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Santé des Premières nations et des Inuits

Le virus du Nil occidental

Sur cette page :

Que fait-on pour lutter contre le virus du Nil occidental dans les collectivités des Premières nations ?

Pour lutter contre le virus du Nil occidental, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada, en collaboration avec les autorités des Premières nations, participe à des activités de surveillance, d'éducation du public et de lutte contre les moustiques dans les collectivités des Premières nations.

La DGSPNI collabore avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour s'assurer que les activités régionales de protection contre le virus du Nil occidental sont cohérentes et qu'elles s'intègrent à celles des provinces et des territoires dans toute la mesure du possible.

Surveillance

Suivi de l'activité du virus du Nil occidental :

Les activités de surveillance dans les collectivités des Premières nations portent essentiellement sur les oiseaux, les moustiques et les humains. L'objet des activités de surveillance est de détecter le plus rapidement possible la présence du virus du Nil occidental dans une collectivité donnée de sorte que l'on pourrait décider rapidement des mesures de lutte contre des mousqiques appropriées. Si la présence du VNO était détectée dans une collectivité des Premières nations, les autorités sanitaires de la collectivité en avisaient le chef et le conseil de bande.

Oiseaux

Signalement des oiseaux morts

Trouver un oiseau mort porteur du VNO est un signe qui peut indiquer la propagation du virus dans une région donnée. Les citoyens peuvent aider à détecter le virus du Nil occidental dans leur collectivité en signalant tout oiseau mort au centre de santé communautaire ou au poste de soins infirmiers. Comme mesure préventive, on rappelle aux citoyens de toujours porter des gants de caoutchouc lorsqu'ils manipulent un oiseau ou un animal mort, car il peut être porteur de maladies.

Si on signale un oiseau mort dans une réserve, les autorités sanitaires locales de la santé des Premières nations et des Inuits (par exemple, les agents d'hygiène du milieu) peuvent coordonner la collecte de la carcasse et envoient celle-ci au laboratoire approprié pour analyse. Les tests de détection sont effectués aux Centres canadiens coopératifs de la santé de la faune ou dans des laboratoires provinciaux ou fédéraux. Les résultats sont ensuite diffusés aux AHM.

Les oiseaux qui peuvent être visés incluent les corneilles, les geais, les corbeaux et les pies d'Amérique, mais les espèces variaient selon la région et la province. Certains provinces ont reduite ou discontinué la surveillance des oiseaux morts. Santé Canada travaille étroitement avec les provinces afin de veiller à l'uniformité les pratiques de surveillance des oiseaux. Les résidents peuvent communiquer avec un agent d'hygiène du milieu, le centre de santé communautaire ou le poste de soins infirmiers de leur collectivité pour connaître les espèces d'oiseaux ciblées dans leur région.

Moustiques

La surveillance des moustiques porte essentiellement sur le recensement des espèces présentes et leur abondance relative au cours de la saison. On procède à des tests de détection du virus du Nil occidental dans les populations de moustiques, afin de déterminer si le virus est présent dans la collectivité et s'il y avait lieu d'intervenir.

Humains

Les professionnels dans les collectivités des Premières nations surveillent l'apparition de symptômes de virus du Nil occidental chez leurs patients et, le cas échéant, demandent des tests de laboratoire. Ils signalent aux autorités sanitaires locales et provinciales et aux autorités sanitaires régionales de la SPNI tout cas probable ou confirmé.

Suivant les résultats des analyses de laboratoire, les représentants de la SPNI, les chefs et les conseils de bande décident s'il convient d'intervenir, et, le cas échéant, quand et comment le faire de manière à réduire le risque de transmission de virus du Nil occidental aux humains. Les bureaux régional et national de la DGSPNI compileraient les résultats positifs pour assurer un suivi.

Catégories de risque

Les régions à faible risque sont celles où il y a absence d'infection confirmée par le virus du Nil occidental chez des oiseaux, des mammifères, des humains ou dans des populations de moustiques, et où l'activité de virus du Nil occidental est peu probable, possible ou inconnue.

Les régions à risque moyen sont des régions où le virus du Nil occidental a été détecté dans une collectivité des Premières nations l'année précédente, ou dans un territoire voisin durant l'année en cours, selon des tests de laboratoire qui ont relevé la présence du virus chez des oiseaux, des mammifères ou des humains ou dans des populations de moustiques.

Les régions à risque élevé sont des régions où le VNO a été détecté dans une collectivité de Première nation durant l'année en cours, selon des tests de laboratoire qui ont relevé la présence du virus chez des oiseaux, des mammifères ou des humains ou dans des populations de moustiques.

Notez que le terme « territoire » est défini différemment dans chaque province, donc les bureaux régional de la SPNI tiendra compte de la définition du terme telle qu'elle apparaît dans les lignes directrices provinciales.

Éducation et sensibilisation du public

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada renseigne les collectivités des Premières Nations sur le virus du Nil occidental et les mesures de protection à prendre dans l'éventualité où la présence du virus du Nil occidental serait confirmée dans leur région. Dans le cadre des campagnes de sensibilisations de publique en matière de virus du Nil occidental, les autorités sanitaires de la SPNI peuvent tenir, sur demande, des séances d'information à l'intention des résidents des collectivités des Premières Nations, des chefs autochtones, des travailleurs communautaires ou des travailleurs de la santé. L'information porte sur :

Protection contre les piqûres de moustiques

Pour réduire le risque de piqûres de moustiques, on recommande aux citoyens des collectivités des Premières nations de porter des vêtements à manches longues et des pantalons, un chapeau et des chaussettes de couleur pâle à l'extérieur, d'éviter le plus possible de sortir lorsque les moustiques sont très actifs, d'utiliser un insectifuge contenant du DEET, et de veiller à ce que les moustiquaires et les fenêtres de la maison, des tentes et des camps de chasse soient en bon état et qu'ils ne soient pas troués.

Réduction des gîtes larvaires

Les citoyens des collectivités des Premières nations peuvent diminuer les populations de moustiques autour de leur propriété et dans leur collectivité en réduisant ou en éliminant l'eau stagnante accumulée dans de vieux pneus, de petites embarcations et différents articles pour l'extérieur. Il leur est également recommandé de changer l'eau des bols des animaux de compagnie au moins deux fois par semaine.

Lutte contre les moustiques

Recommandations, à l'intention des chefs et des conseils de bande, de mesures de santé publique appropriées pour lutter contre le virus du Nil occidental, en se fondant sur l'activité du virus dans une collectivité des Premières nations :

Les autorités sanitaires de la SPNI avisaient les chefs et les conseils de bandes, ainsi que d'autres ministères fédéraux s'il y a lieu, des mesures de santé publique à prendre pour protéger les collectivités des Premières nations contre le VNO, notamment l'utilisation d'insecticides.

Les autorités sanitaires de la SPNI ont consulté leurs homologues provinciaux ou territoriaux pour s'assurer que les activités régionales de lutte contre le VNO, dont l'utilisation d'insecticides, étaient cohérentes et qu'elles s'intègrent aux activités provinciales, dans toute la mesure du possible.

Dans les régions où l'on estime que le risque d'infection est élevé (selon le nombre de cas d'infection signalés chez les humains, les animaux ou les oiseaux, ou la présence de ce virus dans les populations de moustiques), les autorités sanitaires de la SPNI recommandent des mesures à prendre aux chefs de bande. On tentera d'obtenir une résolution du conseil de bande concernant l'utilisation d'insecticides avant de procéder à tout épandage.

Les insecticides, y compris les larvicides et les adulticides, sont utilisés pour réduire la population des moustiques susceptibles de transmettre aux humains le virus du Nil occidental. Les larvicides pourraient être utilisés dans les collectivités des Premières nations où les humains courent un risque moyen ou élevé de contracter le virus.

L'utilisation d'adulticides sera envisagée comme mesure de dernier recours pour prévenir les cas d'infection humaine et seulement lorsque le virus du Nil occidental représentera un risque considérable pour la santé humaine et que les mesures de lutte contre les moustiques auront échoué ou auront été de toute évidence inadéquates pour arrêter la propagation du virus.

D'autres mesures préventives (par exemple l'utilisation d'insectifuges, les stratégies d'évitement et la réduction à la source) seront utilisées avant et pendant toute campagne d'épandage d'insecticide.

Où les citoyens des collectivités des Premières nations peuvent-ils obtenir plus de renseignements sur le virus du Nil occidental ?

Les citoyens des collectivités des Premières nations peuvent contacter un agent d'hygiène du milieu, le centre de santé communautaire ou le poste de soin des infirmiers de leur collectivité pour plus de renseignments sur le VNO, incluant les activités de surveillance, les cas et les activités de lutte contre les moustiques.

Pour de plus amples renseignements sur le virus du Nil occidental veuillez visiter Le lien suivant vous amène à une autre site Web www.virusduniloccidental.gc.ca ou appeler 1-800 O CANADA.

Des renseignements sur les insectifuges homologués et les moyens de réduire les populations de moustiques sont affichés sur la section de l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA).