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Santé des Premières nations et des Inuits

ARCHIVÉE - Indicateurs de santé comparables des Premières nations

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Janvier 2005

L' Accord de février 2003 des premiers ministres sur le renouvellement des soins de santé enjoignait au ministre de la Santé de poursuivre l'élaboration d'indicateurs de santé pour compléter le travail déjà fait sur les rapports concernant les indicateurs comparables.

Ces travaux ont débouché sur l'établissement de 70 indicateurs qui portent sur de nombreux thèmes et secteurs prioritaires mentionnés dans l'Accord. Ces indicateurs ont été élaborés par un groupe de travail technique sur les rapports de rendement (GTTRR) réunissant les divers secteurs de compétence, et avec l'aide de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) et de Statistique Canada.

Le rapport fédéral sur les indicateurs comparables (Les canadiens et les canadiennes en santé : Rapport fédéral sur les indicateurs comparables de la santé 2006) se concentre sur la présentation de 18 indicateurs de santé sélectionnés sur une liste totale de 70. La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) s'est penchée sur 10 indicateurs dans ce rapport.

L'information qui suit présente les données sur les indicateurs de santé des Premières nations qui ne sont pas mentionnées dans le rapport. Les données sur les Premières nations pour ces indicateurs ont été obtenues à partir de diverses sources, et les détails sur la source des données et leurs limites sont présentés pour chaque indicateur.

Ceux qui désirent comparer ces données avec les statistiques nationales peuvent le faire à Le lien suivant vous amène à une autre site Web  Indicateurs de la santé comparables -- Canada, provinces et territoires. Notez que parfois, les données relatives aux Premières nations ne sont pas identiques à celles de la définition du groupe de travail technique. Le cas échéant, il est impossible de comparer les données du présent document à celles du rapport sur les Indicateurs de la santé comparables.

Soins de santé primaires

Statistiques de l'état civil

Maladies transmissibles à déclaration obligatoire

Soins de santé primaires

Proportion de la population qui dit avoir un médecin de famille régulier

En 2002, 76 % des membres des Premières nations vivant dans les réserves ont dit avoir un médecin régulier.

Source : Organisation nationale de la santé autochtone, Ce que les Premières Nations pensent de leur santé et de leurs soins de santé, 2004. Ces données sont tirées d'un sondage téléphonique effectué pour le compte de l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA). La question peut ne pas correspondre aux précisions du Groupe de travail technique sur les rapports de rendement, mais porte sur des questions semblables. Voir l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA) pour de plus amples renseignements sur le sondage.

Proportion de la population féminine de 18 à 69 ans qui a subi au moins un test de PAP au cours des trois années précédentes

En 2002, 50 % des femmes appartenant aux Premières nations vivant dans les réserves ont dit avoir subi un test PAP au cours des 12 derniers mois.

Source : Organisation nationale de la santé autochtone, Ce que les Premières Nations pensent de leur santé et de leurs soins de santé, 2004. Ces données sont tirées d'un sondage téléphonique effectué pour le compte de l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA). La question peut ne pas correspondre aux précisions du Groupe de travail technique sur les rapports de rendement, mais porte sur des questions semblables. Voir l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA) pour de plus amples renseignements sur le sondage.

Proportion de femmes de 50 à 69 ans qui ont obtenu une mammographie au cours des deux années précédentes

En 2002, 22 % des femmes appartenant aux Premières nations vivant dans les réserves ont dit avoir subi une mammographie au cours des 12 derniers mois.

Source : Organisation nationale de la santé autochtone, Ce que les Premières Nations pensent de leur santé et de leurs soins de santé, 2004.Ces données sont tirées d'un sondage téléphonique effectué pour le compte de l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA). La question peut ne pas correspondre aux précisions du Groupe de travail technique sur les rapports de rendement, mais porte sur des questions semblables. Voir l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA) pour de plus amples renseignements sur le sondage.

Espérance de vie de l'ensemble de la population

En 2000, on a estimé que l'espérance de vie à la naissance des Indiens membres des Premières nations était de 68,9 ans pour les hommes et de 76,6 ans pour les femmes. Ces chiffres montrent un écart de 8,1 ans et de 5,5 ans respectivement par rapport à l'espérance de vie de la population canadienne en 2001.

L'espérance de vie des Premières nations est calculée par Affaires indiennes et du Nord Canada avec les données tirées du Registre des Indiens.

Espérance de vie à la naissance selon le sexe, Indiens inscrits, Canada, 1980, 1990 et 2000

Source : Affaires indiennes et du Nord Canada, 2001, Données ministérielles de base 2001, produit n° R12-7/2000F au catalogue.

Statistiques de l'état civil

Les statistiques de l'état civil sont tirées des certificats de naissance et de décès, qui sont transmis au Bureau du registraire général des statistiques de l'état civil provincial ou territorial. Les bureaux régionaux de la DGSPNI de Santé Canada recueillent ces données dans chacune des quatre provinces de l'Ouest Les données de la Colombie-Britannique et de l'Alberta incluent les membres des Premières nations qui vivent dans les réserves ou à l'extérieur.

Les bureaux régionaux des provinces de l'Atlantique, de l'Ontario et du Québec n'ont pas de liens officiels avec les bureaux provinciaux du registre des statistiques de l'état civil. Les bureaux régionaux de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits obtiennent les données sur l'état civil auprès des collectivités. Dans la majorité des cas, c'est le personnel infirmier en santé communautaire qui transmet les rapports aux bureaux régionaux.

La couverture estimative des collectivités varie entre 90 % dans la région de l'Atlantique et un peu moins de 50 % dans la région du Québec. Le Nunavut élabore actuellement un système sur les statistiques de l'état civil. Présentement, le Nunavut n'a pu transmettre de données se rapportant uniquement aux Inuits.

Le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest transmettent leurs statistiques de l'état civil par l'intermédiaire de Statistique Canada, et ce, pour l'ensemble de leurs territoires. Ils ne sont donc pas en mesure de fournir des données ne portant que sur les Premières nations et les Inuits.

Insuffisance de poids à la naissance

Proportion de naissances vivantes (poids à la naissance connu) moins de 2 500 grammes, incluant les naissances de moins de 500 grammes.

En 2000, 4,7 % des enfants nés chez les Premières nations avaient un faible poids à la naissance, comparativement à 5,5 % pour l'ensemble du Canada en 2001. Selon les données recueillies précédemment par la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits pour la période de 1989 à 1993, le taux de faible poids à la naissance a varié entre 3 % et 5 % environ, et on semble observer une tendance à une hausse de poids au cours des dernières années.

Les Premières nations dans les réserves comprenne la population à l'extérieur des réserves de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits; Santé Canada, 2000.

Taux de mortalité nomalisé selon l'âge, par cancer du poumon, cancer de la prostate, cancer du sein, cancer colorectal, infarctus aigu du myocarde (IAM) et par accident vasculaire cérébral (AVC)

Le nombre de décès observés au sein d'une population, divisé par le nombre d'habitants. Le taux est standardisé selon l'âge pour rendre compte des différences de répartition par âge entre les populations.

À l'exception du cancer de la prostate, le taux de mortalité par cancer dans les Premières nations est moins élevé que celui de la population canadienne générale. Le taux d'infarctus du myocarde chez les Premières nations est environ 20 % supérieur au taux dans la population canadienne générale, et le taux d'AVC chez les Premières nations est presque deux fois plus élevé que dans la population canadienne générale.

Les taux sont normalisés par rapport à la population du Canada en 1991.

Taux de mortalité choisis, Premières nations dans les réserves (2000) et Canada (2001)

Note: Les Premières nations dans les réserves comprennent la population à l'extérieur des réserves de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits; Statistique Canada, dossiers des Statistiques de l'état civil, Bases de données sur les naissances et les décès et Division de la démographie.

Années potentielles de vie perdue dues au suicide et aux blessures accidentelles

Les années potentielles de vie perdue (APVP) sont le nombre d'années de vie « perdues » lorsqu'une personne meurt « prématurément » d'une cause quelconque, c'est-à-dire avant l'âge de 75 ans. Par exemple, une personne qui se suicide à 25 ans a perdu 50 années potentielles de vie.

En 2000, les suicides ont représenté environ 1 079,91 années potentielles de vie perdue (APVP) pour 100 000 membres des Premières nations du Canada , un taux qui est presque trois fois plus élevé que l'ensemble du Canada en 2001.

À 2 571,7 APVP par tranche de 100 000 personnes, les blessures accidentelles contribuent en grande partie à la mortalité prématurée dans les Premières nations. Ceci représente un APVP qui est presque quatre fois et demi plus élevé que l'ensemble du Canada en 2001. Tant pour les blessures accidentelles que pour les suicides, une plus grande proportion des morts prématurées touche les hommes que les femmes.

Les Premières nations dans les réserves comprennent la population à l'extérieur des réserves de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

Années potentielles de vie perdues (APVP) dues aux Suicide et blessures non intentionnelles, Premières nations dans les réserves, 2000

Note: Les Premières nations dans les réserves comprennent la population à l'extérieur des réserves de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

Années potentielles de vie perdues (APVP) dues aux Suicide et blessures non intentionnelles, Premières nations dans les réserves, répartition combinée et selon le sexe, 2000
taux pour 100 000 habitants

  Blessures non intentionnelles Suicide
Population totale 2,571.7 1,096.2
Hommes 3,376.2 1,517.9
Femmes 1,688.7 633.3

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

Maladies transmissibles à déclaration obligatoire

Les maladies à déclaration obligatoire sont celles qui doivent, conformément aux lois fédérale et (ou) provinciales, être signalées par les médecins aux autorités de la santé publique. La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits reçoit des données sur les maladies à déclaration obligatoire de ses bureaux régionaux, qui utilisent diverses méthodes de collecte des données.

Au Manitoba, où Santé Manitoba est la principale source d'information sur les maladies à déclaration obligatoire pour les Premières nations, le Ministère communique avec le bureau régional lorsque le suivi d'une personne est nécessaire. Certains des cas de maladie à déclaration obligatoire qui surviennent dans les communautés des Premières nations ne sont pas communiqués au bureau régional.

Les bureaux de la Région de l'Ontario et de la Région de l'Alberta envoient également les données sur les maladies (transmissibles) à déclaration obligatoire aux autorités régionales et provinciales compétentes. En ce qui concerne la tuberculose et le VIH/sida, les données sont regroupées à Santé Canada.

Le bureau de la Région du Pacifique de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits n'a pas été en mesure de déclarer l'information relative aux cas de maladies transmissibles survenus dans les réserves en 2000, et il n'est pas inclus dans les taux nationaux.

Les taux de maladies transmissibles peuvent varier d'une année à l'autre, car nombre des cas surviennent lors de poussées régionales. En attendant que des données de plusieurs années soient disponibles pour la comparaison des tendances temporelles, l'interprétation de ces chiffres est difficile, compte tenu des écarts considérables des taux de maladies à déclaration obligatoire observés au fil du temps. De plus, étant donné les informations incomplètes sur les Premières nations dans l'ensemble du Canada, on doit supposer que dans une certaine mesure, le nombre de cas déclarés est inférieur à la réalité.

Taux d'incidence de la rougeole

Aucun cas de rougeole n'a été signalé à la DGSPNI en 2000.

Les chiffres pour la Région Pacifique ne sont pas compris dans les taux.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

Taux d'incidence de la maladie invasive due à Haemophilus influenzae type b (Hib)

Aucun cas de Haemophilus influenzae b n'a été signalé à la DGSPNI pour 2000.

Les chiffres pour la Région Pacifique ne sont pas compris dans les taux.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

Taux d'incidence de l'infection à E. coli producteur de vérotoxine

En 2000, le taux d'infection à Escherichia coli producteur de vérotoxine était 2,6 cas par 100 000 habitants.

Les chiffres pour la Région Pacifique ne sont pas compris dans les taux.

Source : Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

Taux d'incidence de la tuberculose

En 2000, le taux de tuberculose normalisé selon l'age était 34,0 cas par 100 000 habitants.

Les taux de tuberculose normalisés selon l'âge chez les Premières nations sont demeurés de 6 à 11 fois supérieurs à ceux de la population canadienne au cours des années 1990. Le taux chez les Premières nations en 2000 était en partie attribuable à d'importantes éclosions dans plusieurs régions plutôt qu'à un taux global élevé.

Le taux est normalisé pour la population canadienne de 1996.
Le calcul de taux ne comprend pas les données du Québec.

Source : Santé Canada, 2001, La tuberculose dans les communautés des Premières nations, 1999, Ottawa.

Taux d'incidence de la chlamydiose génitale

Le taux de cas déclarés de chlamydia génitale en 2000 était très élevé chez les Premières nations, soit 1 071,5 cas pour 100 000 habitants. Ceci représente un taux qui est presque six fois plus élevé que l'ensemble du Canada en 2001, 178,9 cas pour 100,000 habitants. Affichant un taux de 6 572,2 cas pour 100 000 habitants, les taux chez les femmes de 15 à 24 ans représentaient 53,5 % des cas pour lesquels l'âge et le sexe étaient connus.

Les groupes d'age comprennent les hommes et les femmes combinés.

Taux de cas de chlamydia génital déclarés, selon le sexe et l'âge, Premières nations dans les reserves, 2000

Source :Santé Canada, statistiques internes de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits; Santé Canada.

Proportion de nouveaux cas signalés d'infection à VIH

Le terme autochtones comprend les Premières nations, les Inuits et les Métis.
Syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA)

La proportion de cas de SIDA chez les Autochtones a grimpé, passant de 1,7 % de l'ensemble des cas au Canada en 1992 à 7,2 % en 2001. Il convient de noter que l'appartenance ethnique n'est pas indiquée sur tous les formulaires de déclaration du VIH/SIDA, ce qui a une incidence sur les résultats déclarés.

L'appartenance à un groupe autochtone (Premières nations, Inuits ou Métis) est indiquée sur la plupart des formulaires de déclaration de VIH/sida. Grâce à ces formulaires, nous pouvons déterminer le pourcentage d'Autochtones parmi les personnes diagnostiquées. Le graphique suivant montre le nombre de nouveaux cas de sida chez les Autochtones (Premières nations, Inuits ou Métis), et le pourcentage qu'ils représentent par rapport à tous les cas, de 1992 à 2001.

Nombre annuel et pourcentage de cas de SIDA chez les Autochtones, ajusté en fonction des retards dans la déclaration, Canada, de 1992 à 2001

Source : Santé Canada, avril 2002, L'infection à VIH et le sida chez les Autochtones du Canada : un problème persistant, Actualités en épidémiologie VIH/sida, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Direction générale de la santé de la population et de la santé publique.

Voir Le lien suivant vous amène à une autre site Web Rapport d'étape sur le VIH/sida et les populations distinctes : Autochtones pour plus de renseignements sur les limites de la surveillance épidémiologique du VIH/sida et sur l'identification des cas dans les collectivités autochtones.

Pour plus d'informations sur les données des Premières nations, visitez la page profil statistique de la santé des Premières nations au Canada pour obtenir des précisions et voir les points saillants de notre rapport Profil statistique de la santé des Premières nations au Canada pour l'an 2000.