situations où le risque est élevé | Études de cas | |
L'échéancier varie : le rapport sommaire sur les vérifications de l'efficacité du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) signalant des vérifications à l'échelon du détail | Études de cas, entrevues |
Diagramme 4 : Vérifications de l'efficacité
Diagramme 5 : Nombre moyen de vérifications de l'efficacité des rappels par rappel
Suivi
Les employés de l'ACIA assurent le suivi de concert avec la société procédant au rappel durant et après ce dernier. Les activités de suivi peuvent comprendre l'élimination de produits retournés et entreposés et l'examen des plans d'action correctrice afin de réduire la probabilité de réapparition du problème à une exploitation. Quelquefois, des initiatives à l'échelle de l'industrie peuvent être indiquées, comme des changements de politique ou des programmes de formation de l'industrie. Les employés des Opérations des centres opérationnels conduisent les activités touchant la société qui procède au rappel, en consultant d'autres directions générales au besoin. Les employés des programmes peuvent participer aux initiatives à l'échelle de l'industrie.
Activités/Résultats | Sont-ils appliqués? | Source |
---|---|---|
Suivi par la société, Élimination, remise en fabrication du produit | Couverture incohérente dans le SGI, car certains inspecteurs de produits primaires ne recourent pas à ce système. Le suivi n'était pas un champ obligatoirement rempli dans le SGI avant 2008 | SGI, entrevues |
La Direction générale des Opérations rapporte certaines difficultés durant les activités de suivi en raison de contraintes imposées aux ressources, en particulier dans le cas des produits industriels et importés | Entrevues | |
Manque de clarté dans le cas du point de transition vers les programmes concernant le suivi | Entrevues, études de cas |
Conclusions:
Dans l'ensemble, les activités du Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence sont bien appliquées et donnent les résultats attendus.
L'enquête sur la salubrité des aliments, y compris les analyses en laboratoire, et les activités de rappel ont la priorité sur les activités de surveillance et d'inspection planifiées.
Des définitions courantes des risques pour la santé ont été élaborées en vue des évaluations des risques. La plupart de ces évaluations sont conduites en temps opportun. Anciennement, l'absence de normes de temps agréés visant les évaluations des risques ont donné lieu à des attentes différentes à l'interne, et certaines évaluations de risque pour la santé 2 et 3 n'ont pas été réalisées en temps opportun. Des normes de temps font actuellement l'objet de discussions à l'ACIA et avec Santé Canada.
Les rappels sont bien appliqués. Les notifications publiques et les avis à d'autres pays ont lieu en temps opportun. Bien que les rappels primaires aient été assez stables avec le temps, les incidents à grande échelle, s'accompagnant de nombreux rappels secondaires, sont imprévisibles et peuvent imposer des contraintes énormes au système. Antérieurement, ces incidents ont été bien gérés, car la direction a réaffecté des employés aux activités prioritaires. Cette situation doit être reconnue, et une plus grande considération accordée à la planification en cas d'événements extraordinaires.
L'efficience des vérifications de l'efficacité des rappels a augmenté grâce à la mise en oeuvre de lignes directrices sur l'échantillonnage fondées sur des statistiques, et le nombre moyen de vérifications par rappel est stable. Les normes de temps énoncées dans le Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire relativement aux vérifications de l'efficacité sont jugées, à l'occasion, difficiles à respecter dans le cas des rappels complexes. Une vérification approfondie est en fait utilisée dans les situations où les risques sont élevés.
Les activités de suivi ne sont pas uniformément consignées, car certains inspecteurs de produits primaires ne recourent pas au SGI; ce champ ne devait pas être obligatoirement saisi dans le système auparavant; cependant, ce problème a été corrigé lors de la plus récente mise à niveau du système. Certaines activités de suivi sont conduites sans cohérence, en particulier dans le secteur des aliments manufacturés et importés.
La portion suivante de l'examen présente une évaluation de la conception et de la prestation du système des rappels. Elle couvre les structures de gouvernance, les rôles et les responsabilités, les processus et le contrôle du rendement. Les conclusions sont déduites d'examens de document, de visites des lieux, d'entrevues clés et d'études de cas.
Des structures de gouvernance appropriées sont elles en place pour exécuter les activités du programme et quelle est leur efficacité?
Le BSRA dispose d'un mandat clair et constitue un solide mécanisme de coordination entre les directions générales. Durant la période couverte, le bureau a été déplacé deux fois au sein de la structure organisationnelle de l'ACIA, ce qui a donné lieu à des structures de gestion différentes. Actuellement, il relève d'un niveau supérieur (vice président associé ou VP/A), conformément à son mandat, son importance et sa visibilité dans le public canadien. (Source - Examen de documents, entrevues)
Les CRCO relèvent de la Direction générale des opérations. Leur niveau et leur structure hiérarchique varie selon les centres opérationnels. Tous les CRCO ont une ligne de communication directe avec le BSRA pour la coordination des enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels. De la sorte, il se crée une ligne de communication directe efficace entre le personnel de terrain et le BSRA tout en respectant la structure organisationnelle des centres opérationnels. Certains d'entre eux (Ontario, Québec) disposent de ressources centralisées pour gérer les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels, créant ainsi une équipe spécialisée, avec des ressources affectées à cette fin. Le centre opérationnel de l'Ouest compte trois CRCO en raison de son étendue géographique, mais manque d'un point de coordination centrale. (source - entrevues, examen de documents, études de cas)
La Direction générale des sciences est chargée de formuler des avis sur les besoins en échantillonnage, les questions de capacité, de méthodologie, de rapports et aussi de services d'analyse. Les structures de gouvernance actuelles de la Direction générale des sciences sont utilisées pour gérer les activités des rappels d'aliments et des mesures d'urgence. (Source - entrevues)
La Division de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs, à la direction générale des Programmes, est le premier lien avec Santé Canada lors des évaluations des risques pour la santé. Dans les cas où Santé Canada a énoncé des lignes directrices connexes, la Division peut procéder à une évaluation technique. Elle assure la liaison avec les programmes des produits primaires au besoin. (Source - entrevues, études de cas, examen de documents)
Un mécanisme de règlement des différends a été documenté et mis en place pour prendre en charge les cas non courants. (Source - entrevues, examen de documents)
La relation avec Santé Canada a été jugée forte, fondée sur la coopération et efficace dans le cas des évaluations des risques pour la santé. De plus, il existe un certain nombre de tribunes d'interaction des principaux ministères fédéraux - l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), l'ACIA et Santé Canada. Particulièrement, une réunion tripartite a été instaurée l'an dernier pour examiner les questions concernant les aliments liées à la microbiologie. Les représentants de l'ACIA à cette réunion proviennent de la Division de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs et du BSRA. (Source - entrevues, étude de cas)
Le Guide d'interventions lors d'éclosions d'intoxication alimentaire multi juridictionnelles (GIEIAMJ) établit les
rôles multi juridictionnels durant une éclosion de toxi infection alimentaire. Il existe des PE conclus avec certaines provinces et certains territoires qui exposent les divers rôles et
responsabilités. Des études de cas ont révélé qu'il serait possible d'améliorer la connaissance et
l'application de ces protocoles et PE par certaines provinces. Les questions liées
à l'étendue et à la rapidité de l'échange d'information en vertu de certains PE doivent être prises en charge, en particulier durant les éclosions. De plus, certains centres
opérationnels organisent des réunions opérationnelles régulières et créent des groupes de travail avec des homologues
provinciaux afin de maintenir les communications. (Source - entrevues, Examen de documents, études de cas)
Conclusions:
Les structures de gestion du système sont pertinentes et efficaces. La structure de rappel dans l'Ouest est dispersée sur le plan géographique. La relation avec Santé Canada a été jugée solide et efficace. Les rôles et les responsabilités d'autres ministères et d'autres échelons gouvernementaux sont indiqués dans des protocoles d'entente et des protocoles. Il serait possible d'améliorer la connaissance et l'application de ces protocoles par certaines provinces. L'échange d'information entre les autorités suscite quelques problèmes.
Les rôles et les responsabilités du Programme des rappels d'aliments sont ils clairement documentés et compris? Dans quelle mesure le processus décisionnel est il efficace dans les diverses étapes des rappels d'aliments? Repose t il vraiment sur une approche fondée sur le risque?
Les rôles et les responsabilités du système de salubrité des aliments et des rappels sont documentés principalement dans le Guide d'interventions pour les situations d'urgence alimentaire. Les documents additionnels portant sur le système des rappels sont, entre autres :
Étape | Résultats | Source |
---|---|---|
Enquête sur la salubrité des aliments |
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Examen de documents, entrevues, études de cas |
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Entrevues | |
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Examen de documents, entrevues, étude de cas | |
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Examen de documents, entrevues, étude de cas | |
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Entrevues | |
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Entrevues | |
Évaluation des risques/Processus décisionnel |
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Examen de documents, entrevues |
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Examen de documents, entrevues | |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Examen de documents, entrevues, étude de cas | |
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Examen de documents, entrevues | |
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Examen de documents, entrevues | |
Lancement des rappels |
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Examen de documents, entrevues, études de cas |
Vérifications de l'efficacité |
|
Examen de documents, entrevues, étude de cas |
Suivi |
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Examen de documents, entrevues |
Conclusion:
En général, les rôles et les responsabilités sont clairement documentés et compris. Un accord a été atteint sur plusieurs aspects clés qui nécessitaient des éclaircissements, y compris le suivi, l'élimination des produits et les recommandations sur la gestion du risque durant l'étape d'évaluation des risques pour la santé. La détermination de la portée et l'échantillonnage font encore l'objet de discussions. Le processus décisionnel est en général efficace et fondé sur le risque.
Les processus et les méthodes sont ils clairement documentés, compris et appliqués à chacune des cinq étapes d'un rappel d'aliments?
Les processus et les méthodes du Système des rappels des aliments et des mesures d'urgence sont principalement décrits dans le Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire. Les autres documents clés comportant des processus sont :
Étape | Résultats | Source |
---|---|---|
Enquête sur la salubrité des aliments |
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Examen de documents, entrevues |
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Examen de documents, entrevues | |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Entrevues | |
Évaluation des risques/Processus décisionnel |
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Examen de documents, entrevues |
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Entrevues | |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Examen de documents, entrevues | |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Examen de documents, entrevues | |
Lancement des rappels |
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Examen de documents, entrevues |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
Vérifications de l'efficacité des rappels |
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Examen de documents, entrevues |
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Examen de documents, entrevues, études de cas | |
|
Examen de documents, entrevues, études de cas | |
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Examen de documents | |
Suivi |
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Examen de documents, entrevues |
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Examen de documents, entrevues | |
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Examen de documents, entrevues | |
|
Examen de documents, entrevues |
Conclusion:
Dans l'ensemble, les processus et les méthodes sont bien documentés, compris et appliqués, les récentes révisions apportées au Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire clarifiant des aspects précis. L'achèvement et la mise en oeuvre complète du Guide sont à venir et pleinement agrées, notamment l'échantillonnage et l'établissement des priorités d'une enquête.
Les ressources sont elles appropriées compte tenu de la portée et du mandat?
Direction générale des opérations
Le nombre d'inspecteurs varie selon la région et le produit primaire. Il existe d'importantes contraintes dans certains centres opérationnels, en particulier concernant les inspecteurs chargés de la salubrité des aliments. Le recrutement et le maintien du personnel sont des questions cruciales en Ontario (région de Toronto), d'autres centres opérationnels faisant état de certaines contraintes également (l'Ouest). En Ontario, la situation du marché local de la main-d'oeuvre et le coût élevé de la vie sont considérés comme des facteurs contributifs. Malgré les pénuries, les enquêtes sur la salubrité des aliments et les activités de rappel ont la priorité sur d'autres activités d'inspection planifiées, ce qui entraîne des lacunes dans l'exécution de certaines activités planifiées comme les projets prévus par le Programme des aliments importés et manufacturés et le Programme des pratiques équitables d'étiquetage. Les activités de suivi concernant les rappels des aliments importés et manufacturés sont également moins bien exécutées à cause de ces contraintes en matière de ressources. Le personnel d'inspection actuel est soumis à des pressions, en particulier durant des rappels qui ont une vaste portée ou profondeur et durant les incidents de premier plan.
Il existe six postes de CRCO dans le pays, un chacun dans la région de l'Atlantique, au Québec et en Ontario et trois dans l'Ouest en raison de l'étendue géographique. Certains centres opérationnels disposent de personnel additionnel voué à participer à certains aspects des enquêtes et des rappels, comme aux vérifications de l'efficacité des rappels, aux prélèvements d'échantillons auprès des consommateurs, etc.
Le BSRA, qui rapporte actuellement quatre postes vacants, a antérieurement disposé des ressources appropriées, tant sur le plan des employés que sur le plan du financement des heures supplémentaires.
Division de la salubrité des aliments
Cette division a manqué d'ET dans le passé, ce qui a imposé des contraintes à un nombre limité d'employés gérant les évaluations des risques pour la santé et travaillant en heures supplémentaires. La Division a ajouté un certain nombre d'évaluateurs techniques en 2007-2008, ce qui a amélioré la capacité de soutien et la couverture après les heures de travail. Cela a aussi permis d'améliorer les méthodes de gestion, comme d'introduire une banque de données pour suivre les évaluations des risques et les évaluations techniques.
Direction générale des sciences
La Direction générale des sciences peut effectuer les analyses en laboratoire et accorder un soutien en matière de conseils méthodologiques nécessaires au Système des rappels des aliments et des mesures d'urgence. Cependant, lorsqu'un nombre appréciable d'échantillons est recueilli et qu'il faut de grands volumes d'analyse, les opérations des laboratoires peuvent être sensiblement perturbées, notamment dans le nombre d'heures supplémentaires nécessaires et de retards dans les analyses planifiées.
Conclusion:
Bien que les ressources aient fluctué au cours de la période de trois ans couverte par cet examen, des carences ont été notées dans le nombre d'inspecteurs de la salubrité des aliments de certains centres opérationnels et parfois dans le nombre d'évaluateurs techniques. Le fait que les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels ne soient pas planifiés exerce des contraintes sur l'ensemble des directions générales, en particulier sur le personnel d'inspection et les opérations des laboratoires, lors d'incidents à grande échelle ou de premier plan.
Dans quelle mesure les mécanismes de contrôle du rendement des activités de rappel d'aliments sont ils efficaces? Et qu'en est il des mécanismes dont ils dépendent et/ou auxquels ils formulent des commentaires?
Le SIG est le principal système de retraçage des enquêtes sur la salubrité des aliments et des rappels. Il a été l'objet de mise à niveau en juin 2008. Parmi les améliorations clés, citons des contrôles additionnels afin d'améliorer la qualité des données, une meilleure fonctionnalité en matière de production de rapports et l'élimination d'un système parallèle. Les données sur les rappels et les enquêtes sont disponibles à partir de 2000.
Dans l'ensemble, les données du SGI sont en général bonnes dans le cas des enquêtes sur la salubrité des aliments, des rappels et des vérifications de l'efficacité des rappels. On a cependant noté les limites suivantes :
Les données sur le rendement concernant les enquêtes et les rappels sont rapportées régulièrement en vue d'un certain nombre d'utilisations :
À la Division de la salubrité des aliments, il existe deux bases de données non officielles pour retracer les évaluations des risques pour la santé et les évaluations techniques liées à la microbiologie et aux allergènes. Actuellement, il n'existe aucun système de retraçage comparable pour les évaluations de produits chimiques. (Source : entrevues, examen de documents)
Certaines activités liées au rappel d'aliments ont été incluses dans le SGQ de l'ACIA. L'exercice a commencé à l'automne 2007 dans le cas des plaintes des consommateurs, des rappels et des vérifications de l'efficacité. La description initiale du processus et une première série de vérifications de la qualité ont eu lieu. Le BSRA sera également introduit dans le processus après son transfert à la Direction générale des Opérations. (Source : entrevues, examen de documents)
Des bilans et des examens de leçons apprises concernant des incidents non courants ont parfois lieu, et on encourage une plus grande utilisation de ces tribunes pour faciliter une amélioration continue. (Source : études de cas)
Conclusion:
Le principal système lié aux enquêtes sur la salubrité des aliments et aux rappels, le SGI, a été récemment mis à niveau et produit des données de qualité sur le suivi des enquêtes, les rappels et les vérifications de l'efficacité. Certains inspecteurs de produits primaires ne recourant pas au SGI, les données sur les enquêtes et le suivi pourraient ne pas être complètes. Des bilans ou des discussions sur les leçons apprises liés aux incidents non courants, ont lieu à l'occasion, et une meilleure utilisation de ces tribunes faciliterait une amélioration continue.
Dans quelle mesure les recommandations de l'évaluation antérieure ont elles été suivies? Les recommandations non encore concrétisées sont elles encore pertinentes?
L'examen antérieur avait abouti à 22 recommandations. Un plan d'action exhaustif de la direction a été élaboré en avril 2005, et des rapports d'étape ont été présentés en mai 2005 et mai 2006. À ce jour, une suite a été donnée à 16 d'entre elles. Pour les autres, les travaux sont bien entamés, et des approbations finales ou des mises à jour de manuel s'imposent. Consulter l'Annexe F pour des précisions sur les recommandations. Toutes les recommandations pour lesquelles les activités sont en cours demeurent pertinentes. Les recommandations pour lesquelles les travaux sont en cours et presque terminées sont :
Conclusion:
Un plan d'action exhaustif a été élaboré par la direction pour donner suite aux recommandations de l'évaluation antérieure. Le gros des recommandations est maintenant concrétisé. Le petit nombre de recommandations auxquelles il reste à donner suite demeure pertinent et devrait être conduit à terme.
Dans l'ensemble, le Système des rappels des aliments et des mesures d'urgence fonctionne bien et son personnel est très motivé. Ses responsabilités et son processus décisionnel sont clairement définis, et il est secondé par de bons systèmes de gestion de l'information.
Des améliorations pourraient être apportées dans les domaines de l'élaboration de définitions communes des risques pour la santé, de lignes directrices concernant les avertissements publics, de la mise à jour du Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire et de l'achèvement du Manuel sur les enquêtes dans le domaine de la salubrité des aliments. La mise à niveau du système de gestion de l'information et la mise en oeuvre de méthodes d'assurance de la qualité sont également des réalisations dignes de mention. Le bilinguisme s'est nettement amélioré au BSRA (Opérations), dans le groupe des évaluateurs techniques et dans la documentation.
Réussites
Dans l'ensemble, les activités du Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence sont bien appliquées et donnent les résultats attendus.
L'enquête sur la salubrité des aliments, y compris les analyses en laboratoire, et les activités de rappel ont la priorité sur les activités de surveillance et d'inspection planifiées.
Des définitions courantes des risques pour la santé ont été élaborées en vue des évaluations des risques. La plupart de ces évaluations sont conduites en temps opportun. Anciennement, l'absence de normes de temps agréé visant les évaluations des risques ont donné lieu à des attentes différentes à l'interne, et certaines évaluations de risque pour la santé 2 et 3 n'ont pas été réalisées en temps opportun. Des normes de temps font actuellement l'objet de discussions à l'ACIA et avec Santé Canada.
Les rappels sont bien appliqués. Les notifications publiques et les avis à d'autres pays ont lieu en temps opportun. Bien que les rappels primaires aient été assez stables avec le temps, les incidents à grande échelle, s'accompagnant de nombreux rappels secondaires, sont imprévisibles et peuvent imposer d'énormes contraintes au système. Antérieurement, ces incidents ont été bien gérés, car la direction a réaffecté des employés aux activités prioritaires. Cette situation doit être reconnue, et une plus grande considération accordée à la planification en cas d'événements extraordinaires.
L'efficience des vérifications de l'efficacité des rappels a augmenté grâce à la mise en oeuvre de lignes directrices sur l'échantillonnage fondées sur des statistiques, et le nombre moyen de vérifications par rappel est stable. Les normes de temps énoncées dans le Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire relativement aux vérifications de l'efficacité sont jugées, à l'occasion, difficiles à respecter dans le cas des rappels complexes. Une vérification approfondie est en fait utilisée dans les situations où les risques sont élevés.
Les activités de suivi ne sont pas uniformément consignées, car certains inspecteurs de produits primaires ne recourent pas au SGI; ce champ ne devait pas être obligatoirement saisi dans le système auparavant; cependant, ce problème a été corrigé lors de la plus récente mise à niveau du système. Certaines activités de suivi sont conduites sans cohérence, en particulier dans le secteur des aliments manufacturés et importés.
Conception et prestation
Les structures de gestion du système sont pertinentes et efficaces. La structure de rappel dans l'Ouest est dispersée sur le plan géographique. La relation avec Santé Canada a été jugée solide et efficace. Les rôles et les responsabilités d'autres ministères et d'autres échelons gouvernementaux sont indiqués dans des protocoles d'entente et des protocoles. Il serait possible d'améliorer la connaissance et l'application de ces protocoles par certaines provinces. L'échange d'information entre les autorités suscite quelques problèmes.
En général, les rôles et les responsabilités sont clairement documentés et compris. Un accord a été atteint sur plusieurs aspects clés qui nécessitaient des éclaircissements, notamment le suivi, l'élimination des produits et les recommandations sur la gestion du risque durant l'étape d'évaluation des risques pour la santé. La détermination de la portée et l'échantillonnage font encore l'objet de discussions. Le processus décisionnel est en général efficace et fondé sur le risque.
Dans l'ensemble, les processus et les méthodes sont bien documentés, compris et appliqués, les récentes révisions apportées au Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire clarifiant des aspects précis. L'achèvement et la mise en oeuvre complète du Guide sont à venir et pleinement agréés, notamment l'échantillonnage et l'établissement des priorités d'une enquête.
Bien que les ressources aient fluctué au cours de la période de trois ans couverte par cet examen, des carences ont été notées dans le nombre d'inspecteurs de la salubrité des aliments de certains centres opérationnels et parfois dans le nombre d'évaluateurs techniques. Le fait que les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels ne soient pas planifiés exerce des contraintes sur l'ensemble des directions générales, en particulier sur le personnel d'inspection et les opérations des laboratoires, lors d'incidents à grande échelle ou de premier plan.
Le principal système lié aux enquêtes sur la salubrité des aliments et aux rappels, le SGI, a été récemment mis à niveau et produit des données de qualité sur le suivi des enquêtes, les rappels et les vérifications de l'efficacité. Certains inspecteurs de produits primaires ne recourant pas au SGI, les données sur les enquêtes et le suivi pourraient ne pas être complètes. Des bilans ou des discussions sur les leçons apprises, liés aux incidents non courants, ont lieu à l'occasion, et une meilleure utilisation de ces tribunes faciliterait une amélioration continue.
Recommandations de l’évaluation antérieure
Un plan d'action exhaustif a été élaboré par la direction pour donner suite aux recommandations de l'évaluation antérieure. Le gros des recommandations est maintenant concrétisé. Le petit nombre de recommandations auxquelles il reste à donner suite demeure pertinent et devrait être conduit à terme.
L'ACIA devrait achever et contrôler la mise en oeuvre des récentes améliorations au processus et continuer à chercher des possibilités d'améliorer le système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence tout en préservant la solidité des aspects responsabilité, processus décisionnel et réactivité du système. Les questions de dotation en personnel devraient être prises en charge. Les recommandations clés devraient être officiellement suivies et les progrès rapportés à la haute direction pour veiller à leur pleine mise en oeuvre. Les principales recommandations (y compris celles de l'évaluation antérieure qui ne sont pas encore appliquées) sont :
1. Terminer la révision et procéder à la mise en oeuvre du Guide d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire
2. Continuer à améliorer les politiques/les méthodes lorsque cela s'impose
3. Avec les principaux partenaires des échelons fédéral et provinciaux examiner les PE et les protocoles existants et continuer à mieux les faire connaître
4. Régler les problèmes de dotation en personnel
5. Continuer à améliorer le mode d'exécution et de retraçage des activités de suivi
6. Chercher des possibilités d'améliorer le travail d'équipe et les communications à l'interne
Les membres du Comité consultatif chargés de l'évaluation sont énumérés plus bas.
Aspects évalués - 1.0 Réussite
Questions de l'évaluation | Indicateurs | Sources des données |
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1.1 Les activités de rappel donnent elles les résultats attendus? Ces activités comprennent les enquêtes (dont les échantillons), les rappels, les vérifications de l'efficacité et les activités de suivi. |
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Matrice d'évaluation - 2.0 Conception et prestation
Questions de l'évaluation | Indicateurs | Sources des données |
---|---|---|
2.1 Existe t il des structures de gouvernance appropriées pour réaliser les activités du programme et dans quelle mesure sont elles efficaces? |
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2.2 Les rôles et les responsabilités des rappels d'aliments sont ils clairement indiqués et compris? (P. ex. le BSRA, les coordonnateurs des rappels des centres opérationnels (CRCO), le personnel des centres opérationnels, Santé Canada, etc.) Dans quelle mesure le processus décisionnel est il efficace dans toutes les étapes du rappel d'aliments? Recourt il effectivement à une approche fondée sur le risque? |
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2.3 Les processus et les méthodes sont ils clairement documentés, compris et appliqués à chacune des cinq étapes du processus de rappel d'aliments? |
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Les ressources sont elles appropriées compte tenu de la portée et du mandat? |
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Dans quelle mesure les systèmes de contrôle du rendement dans les activités de rappel d'aliments sont ils efficaces? Et qu'en est il des mécanismes auxquels ils font rapport et/ou formulent des commentaires? |
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Dans quelle mesure a-t-on donné suite aux recommandations de l'évaluation antérieure? Les recommandations non encore concrétisées sont elles encore pertinentes? |
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|
Documents des Politiques et des Programmes
Document | Auteur | Date |
---|---|---|
Manuel d'intervention pour les situations d'urgence alimentaire |
Rappels des aliments et mesures d'urgence, ACIA |
7 juin 2002 |
Règles administratives sur l'utilisation du Système de gestion des incidents (SGI) |
-- |
2007 |
Guide d'interventions lors d'éclosions d'intoxication alimentaire multi juridictionnelles |
Santé Canada |
21 juillet 2006 |
Lignes directrices sur la prise de décisions - Avertissement public |
BSRA |
23 avril 2008 |
Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à manger |
Direction des aliments, Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada |
2004 |
Normes et lignes directrices sur l'innocuité microbiologique des aliments - Sommaire explicatif |
Bureau des dangers microbiens, Direction des aliments, Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada |
Juillet 2006 |
Définitions de SC et de l'ACIA des risques pour la santé appliqués aux risques microbiologiques, alimentaires et chimiques |
Santé Canada/ACIA |
2005 |
Lignes directrices sur les produits de bœuf haché cru qui contiennent du Escherichia coli O157:H7 |
Santé Canada |
8 mars 1999 |
Corps étranger dommageable |
Santé et Bien être Canada |
1990 |
Directives de politique opérationnelle - Évaluation du danger pour la santé |
Santé et Bien -être Canada |
1993 |
Arbre de décision - Échéancier de l'évaluation du risque (ébauche et communications connexes) |
Division de la salubrité des aliments, ACIA |
2008 |
Formulaire d'évaluation des risques pour la santé (ébauche) |
Division de la salubrité des aliments, ACIA |
2007 |
Les rappels d'aliment : Faites un Plan et appliquez le!
|
Rappels d'aliments et mesures d'urgence, ACIA |
|
Site Internet de l'ACIA : RAMU, rappels |
-- |
|
Site Internet interne : BSRA, RH |
-- |
|
Loi sur les aliments et drogues |
Ministère de la Justice |
1985 |
Rappels aux É. U.
Document | Auteur | Date |
---|---|---|
Food and Drug Administration des États-Unis - Rappels, retraits du marché et alertes relatives à la sécurité (Web) |
-- |
|
Département de l’Agriculture des États-Unis, Food Safety and Inspection Services, rappels du FSIS (Web) |
-- |
|
Examens et évaluations antérieurs
Document | Auteur | Date |
---|---|---|
Rapport sur l'examen des interventions d'urgence dans le secteur alimentaire (diapositives) |
VESR (DGPRR à ce moment-là), ACIA |
Mars 2005 |
Examen des interventions d'urgence dans le secteur alimentaire |
VESR (DGPRR à ce moment-là), ACIA |
18 avril 2005 |
Examen des interventions d'urgence dans le secteur alimentaire - Plan d'action no 1302574 de la direction |
|
18 avril 2005 |
Examen des interventions d'urgence dans le secteur alimentaire - Réponse provisoire aux recommandations |
|
12 mai 2005 |
Examen des interventions d'urgence dans le secteur alimentaire - Le point sur les recommandations (diapositives) |
|
9 mai 2006 |
Rapport sur le système de salubrité des aliments au Canada (v 5) |
Direction générale des politiques et des programmes, ACIA |
26 janvier 2007 |
Septembre 1999 - Rapport du vérificateur général du Canada - Chapitre 15 - La gestion d'une épidémie de toxi-infection alimentaire |
Bureau du vérificateur général |
Septembre 1999 |
Décembre 2000 - Rapport du vérificateur général du Canada : Chapitre 25 - Agence canadienne d'inspection des aliments - Les programmes d'inspection des aliments |
Bureau du vérificateur général |
Décembre 2000 |
Évaluation de la salubrité des aliments : Le Système des rappels d'aliments et des mesures d'urgence de l'Agence canadienne d'inspection des aliments |
Santé Canada |
Mars 1999 |
Évaluation de la salubrité des aliments : Rapport d'évaluation des activités de l'Agence canadienne d'inspection des aliments visant la salubrité des fruits et légumes frais importés |
Santé Canada |
Juin 2001 |
Rapport
Document | Auteur | Date |
---|---|---|
Rapports ministériels sur le rendement
|
ACIA |
Annuel |
Échantillon d'évaluation des risques pour la santé : Allergène, Listeria, allergène, patulin, produits chimiques |
ACIA, Santé Canada |
Diverses |
Sites Internet
Site Internet externe de l'ACIA
Site Internet interne de l'ACIA
Food and Drug Administration des États-Unis
Département de l’Agriculture des États-Unis, Food Safety and Inspection Service
Guides d'entrevues préparé à l'intention :
Ces guides d'entrevues paraissent dans les pages qui suivent.
Système des rappels des aliments et des mesures d'urgence
Questionnaire d'entrevues internes de l'ACIA
Entrevue conduite par :
Date :
Personne(s) interviewée(s) et poste(s) :
Introduction
1. À laquelle des étapes suivantes du Système de rappels d'aliments et des mesures d'urgence participez vous et, brièvement, quel est votre rôle :
Examen des processus
2. Enquête sur la salubrité des aliments
3. Évaluation des risques
4. Coordination des rappels (lancement)
5. Vérification de l'efficacité des rappels
6. Suivi des rappels
Autre
7. Responsabilité et processus décisionnel
8. Ressources
9. Contrôle du rendement
10. Suivi des recommandations
Système de rappels d'aliments et des mesures d'urgences
Questionnaire d'entrevues externes
Entrevue conduite par :
Date :
Personne(s) interviewée(s) et poste(s) :
Introduction
L'Agence canadienne d'inspection des aliments procède à une évaluation interne du Système de rappels d'aliments et des mesures d'urgence. Cette initiative est conduite par la Direction générale de la vérification, de l'évaluation et de la surveillance du risque (VESR). Cette évaluation est un suivi de celle qui a été exécutée en 2005. Les résultats de l'évaluation seront utilisés à l'interne afin d'orienter les améliorations.
Nous aimerions vous poser les questions énoncées plus loin. Nous prévoyons que cela durera environ une heure.
Merci de participer à cette évaluation.
Questions d'entrevue
Quatre études de cas ont été réalisées concernant de récents incidents liés à la salubrité des aliments afin de déterminer d'autres bonnes pratiques et les enjeux clés. Les études de cas ont été conduites uniquement par examen de documents. Les documents ont été demandés aux directions générales des Opérations, des Programmes, des Affaires publiques et des Sciences.
Dans les études de cas, les incidents ont été examinés en recourant à une approche commune, comme suit :
Les résultats des études de cas ont été incorporés dans le rapport d'évaluation à titre de sources de données additionnelles.
Le tableau suivant présente les recommandations de l'évaluation antérieure ainsi qu'une évaluation des progrès réalisés dans leur concrétisation et de leur degré de pertinence
Recommandation | Progrès | Si la concrétisation n'est pas complète, la recommandation est elle pertinente? |
---|---|---|
1. Le VP des Programmes, de concert avec le VP des Opérations, doit éclaircir et communiquer les rôles et responsabilités des principales parties intéressées aux interventions d'urgence dans le secteur alimentaire, y compris les responsabilités déléguées en matière de décision concernant les rappels |
Terminé |
-- |
2. Le VP des Programmes, de concert avec le VP des Opérations, doit veiller à ce que les politiques et méthodes d'inspection soient compatibles avec le Guide d'intervention |
En cours |
Oui |
3. Le VP des Programmes doit améliorer le processus décisionnel dans les circonstances spéciales et notamment prévoir un mécanisme de règlement des différends |
Terminé |
-- |
4. Le directeur du BSRA, de concert avec les CRCO, doit parachever le Manuel sur les enquêtes dans le domaine de la salubrité des aliments |
Terminé |
-- |
5. Les DE des centres opérationnels doivent veiller à ce que le personnel régional reçoive une formation pertinente |
Terminé, en cours |
-- |
6. Les DE des centres opérationnels doivent établir des méthodes d'assurance de la qualité pour faciliter l'amélioration continue de la conduite des enquêtes sur la salubrité des aliments associées à des rappels |
Terminé |
-- |
7. Le DE, Salubrité des aliments, de concert avec les autres parties, doit préciser et communiquer la responsabilité première concernant la délimitation de la portée des répercussions dans les dossiers urgents de salubrité des aliments ainsi que les responsabilités des autres intéressés |
En cours |
Oui |
8. Le DE, Salubrité des aliments, devrait continuer à travailler avec Santé Canada pour arriver à ce que la rédaction des définitions des risques courants pour la santé soit menée à bien et que ces définitions soient utilisées pour l'évaluation du risque et l'évaluation technique |
Terminé |
-- |
9. Le DE, Salubrité des aliments, devrait mettre en oeuvre, s'il y a lieu, des démarches communes pour trouver des options d'évaluation du risque et d'évaluation technique et les communiquer aux diverses parties intéressées par les enquêtes sur la salubrité des aliments et les rappels |
En cours |
Oui |
10. Le DE, Salubrité des aliments, devrait établir un mécanisme clair afin de communiquer au personnel de l'ACIA les modifications des politiques, des normes et des lignes directrices (y compris les facteurs atténuants) utilisées dans le cadre des évaluations du risque |
Terminé |
-- |
11. Le DE, Salubrité des aliments, devrait élaborer et appliquer des normes de service afin de communiquer à un moment plus opportun les résultats des évaluations techniques de l'ACIA |
En cours |
Oui |
12. Le DE, Salubrité des aliments, devrait évaluer la faisabilité de la transmission de documents écrits sur l'évaluation du risque au personnel régional des centres opérationnels avant d'informer l'établissement |
Terminé |
-- |
13. Le DE, Salubrité des aliments, de concert avec les Affaires publiques, doit présenter au Comité de gestion des programmes (CGP) des options et recommandations en ce qui concerne les politiques associées aux mises en garde publiques et l'échange de renseignements sur les rappels |
En cours |
Oui |
14. Le DE, Affaires publiques, de concert avec le BSRA, doit continuer d'envisager des possibilités d'amélioration de la diffusion des rappels aux Canadiens. |
Terminé |
-- |
15. Le directeur du BSRA, de concert avec le DE du centre opérationnel, doit examiner les méthodes actuelles et, s'il y a lieu, mettre en oeuvre des mesures additionnelles pour continuer à améliorer l'efficacité et l'efficience de la vérification des rappels |
Terminé |
-- |
16. Le VP des Programmes, de concert avec le VP des Opérations, doit éclaircir les responsabilités en matière de suivi, et notamment élaborer des stratégies pour que tous les programmes puissent adopter une démarche systématique applicable aux récidivistes en matière de rappel et de problèmes de salubrité des aliments |
Terminé |
-- |
17. Les DE des centres opérationnels, de concert avec le DE, Salubrité des aliments, doivent élaborer et mettre en oeuvre des mesures visant à améliorer l'exécution et la vérification des activités de suivi par le personnel des centres opérationnels dans les établissements agréés ou non |
Terminé |
-- |
18. Le directeur du BSRA doit poursuivre l'amélioration du SGI |
Terminé |
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19. Les DE des centres opérationnels doivent continuer à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l'information saisie dans le SGI |
En cours |
Oui |
20. Le DE, Salubrité des aliments, doit veiller à ce que les compétences bilingues requises soient disponibles au BSRA et pour les évaluations techniques |
Terminé |
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21. Le DE, Salubrité des aliments, doit veiller à ce que les documents clés soient offerts dans les deux langues officielles |
Terminé |
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22. Le directeur du BSRA, de concert avec la DGPRR, doit appliquer un mécanisme officiel de rétroaction pour que les améliorations requises puissent être signalées et exécutées en temps opportun. |
Terminé |
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