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Notes d’allocution de Wayne G. Wouters pour le Forum des politiques publiques à la cérémonie de lancement national du rapport intitulé Dix postes difficiles 2010

le 19 octobre 2010

L’allocution définitive fait foi


Bonsoir à tous, et merci de m’avoir invité.

Le Forum des politiques publiques a rendu public aujourd’hui le document intitulé Dix postes difficiles 2010. Dans ce rapport, il dresse un profil de quelques-uns des postes de cadre les plus intéressants et les plus exigeants que la fonction publique ait à offrir.

Vous avez tous remarqué que notre milieu de travail a beaucoup changé depuis dix ans.

Lorsque j’ai été nommé à mon premier poste de sous-ministre adjoint, au ministère des Finances, en 1993, les technologies de l’information se limitaient au simple télécopieur. Pas d’Internet, pas de BlackBerry, rien de tout cela n’existait.

C’est inimaginable, c’est même déstabilisant pour qui n’a connu que le régime actuel des 7 jours par semaine, 365 jours par année.

Le contexte dans lequel évolue la fonction publique telle que nous la connaissons aujourd’hui est très différent.

Une chose est demeurée constante toutefois : le besoin de solides qualités de chef, et tout spécialement pour les titulaires des postes très exigeants qui font l’objet du rapport.

J’aimerais vous entretenir brièvement ce soir du leadership dans la fonction publique.

Qu’il s’agisse de la direction d’un organisme ou de la gestion des ressources humaines, l’excellence résulte d’une combinaison de qualités personnelles : la volonté sincère d’améliorer ce qui doit l’être, la capacité de se tourner vers les autres, de consulter, de demander un avis, ainsi qu’une préférence pour la collaboration et le travail d’équipe.

Peu importe les critères d’évaluation utilisés, et cela est en bonne partie attribuable aux leaders cités en exemple dans Dix postes difficiles, je dirais que nous faisons bonne figure.

Les leaders doivent aussi être des visionnaires. Ils doivent être capables d’entrevoir ce que nous réserve l’avenir, et ce que la fonction publique doit faire pour bien se positionner.

Chaque fois que j’en ai l’occasion, je souligne l’importance que revêt le renouvellement du milieu de travail et la place essentielle qu’il occupe dans l’établissement d’un cadre moderne et dynamique.

Les efforts déployés à cet égard nous permettront de préserver le niveau d’excellence que les Canadiens sont habitués de retrouver dans les services que nous leur offrons.

Et à une époque où le bassin de main-d’œuvre rétrécit et où s’accroît la concurrence qui s’exerce autour des candidats les plus doués, ces efforts nous donneront la possibilité de recruter et de maintenir en poste des professionnels hautement qualifiés qui nous aideront à relever les défis qui nous guettent en tant que nation.

Je suis heureux de pouvoir dire que le renouvellement de l’effectif de la fonction publique va bon train. J’en ai fait une de mes priorités dès mon arrivée.

À la lecture de Dix postes difficiles, il ne fait aucun doute que nous sommes en de bonnes mains. Le rapport confirme, en effet, que nous savons nous montrer flexibles, adaptables, attentifs aux besoins, et capables, même à court préavis, de travailler de façon horizontale.

Comme nous l’avons prouvé dans différents dossiers — le Plan d’action économique, l’aide humanitaire à fournir aux victimes du tremblement de terre en Haïti, l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 — nous excellons dans nos fonctions de conseillers et de responsables de la prestation des services, et nous administrons les ressources de la fonction publique de façon éclairée.

Lorsque la journée s’achève, nous éprouvons cette intense satisfaction que procure le travail accompli au service des Canadiens.

Comme je l’ai dit déjà, les capacités de leader sont à la fois innées et acquises. Il y a un leader qui sommeille en chacun de nous.

Le travail dans la fonction publique me plaît et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’y faire carrière.

C’est toujours pour moi un privilège et une source de grande motivation.

Le gouvernement du Canada est un milieu de travail des plus intéressants et des plus stimulants.

Je peux en témoigner, et c’est ce qui ressort aussi de ce nouveau rapport.

Les exigences vont continuer de s’intensifier, la chose est inévitable. C’est la raison pour laquelle nous devons toujours pouvoir nous tourner vers ceux et celles qui ont les qualités nécessaires pour occuper des postes aussi exigeants.

C’est avec impatience que j’attends la prochaine édition, consacrée au leadership dans la fonction publique et aux changements grâce auxquels nous avons pu relever les nouveaux défis, continuer de répondre aux besoins et poursuivre notre quête d’excellence.

Je vous remercie encore une fois de votre invitation.