Les réponses à ce formulaire sont données sur une base volontaire. Nous recueillons ces renseignements personnels en vue de répondre à vos demandes et commentaires et d'améliorer notre série de produits et de services Internet. Vos réponses sont protégées en vertu des dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et seront conservées dans le
répertoire des renseignements personnels ordinaires Communications publiques(POU 914) pendant la période qui y est indiquée. La Loi vous donne le droit de consulter ou corriger vos renseignements personnels. Si vous désirez plus d'information à ce propos, veuillez communiquer avec notre
coordonnateur de la protection des renseignements personnels.
La transmission de ces renseignements facultatifs n'est pas protégée. Vous ne devriez donc pas inclure de renseignements personnels de nature délicate, comme votre numéro d'assurance sociale, dans votre message.
Santé Canada, en collaboration avec Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, aide les Premières nations vivant au sud du 60e parallèle à s'assurer de la salubrité de l'eau potable dans leurs communautés.
Depuis plus de 50 ans, Santé Canada fournit des services de santé environnementale et publique aux communautés des Premières nations par le biais de son Programme de santé environnementale et publique. Dans le cadre de ce programme, le Ministère surveille la qualité de l'eau potable et conseille à cet égard les communautés des Premières nations et Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Santé Canada mène également des activités relatives au traitement des eaux usées, notamment des inspections sanitaires et des initiatives de sensibilisation du public, dans les communautés des Premières nations.
Au Canada, dans les réserves des Premières nations situées au sud du 60e parallèle, la responsabilité de garantir la salubrité de l'eau potable est partagée entre les communautés des Premières nations et le gouvernement fédéral.
Le chef et le conseil sont responsables de la planification et du développement des immobilisations nécessaires pour répondre aux besoins de la communauté, notamment l'approvisionnement en eau potable. L'exploitation quotidienne des réseaux d'aqueduc et d'égout dans les réserves, y compris le prélèvement d'échantillons et les analyses de la qualité de l'eau potable, leur incombent également.
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC) offre des fonds pour l'approvisionnement en eau et l'infrastructure connexe, notamment pour la construction, la modernisation, l'exploitation et l'entretien des installations de traitement de l'eau dans les réserves. Le Ministère offre aussi un soutien financier à des fins de formation et de délivrance de certificats aux opérateurs de ces installations.
Santé Canada veille à ce que des programmes de surveillance de la qualité de l'eau potable soient en place dans les communautés des Premières nations au sud du 60e parallèle. Santé Canada a également collaboré avec les provinces et les territoires au cours des 30 dernières années afin d'établir les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada.
Environnement Canada élabore des normes, des lignes directrices et/ou des protocoles pour les réseaux d'égout situés sur des terres fédérales ou autochtones selon la définition de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999), donne des conseils et offre son expertise technique en matière de dispositions législatives. Conformément à la
Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations et en partenariat avec Santé Canada et Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, Environnement Canada élabore des éléments d'orientation visant à développer la capacité des Premières nations de mener leurs propres évaluations de leurs sources d'approvisionnement en eau, d'en assurer la surveillance, de préparer et de mettre en oeuvre des plans de protection, et de gérer l'eau d'une façon durable.
Il incombe aux gouvernements territoriaux de veiller à la salubrité de l'eau potable de toutes les communautés de leur territoire respectif, y compris les collectivités des Premières nations et les collectivités inuites.
La responsabilité de la surveillance de la qualité de l'eau potable et de l'émission d'avis d'ébullition de l'eau relève des gouvernements territoriaux et d'Affaires autochtones et Développement du Nord Canada. Les programmes de santé environnementale et publique et de surveillance ont été transférés quand le gouvernement fédéral a délégué certains services de santé au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest en 1988, au gouvernement territorial du Yukon en 1997 et au Nunavut en 1999.
Après la délégation de pouvoirs au gouvernement territorial du Yukon en 1997, Santé Canada a continué d'octroyer des fonds à ce gouvernement pour la fourniture de trousses d'analyse de l'eau potable aux communautés des Premières nations du Yukon.
Sur demande, Santé Canada, par le biais de la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, offre son aide scientifique et son expertise aux gouvernements territoriaux.
Dans le cadre du Programme sur la qualité de l'eau potable, Santé Canada travaille en partenariat avec plus de 600 communautés des Premières nations du Canada au sud du 60e parallèle, afin d'assurer la surveillance de l'eau potable conformément aux Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada.
Santé Canada travaille avec les collectivités des Premières nations et accorde des fonds aux chefs et aux conseils pour la surveillance de l'eau potable par le biais de son Programme de surveillance de la qualité de l'eau potable dans les communautés.
Ce programme présente l'avantage majeur de permettre aux communautés des Premières nations où il est difficile, voire impossible, d'analyser les échantillons d'eau potable en vue de déceler la présence de contaminants microbiologiques sur une base régulière et/ou de faire parvenir les échantillons d'eau potable à temps à un laboratoire.
Santé Canada assure la formation des contrôleurs communautaires de la qualité de l'eau potable afin qu'ils soient en mesure de prélever et d'analyser des échantillons d'eau potable pour y déceler la présence de contaminants bactériologiques, à titre de dernière vérification de la qualité globale de l'eau potable au robinet.
Si une communauté n'a pas accès aux services d'un contrôleur communautaire de la qualité de l'eau potable (CCQEP), un agent d'hygiène du milieu (AHM), un inspecteur certifié en santé publique, un inspecteur agréé en santé publique à l'emploi de Santé Canada ou des intervenants des Premières nations prélèveront des échantillons et analyseront la qualité de l'eau potable, avec l'autorisation de la communauté.
Les agents d'hygiène du milieu analysent la qualité de l'eau potable pour y déceler la présence de contaminants chimiques, physiques et radiologiques et veiller à l'assurance et au contrôle de la qualité.
Les AHM examinent et interprètent les résultats des analyses et diffusent ces résultats aux communautés des Premières nations. De plus, Santé Canada évalue, dans une optique de santé publique, les plans de construction ou de rénovation des stations de traitement d'eau, et aide sur demande les Premières nations relativement à l'emplacement des fosses septiques individuelles.
Dans les communautés des Premières nations qui ont fait l'objet d'un transfert des programmes de santé environnementale et publique, la surveillance de la qualité de l'eau potable incombe aux intervenants des Premières nations.
Santé Canada a conçu la Trousse à outils concernant les puits individuels pour les Premières nations qui contient des documents de sensibilisation du public qui sont destinés aux résidents des communautés des Premières nations dont l'eau potable provient d'un puits individuel ou d'un puits ayant moins de cinq raccordements. Ces documents comprennent une liste de vérification contenant les étapes qu'il faut suivre pour inspecter visuellement et entretenir un puits et pour éviter sa contamination. Santé Canada fournit aussi des services gratuits d'analyse bactériologique des puits aux résidents qui en font la demande.
Grâce à ces services, les utilisateurs de puits des Premières nations peuvent demander deux fois par an un échantillonnage et une analyse bactériologique de l'eau de leur puits.
Si, à la suite de l'examen et de l'interprétation des résultats des analyses de la qualité de l'eau potable, l'agent d'hygiène du milieu juge la qualité de l'eau insatisfaisante, il communique immédiatement ses recommandations au chef et au conseil (par exemple, l'émission d'un avis d'ébullition de l'eau), afin qu'ils prennent les mesures appropriées.
Santé Canada aide les Premières nations en ce qui a trait au prélèvement d'échantillons et aux analyses complémentaires visant à identifier la source du problème et présente ses recommandations au chef et au conseil pour corriger la situation et, dans certains cas, aux partenaires fédéraux tels Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC). Si on juge que le problème constitue un danger immédiat pour la santé et la sécurité de la collectivité, il incombe au chef et au conseil de prendre les mesures qui s'imposent pour protéger les résidents.
Santé Canada a conçu la Trousse à outils concernant les avis sur la qualité de l'eau pour les Premières nations qui présente des renseignements de base sur l'émission et l'annulation des avis sur la qualité de l'eau dans les réserves. Elle a pour but d'aider les Premières nations à renseigner leurs collectivités sur l'utilisation de l'eau s'il se produit un problème avec l'eau du robinet. De plus, Santé Canada a élaboré la Procédure ayant trait aux avis concernant la qualité de l'eau potable dans les communautés des Premières nations au sud du 60e parallèle pour fournir des éléments d'orientation au chef, au conseil et aux autres intervenants concernés sur la manière de bien gérer les causes sous-jacentes de l'émission d'un tel avis.
Avant 2001, Santé Canada investissait 5 millions de dollars par année dans son Programme sur la qualité de l'eau potable pour les communautés des Premières nations. D'avril 2001 à mars 2003, Santé Canada a investi une somme additionnelle de 5 millions de dollars afin de protéger et d'améliorer la qualité de l'eau potable dans les réserves.
Dans le budget de 2003, le gouvernement a annoncé une somme de 600 millions de dollars répartis sur cinq ans pour la mise en application de la Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations. Cette stratégie élaborée par Affaires autochtones et Développement du Nord Canada et Santé Canada vise à assurer la salubrité de l'approvisionnement en eau dans les communautés des Premières nations de 2003 à 2008 :
Dans le but de poursuivre sur cette lancée et d'améliorer l'accès à de l'eau salubre chez les Premières nations, le budget de 2008 et le budget de 2012 prévoyaient chacun un investissement de 330,8 millions de dollars (dont 54 millions de dollars pour Santé Canada) au cours des deux années subséquentes dans le cadre du Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations (Plan d'action pour l'eau). Le Plan d'action économique de 2012 a étendu le Plan d'action pour l'eau de 2010 jusqu'en mars 2014.
Pour Santé Canada, les ressources allouées dans le cadre du Plan d'action pour l'eau sont destinées aux fins suivantes : améliorer le programme actuel de surveillance de la qualité de l'eau potable et examiner les propositions de projet sur les systèmes d'aqueduc et d'égout, élaborer un programme national sur le traitement des eaux usées, élaborer des procédures pour faire face aux menaces de maladies d'origine hydrique dans les réserves, produire des outils de sensibilisation et d'éducation du public, améliorer le programme national de surveillance en matière d'assurance/de contrôle de la qualité et élaborer une stratégie de recrutement et de maintien en poste des agents d'hygiène du milieu, qui forment les contrôleurs communautaires de la qualité de l'eau potable.
Le Plan d'action pour l'eau prévoit aussi des fonds pour les consultations avec les Premières nations et les représentants des gouvernements provinciaux et territoriaux sur l'élaboration d'un cadre législatif relatif à l'approvisionnement en eau et aux eaux usées dans les communautés des Premières nations. À ce sujet, Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC), en partenariat avec Santé Canada, examinera la possibilité d'incorporer par renvoi les lois et règlements provinciaux/territoriaux sur l'eau potable et les eaux usées dans un cadre législatif fédéral.
Depuis 2003, Santé Canada a amélioré sa propre capacité et celle des Premières nations de prélever des échantillons au robinet et d'analyser la qualité de l'eau potable dans une perspective de santé publique. La Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations a permis d'augmenter de manière importante autant le nombre d'agents d'hygiène du milieu chargés de surveiller la qualité de l'eau potable que le nombre de communautés qui ont accès à un contrôleur communautaire de la qualité de l'eau potable qualifié. Dans tous les secteurs faisant l'objet d'une surveillance - contaminants chimiques et bactériologiques et leur analyse -, on a constaté une amélioration des résultats mesurables.
Santé Canada a aussi créé des outils de communication sur la qualité de l'eau potable, notamment les suivants :
Les agents d'hygiène du milieu recommandent au chef et au conseil d'émettre ou d'annuler un avis concernant la qualité de l'eau potable et, si besoin est, de prendre les mesures correctives nécessaires. Les avis concernant la qualité de l'eau potable sont de deux types :
Notons que les avis d'ébullition de l'eau émis en vertu de lois provinciales sont courants dans les petites collectivités éloignées partout au Canada.
Les agents d'hygiène du milieu recommandent aux chefs et aux conseils l'émission ou l'annulation d'un avis concernant la qualité de l'eau potable et, au besoin, les mesures correctives qui s'imposent.
L'émission de l'avis concernant la qualité de l'eau potable incombe au chef et au conseil de la collectivité touchée. Le chef et le conseil sont également responsables de faire le nécessaire pour transmettre les avis concernant la qualité de l'eau potable aux résidents et aux autres intervenants et de se pencher sur le problème.
Santé Canada, Affaires autochtones et Développement du Nord Canada et d'autres intervenants peuvent fournir leurs conseils et leur aide. L'avis d'interdiction de boire l'eau est émis par un médecin en vertu de la Loi sur la santé publique de la province.
Santé Canada travaille également de concert avec les dirigeants des Premières nations afin d'aider les collectivités à mieux comprendre les avis d'ébullition de l'eau, à bien réagir à ces avis et à s'attaquer aux problèmes qui en découlent.
Santé Canada peut recommander l'émission d'un avis d'ébullition de l'eau pour l'une ou l'autre des raisons suivantes :
Ces conditions peuvent exister pour diverses raisons, y compris :
Le nombre de collectivités des Premières nations qui sont visées par un avis concernant la qualité de l'eau potable dans tout le Canada varie, puisque la qualité de l'eau n'est pas toujours la même.
Il y a diverses raisons pour lesquelles des avis d'ébullition de l'eau à long terme sont en vigueur dans nombre de collectivités des Premières nations. Beaucoup des collectivités des Premières nations sont aux prises avec les mêmes problèmes que d'autres petites collectivités éloignées et isolées en ce qui concerne la qualité de l'eau potable, notamment la difficulté de recruter et de maintenir en poste des opérateurs de station de traitement d'eau qualifiés. La modernisation ou le remplacement des installations de traitement de l'eau d'une communauté peut nécessiter quelques années, et un avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable devrait être en vigueur jusqu'à ce que les travaux soient terminés.
Notons que les avis concernant la qualité de l'eau potable sont émis par les gouvernements provinciaux/territoriaux dans nombre de collectivités des Premières nations partout au Canada et qu'ils sont particulièrement importants dans les petites collectivités éloignées et/ou isolées.
La Procédure ayant trait aux avis concernant la qualité de l'eau potable dans les communautés des Premières nations au sud du 60e parallèle vise à aider les chefs et les conseils à aborder les problèmes qui entraînent l'émission d'avis concernant la qualité de l'eau potable.
Le document précise les étapes à suivre afin que les chefs et les conseils interviennent dans des délais appropriés, de façon à ce que les avis concernant la qualité de l'eau soient levés dès que possible.
Les eaux usées, aussi appelées eaux d'égout, sont potentiellement nocives pour l'homme, car elles peuvent propager des maladies et polluer les eaux de surface et les sources souterraines. Le Programme de santé environnementale et publique cerne les dangers existants et potentiels associés à l'élimination des eaux usées, afin de prévenir et de réduire les risques pour la santé publique. Les activités du Programme sont axées sur les installations communautaires de traitement des eaux usées et sur les systèmes autonomes d'élimination des eaux usées.
Voici les activités associées à l'élimination des eaux usées que le Programme de santé environnementale et publique offre dans les communautés des Premières nations :
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'entretien de votre système d'assainissement autonome des eaux usées, consultez le feuillet d'information sur les installations septiques de la Société canadienne d'hypothèques et de logement.