Tome 2, Partie 1 : Navires en service

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INTRODUCTION

ORIGINES

À première vue la définition du mot « navire » semble tout à fait claire. En fait, elle ne l’est pas. La signification du mot a changé au cours des années, et son utilisation est plutôt compliquée au sein des Forces canadiennes.

Au tout début, un « navire » était un bâtiment équipé d’un beaupré et de trois à cinq mâts gréés en carré. Toutefois, le terme est maintenant utilisé pour décrire tout bâtiment à plusieurs ponts navigant en haute mer. Les plus petits bâtiments sont habituellement appelés « embarcations » ou « bateaux ». Les sous-marins, qui peuvent être aussi gros qu’un croiseur de la Seconde Guerre mondiale, ne sont jamais appelés « navires »; ils sont plus familièrement appelés « bateaux ». Les établissements côtiers de la marine, dont certains regroupent de nombreux édifices et personnes, ont été et continuent d’être « mis en service » comme des « navires », selon certaines restrictions, et sont quelquefois communément appelés « frégates ». Les « navires » ne flottent toutefois pas tous; et tout ce qui flotte n’est par pour autant un « navire ». Pour les novices, certaines définitions sont nécessaires.

LA « MISE EN SERVICE » DES BÂTIMENTS NAVALS

L’expression « en service » a vu le jour au temps des voiles et faisait référence au capitaine recevant un brevet pour mettre un des navires de Sa Majesté(e) (SM) en service. L’officier nommé capitaine d’un navire désarmé employait habituellement un bateau à rames pour se faire amener au navire ». Il rassemblait ensuite ses membres d’équipage, hissait sa flamme et le bon pavillon, et lisait son brevet à haute voix. À partir de ce moment, le navire était « en service ». Trente ans plus tard, en 1910, la Marine royale du Canada fut créée. Un navire armé fut défini comme « un navire mis en service pour Le Service canadien de la Marine de Sa Majesté conformément à un ordre de mise en service émis par le Ministre ». Aujourd’hui, un navire peut être défini comme « une unité constituée d’un bâtiment (navire) des Forces canadiennes, mis en service ou devant être mis en service ». Sous cette définition actuelle, quatre caractéristiques définissent un navire de guerre « en service » :

  1. le titre Navire canadien de Sa Majesté (NCSM);
  2. la flamme de mise en service;
  3. le pavillon de beaupré du Canada; et
  4. un équipage en uniforme de la Marine.

Lorsqu’un navire atteint la fin de son service, il est désarmé. Ce terme date de l’époque où les marins recevaient le salaire qui leur était dû lorsqu’ils mettaient le pied à terre. Le pavillon et la flamme du capitaine étaient descendus, et le navire était habituellement gardé en réserve. Pendant l’hiver, il était également normal de désarmer de plus petits bâtiments jusqu’au dégel printanier ou au prochain cycle d’entraînement de la réserve. Aujourd’hui, les Navires canadiens de Sa Majesté sont désarmés dans une des trois catégories suivantes : carénage ou conversion majeure, réserve ou élimination. L’expression « retrait du service » souvent entendue, cette expression provient d'autres pays et ne fait pas partie du patrimoine de la Marine du Canada.

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LE TITRE DE NAVIRE CANADIEN DE SA MAJESTÉ

À une certaine époque, les officiers et les équipages de la marine devaient être inscrits aux livres du navire pour les raisons de paie, d’administration et de discipline. Les pratiques en haute mer furent continuées à terre, alors que les premiers établissements sédentaires étaient souvent des navires épaves. Avec le temps, de moins en moins detâches administratives furont effectuées à bord, mais les règlements continuèrent d’exiger que le personnel appartienne à un « navire ». De tels arrangements étaient presque impossibles à cause de grands nombres de personnel. Suite à la pratique britannique, les établissements côtiers furent mis en service comme des navires indépendants pendant la Seconde Guerre mondiale; chacun avait un petit bateau servant de bâtiment flottant afin d’être conforme aux règlements. Toutefois, cette fiction fut presque immédiatement abandonnée sous la pression de la guerre. Les ordres d’après-guerre furent rédigés pour correspondre à la réalité des « navires » qui comprenaient des bâtiments de guerres et des établissements côtiers. Les organisations comme le Quartier général du Service naval à Ottawa, et celui du Commandant des Divisions navales à Hamilton furent donc mises en service comme des bâtiments à terre respectivement appelés NCSM Bytown et Patriot. L’unification de 1968 a donné lieu à un changement dans la pratique de mise en service d’établissements côtiers comme navires. « NCSM » est maintenant utilisés pour désigner des bâtiments et, pour des raisons de motivation et d’histoire, des divisions de la Réserve navale.

Les Corps royal canadien des cadets de la Marine sont autorisés à utiliser le titre « NCSM » ainsi qu’un cadre modifié d’insigne de navire (les feuilles d’érables sont rouges au lieu d'or, et les plaques nominatives sont de couleur or avec un lettrage noir). Lorsqu’un corps de cadet est nommé d’après un NCSM, l’élément du centre de l’insigne du corps de cadet est habituellement semblable à celui du navire. Les insignes des Corps royal canadien des cadets de la Marine sont désignés, autorisés et approuvés par la Ligue navale du Canada, qui ne fait pas partie des Forces canadiennes, et dont les insignes ne sont pas illustrés dans le présent manuel.

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DIVISIONS DE LA RÉSERVE NAVALE

La période de réorganisation de la Marine royale du Canada a commencé peu après la Première Guerre mondiale et s’est terminée en grande partie au début des années 1920. Cette réorganisation d’après-guerre a donné lieu à la démobilisation de tous les officiers et équipages jugés non essentiels, ce qui a entraîné la fermeture du Royal Naval College of Canada et le congédiement d’officiers en formation vers la fin de 1922. La force maritime permanente du Canada fut composée d’environ 400 membres de tous les grades affectés aux casernes maritimes de Halifax et de Esquimalt. Deux seuls navires furent conservés : le NCSM Patriot et le NCSM Patrician.

En 1922, en raison du déclin marqué du budget de la marine, le Chef d’état-major de la marine recommanda au gouvernement que des centres d’entraînement soient établis dans l’ensemble du Canada comme moyen rentable de production de marins qualifiés. La proposition fut acceptée avec peu de règlements étant donné qu’une « Force navale volontaire » avait déjà été autorisée par la Loi du service naval le 4 mai 1910. Ainsi, le 31 janvier 1923, les décrets no 139 et 140 du Conseil privé démantelèrent simultanément la Royal Navy Canadian Volunteer Reserve (créée en 1914), et formèrent la Canadian Naval Volunteer Reserve avec un effectif autorisé de 1000 membres. Le préfixe « Royal » fut attribué peu de temps après.

La Royal Canadian Naval Volunteer Reserve fut organisée en compagnies (100 membres de tout grade) ou demi-compagnies (50 membres de tout grade). De plus, en 1926, elle fut représentée dans chaque province en fonction de la population et des installations disponibles. En 1935, les compagnies furent rebaptisées « divisions » et le 1er novembre 1941, elles furent mises en services comme des NCSM. Un tableau simplifié explique les changements à la fin de la présente introduction.

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NOMS DES NAVIRES

Le baptême des navires constitue une tradition maritime consacrée. Les marins du monde ont conservé une grande affinité avec leurs navires, et en anglais, ils font référence à ces derniers par « elle ». On croit que cette coutume a évolué parce que les marins désiraient donner une personnalité vivante représentant leur loyauté, leur dévouement et leur service. Le nom d’un navire a souvent des connotations et références historiques et géographiques. Le sens ou la signification du nom influence l’insigne; par ailleurs, le choix d’un nom peut constituer la perpétuation d’honneurs de bataille et du patrimoine d’un « navire du même nom ayant autrefois existé ». (Bien que des bâtiments numérotés dans la centaine aient servi pendant la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre britannique, Sir Winston Churchill, a ordonné que les sous-marins numérotés de la Royal Navy soient baptisés. Il disait qu’il était difficile de demander à un homme de mourir pour un numéro.)

Avant la Seconde Guerre mondiale, la Marine royale du Canada avait peu de navires et ce n’était pas un problème de les baptiser. Au début, on utilisa les noms de la Royal Navy lorsque des bâtiments furent transférés au Canada; ce fut le cas pour les croiseurs Niobe et Rainbow, les premiers navires de guerre du Canada. Pendant l’entre-deux-guerre, toutefois, on commença à donner aux navires canadiens des noms canadiens ou des noms ayant des liens canadiens. La grande expansion causée par la Seconde Guerre mondiale a systématisé cette pratique.

Les noms des navires canadiens ont tendance à être choisis pour perpétuer les noms de navires s’étant distingués dans le passé ou pour nommer les bâtiments selon leur classe. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les noms de classe prédominaient à cause de leur grand nombre. On commença à baptiser les corvettes et les dragueurs de mines d’après des villes et villages canadiens ou des noms associés à ceux-ci, si le nom de la ville risquait d’être confondu avec un navire du même nom (les dragueurs de mines furent d’abord nommés d’après des baies, et les destroyers d’après des rivières et des tribus amérindiennes canadiennes). Les divisions de la Réserve furent baptisées différemment d’après le nom d’anciens navires, non inclus dans les Navy Lists, qui influençaient le secteur où la division était située. Ainsi, des noms comme Discovery (Vancouver) et Chatham (Prince Rupert), les navires du capitaine George Vancouver lors de son voyage dans le Nord-ouest du Pacifique, sont entrés dans la Marine royale du Canada. Certaines divisions ont été baptisées d’après des bâtiments commerciaux. Nonsuch (Edmonton), par exemple, était le nom d’un ketch de la marine marchande envoyé dans la baie d’Hudson en 1668 pour former plus tard la Compagnie de la Baie d’Hudson; York (Toronto), le nom d’une goélette de 66 tonnes, le premier bateau commercial britannique à naviguer sur le lac Ontario.

Après la guerre, cette politique fut confirmée lorsque les noms des navires de la Marine royale du Canada furent considérés pour une révision éventuelle. La révision n’eût jamais lieu, même si le NCSM Uganda fut rebaptisé Québec. Toutefois les facteurs pris en considérations dans la recommandation demeurent valides :

  1. chaque nom devrait être reconnu comme canadien, autant que possible;
  2. une représentation géographique pancanadienne est souhaitable;
  3. on devrait tenir compte des traditions établies; et
  4. il est normal de baptiser une classe de navires d’après le premier navire baptisé de la classe.

Depuis les tous débuts de la Marine royale du Canada jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, le souverain régnant tenait personnellement à approuver les noms de navire de ses marines. Plus récemment, l’approbation a été donnée par le ministre de la Défense nationale d’après les conseils du Chef d’état-major de la Défense et l’accord du Conseil privé.

Lorsque de nouveaux navires sont commandés, ils sont souvent baptisés avant d’être livrés. Pendant la Seconde Guerre mondiale en particulier, il était normal de voir les noms changer avant ou pendant la phase de construction. En général, les changements ou les échanges de noms découlaient de politiques locales. Toutefois, de nombreux changements furent effectués après avoir réalisé que le nom était déjà utilisé par d’autres marines ou lorsque l’on pensait que le nom était semblable au nom d’un bâtiment allié qui pourrait semer la confusion. Ces changements sont extrêmement bien expliqués dans le livre de David J. Freeman, Canadian Warship Names.

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L’INSIGNE OFFICIEL

Les navires portent des emblèmes et des figures depuis le début des temps pour s’identifier aux alliés et aux amis. Vers le dix-huitième siècle, la tradition a évolué à un tel point que les constructeurs de navires et les capitaines ont décoré leurs navires de figures de proues sculptées et peintes de façon élaborée. La marine canadienne a puisé dans ce patrimoine naval et dans les coutumes consacrées de la Royal Navy.

Bien que les dates exactes où les insignes furent portés pour la première fois par les navires de la Royal Navy demeurent inconnues, on croit que c’est à l’époque des figures de proues que les insignes de navires ont évolué. On sait que la Royal Navy a autorisé les premiers insignes « officiels » en décembre 1918. Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, les navires de la Marine royale du Canada portaient souvent des insignes non officiels désignés par les équipages. Ce n’est toutefois pas avant 1946 que les insignes officiels, soigneusement conçus conformément aux pratiques héraldiques, furent approuvés pour les navires canadiens mis en service. Dans de rares cas, des insignes furent approuvés pendant la construction ou l’essai en mer de navires qui furent ensuite vendus ou placés en réserve avant leur mise en service.

L’insigne fait partie intégrante de la vie quotidienne des marins qui le portent sur leur veste de combat, l’utilisent dans l’en-tête des lettres, sur les cartes de Noël et les invitations. Ils le mettent également bien en vue sur le tableau d’honneurs de bataille du navire, sur la bouée de sauvetage Kisby, et le tableau d’information. L’insigne peut également être affiché dans divers endroits du navire comme sur le passavant, au-dessus du capot et de la plage arrière, près de la passerelle d’embarquement.

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DEVISES

Les devises sont liées à l’art héraldique et ont les mêmes origines que les armoiries. Lorsqu’un chevalier peignait ses armoiries sur son bouclier et sur d’autres articles afin de s’identifier, les devises étaient utilisées comme cri de ralliement pour ses hommes. Le premier mot était habituellement le nom du chef précédé par « A », comme dans « Ahoy », mais avec le temps les devises furent utilisées pour exprimer des pensées, expressions et idéaux plus compliqués. Les devises des navires modernes expriment habituellement une aspiration comme DON DE DIEU FERAY VALOIR, la devise du NCSM Ville de Québec.

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COULEURS DE LIVRÉE

Chaque navire ayant un insigne autorisé possède également des couleurs de « livrée » officielles, habituellement celles du métal héraldique et de son insigne. Les couleurs d’un navire sont également reliées à l’art héraldique au même titre que les devises. Les hommes d’un chevalier portaient les « couleurs » du chevalier qu’ils servaient pour être reconnus sur les champs de batailles, au cas où ils devraient se rallier. Cette ancienne coutume existe toujours dans la marine par le biais de plaque nominative faisant partie de chaque insigne de navire. Le lecteur remarquera que la première couleur identifiée est celle utilisée pour le lettrage et la seconde couleur est celle du fond de la plaque.

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AFFILIATIONS

Une affiliation est un lien officiel entre deux unités canadiennes approuvées par le Chef d’état-major de la Défense. En général, les demandes d’affiliation sont approuvées lorsque : des liens et des relations interpersonnelles très fortes se sont développés entre les unités par le biais d’une participation combinée à des opérations ou des entraînements, d’un échange régulier de personnel pendant les exercices, des rencontres, parades et compétitions spéciales, etc; ou lorsqu’il y a un lien historique ou géographique entre les unités, ou encore que les unités ont une histoire, des traditions et des coutumes communes.

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HONNEURS DE BATAILLE

Tous les honneurs de batailles sont égaux et sont donc énumérés dans le tableau suivant, dans l’ordre chronologique dans lequel ils ont été remportés par les navires. Les honneurs de bataille montrés sont ceux remportés par des « navires du même nom » ayant déjà existé ou qui sont toujours en service. Ces honneurs servent à marquer la participation des navires dans des campagnes, et il n’est pas jugé nécessaire de répéter ce détail dans chaque note historique opérationnelle du tableau.

Les honneurs de bataille remportés par les navires canadiens peuven être perpétués. Toutefois, lorsque les honneurs de bataille officiels furent alloués pour la première fois dans les années 1950, la Marine royale du Canada a souscrit à une liste des honneurs de bataille du Commonwealth fondée sur la perpétuation commune d’anciens noms de navires. Par exemple, bien que le NCSM Unicorn de la Réserve navale de Saskatoon (Saskatchewan) ait été baptisé d’après un navire de guerre Danois envoyé pour explorer la baie d’Hudson en 1619, son nom lui a permis d’hériter des honneurs de bataille des Unicorn du service britannique précédent, allant de « l’Armada 1588 » à la « Corée 1950-1953 » (ce dernier honneur remporté par un porte-avions de la Royal Navy ayant existé en même temps que la division de la réserve). Seuls les navires mis en service avant l’unification ont conservé les honneurs de bataille du Commonwealth, par droit de service continu à partir de la Marine royale du Canada. Pour cette raison, les tableaux suivants ne mentionnent pas les honneurs de batailles non canadiens des navires qui ont été désarmés. Le patrimoine britannique constitue toujours une fière partie de notre tradition, mais de concert avec toutes les autres unités des Forces canadiennes, les nouvelles constructions perpétuent seulement les actes et honneurs remportés par les Canadiens sur l’ordre de bataille du Canada.

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LIGNÉES

La durée de vie physique d’une coque est limitée, et il est inévitable que les navires soient éventuellement désarmés pour être liquidés. Il ne peut donc pas y avoir de lignées familiales continues semblables à celles des régiments de l’armée, à l’exception des divisions navales qui sont des établissements côtiers. Les noms des navires constituent cependant un moyen de perpétuer l’histoire et les honneurs des navires canadiens qui ont disparus dans le passé.

Un navire qui n’a pas le nom exact d’un ancien bâtiment (sans les accents grammaticaux) n’est pas considéré comme un « navire du même nom » et ne peut donc pas perpétuer l’histoire de l’ancien navire. Par exemple, les NCSM Saint John et St. John, et les NCSM Quebec et Ville de Québec ne sont pas considérés comme étant de la même lignée. Il est possible d’avoir des navires du même nom fondés sur des événements, des personnages ou des caractères géographiques différents, ou sur des homonymes. Un exemple serait le NCSM Ottawa actuel baptisé d’après la ville, alors que le Ottawa mis en service pendant la Seconde Guerre mondiale fut baptisé d’après la rivière. Dans ces exemples, il n’y a aucun impact sur le droit de perpétuation. Bien que les divisions de la Réserve navale, par leur nature, aient les lignées les plus longues, ces dernières cessent lorsque la division de réserve est rebaptisée. Un exemple serait le NCSM Montréal qui fut rebaptisé NCSM Donnacona en 1943.

Le sort ultérieur des navires canadiens mis en services est diversifié : vente pour la ferraille, vente pour les services commerciaux, transfert ou vente à des marines alliées, submersion pour servir de brise-mer ou de site de plongée, ou service auxiliaire au sein de la Marine royale du Canada ou des Forces canadiennes. Pour les lecteurs intéressés, les livres suivants constituent d’excellentes sources d’information : The Ships of Canada's Naval Forces 1910-1993 de Ken Macpherson et John Burgess, Ships of the Royal Navy de J.J. Colledge ou Jane's Fighting Ships.

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HISTORIQUE OPÉRATIONNEL

Les notes des tableaux de lignées ne donnent qu’un bref aperçu de l’historique opérationnel de chaque navire. Le terme « opérationnel » ne s’applique donc qu’aux activités s’étant déroulées pendant la guerre. Le service en temps de paix n’est pas résumé, y compris le service outre-mer avec l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord ou la défense continentale faisant partie du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord. Pour plus de renseignements sur l’histoire d’un navire, consultez le volume de l’histoire de la marine canadienne pertinent au navire.

Les honneurs de bataille inscrits dans les tableaux servent de notes sur la participation des navires à des campagnes, et il n’est pas jugé nécessaire de répéter ce détail dans chaque note d’historique opérationnel.

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NOTES EN BAS DE PAGE

Les abréviations suivantes sont utilisées dans les notes en bas de page des lignées :

  1. AN – Archives nationales du Canada
  2. DMO – Décret ministériel d'organisation
  3. DRP – Dossier de référence permanent
  4. FDN – Fiche des déplacements du navire
  5. GE – Groupement d’enregistrement
  6. ONC – Ordre de la Marine canadienne
  7. OOFC – Ordonnance d'organisation des Forcescanadiennes
  8. QGDN – Quartier général de la Défense nationale
  9. RHA – Rapport historique annuel
  10. SHM – Section historique de la Marine

Toute la documentation non publiée a été extraite de la collection de la Direction Histoire et patrimoine et des Archives nationales du Canada. Cette dernière est citée comme ayant été extraite d’une section particulière des Archives nationales du Canada. Toute la documentation extraite de la collection de documents, des Kardex ou des dossiers de référence permanents de la Direction Histoire et patrimoine, est citée en conséquence. Tout autre documentation provient des dossiers de la Section du patrimoine. Lorsque le nom d’un navire est suivi d’un adjectif numéral, le numéro indique que le bâtiment est le premier, second, etc. du nom. Le numéro ne sert pas à marquer le nom autorisé du bâtiment.

Navires en service