Santé Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Aliments et nutrition

Le mercure présent dans le poisson

Consigne de consommation à l'égard du mercure présent dans le poisson : Choisir en toute connaissance de cause

Santé Canada a publié sa dernière consigne de consommation à l'égard du mercure présent dans le poisson en 2002. Cette consigne est mise à jour pour mieux rendre compte des plus récentes données recueillies sur les concentrations de mercure dans le poisson vendu au détail et sur les habitudes de consommation actuelles des Canadiens. L'objectif de cette mise à jour consiste aussi à aider les Canadiens à choisir les aliments qu'ils consomment en toute connaissance de cause.

La plupart des Canadiens ne doivent pas s'inquiéter de l'exposition au mercure découlant de la consommation de poisson. En général, la concentration en mercure des types de poisson les plus consommés au Canada est plutôt faible. Toutefois, une consommation trop fréquente de certains types de poisson pourrait provoquer l'exposition à une quantité inacceptable de mercure. La consigne suivante contribuera à optimiser les bienfaits nutritionnels de la consommation de poisson tout en réduisant le risque d'exposition au mercure.

Le Guide alimentaire canadien recommande aux Canadiens une consommation minimale de deux portions (de 75 g chacune) de poisson par semaine. Les nutriments contenus dans le poisson sont particulièrement bénéfiques pour les enfants, les femmes enceintes, ou qui prévoient le devenir, et pour les femmes qui allaitent. Cependant, puisque le foetus en développement et le jeune enfant sont aussi ceux pour lesquels l'exposition au mercure comporte le plus grand risque, il est important que les femmes enceintes, ou qui prévoient l'être, les femmes qui allaitent et les parents de jeunes enfants soient informés des types de poisson qui constituent des choix appropriés pour une consommation fréquente et des types de poisson qui devraient être consommés plus occasionnellement.

Le poisson : pourquoi en consommer et lequel choisir?

La plupart des poissons contiennent certains acides gras à longue chaîne oméga-3, soit de l'acide eicosapentaénoïque (AEP) et de l'acide docosahexaénoïque (ADH). De récentes données probantes permettent de présumer que l'apport en AEP et en ADH associé à la consommation de poisson peut contribuer au maintien d'une saine fonction cardiaque. La consommation de poisson a aussi été associée à la réduction du risque de mort cardiaque subite chez les personnes apparemment en bonne santé et des données probantes indiquent que la consommation de poisson par les femmes enceintes et les femmes qui prévoient le devenir favorise le développement normal du cerveau et des yeux chez le foetus.

Certains types de poisson contiennent des concentrations plus élevées de ces acides gras bénéfiques que d'autres. Les poissons et les mollusques et crustacés qui contiennent des concentrations plus élevées de ces acides gras tout en présentant une faible concentration de mercure sont les suivants : anchois, capelan, omble, merlu, hareng, maquereau, meunier noir, goberge, saumon, éperlan, truite arc-en-ciel, corégone, crabe, crevette, palourde, moule et huître.

Tous les poissons constituent également une source importante de vitamine D et enrichissent l'alimentation de précieux nutriments minéraux tels que le sélénium, l'iode, le magnésium, le fer et le cuivre.

Les types de poisson à consommer plus occasionnellement

Santé Canada a identifié certains types de poissons qui suscitent plus de préoccupations en matière de présence de mercure dans le poisson. Le mercure peut s'accumuler dans les tissus musculaires du poisson suite à son absorption à partir des eaux environnantes, mais surtout, par son absorption, suite à la consommation de proies qui contiennent du mercure. La concentration de mercure peut aussi augmenter en fonction du rang dans la chaîne alimentaire. Ainsi, la concentration en mercure dans la chair d'un poisson ichtyophage (ou prédateur) qui consomme de grandes quantités d'autres poissons pour s'alimenter aura tendance à être plus élevée que dans celle d'un poisson qui en consomme peu.

Ceux-ci comprennent le thon frais/congelé, le requin, l'espadon, le marlin, l'hoplostète orange et l'escolier (des renseignements supplémentaires sur la santé sur l'escolier sont présentés dans la feuille d'information de Santé Canada sur l'escolier et Le lien suivant vous amène à une autre site Web la feuille d'information de l'ACIA.

Les Canadiens qui aiment consommer ces types de poisson peuvent continuer à faire, mais ils devraient limiter leur consommation aux quantités présentées dans le tableau ci-dessous. Pour compléter leur consommation de poisson hebdomadaire selon la recommandation du Guide alimentaire, ils devraient choisir d'autres types de poisson.

Population en général - 150 g par semaine

Femmes concernées par la consigne* - 150 g par mois

Les enfants âgés de 5 à 11 ans - 125 g par mois

Les enfants âgés de 1 à 4 ans - 75 g par mois

*Les femmes concernées par la consigne sont les femmes enceintes, celles qui prévoient le devenir et celles qui allaitent.

Les 150 grammes équivalent à deux portions selon le Guide alimentaire et à environ une tasse.

Cette consigne NE S'APPLIQUE PAS au thon en conserve. L'information sur le thon en conserve est fournie dans la section suivante du présent document.

Thon en conserve

Le thon en conserve, et plus particulièrement le thon pâle, constitue l'un des types de poisson les plus populaires auprès de plusieurs Canadiens.

La plupart des Canadiens n'ont pas à se préoccuper de leur consommation de thon en conserve, car le poisson utilisé dans ces produits est généralement plus jeune et de plus petite taille que le thon vendu frais ou congelé, ce qui signifie que sa concentration en mercure est considérablement plus faible.

Cependant, les concentrations de mercure varient d'une sorte de thon en conserve à l'autre. Les personnes qui consomment de grandes quantités de thon blanc (thon germon) sont plus susceptibles d'être exposées à des concentrations de mercure jugées inacceptables.

C'est pour cette raison que Santé Canada a rédigé une consigne sur la consommation de thon blanc en conserve à l'intention des enfants et des femmes en age de procréer. La consigne ne s'applique ni au thon pâle en conserve ni aux Canadiens ne faisant pas partie des groupes précisés.

Il est important de noter que le thon blanc en conserve est différent du thon pâle en conserve. Le thon pâle en conserve contient d'autres espèces de thon telles que le listao, le thon à nageoires jaunes et le thon mignon, dont la concentration en mercure est plutôt faible. Le thon pâle en conserve est généralement moins coûteux que le thon blanc en conserve.

Consigne sur la consommation de thon blanc en conserve (ne s'applique pas au thon pâle en conserve)

Femmes concernées par la consigne* - 300 grammes par semaine (4 portions selon le Guide alimentaire)

Les enfants âgés de 5 à 11 ans - 150 grammes par semaine (2 portions selon le Guide alimentaire)

Les enfants âgés de 1 à 4 ans - 75 grammes par semaine (1 portions selon le Guide alimentaire)

*Les femmes concernées par la consigne sont les femmes enceintes, celles qui prévoient le devenir et celles qui allaitent.

Selon le Guide alimentaire, une portion de poisson équivaut à 75 g, à 2 ½ oz, à 125 ml ou à ½ tasse et constitue environ la moitié d'une conserve de 170 g (un format de conserve très commun).

Le thon blanc porte l'appellation anglaise commune albacore. Il est à noter que l'appellation francophone « albacore » désigne une autre sorte de thon pâle et non de thon Blanc (thon à nageoires jaunes), lequel est plus faible en concentration de mercure.

En janvier 2007, Santé Canada a entrepris une enquête approfondie sur les concentrations de mercure dans le thon en conserve au Canada. Comme toujours, si nécessaire, lorsque ces nouveaux renseignements seront disponibles, la consigne relative au thon blanc en conserve sera modifiée en conséquence des résultats obtenus.

Pour plus d'information :

Page de Santé Canada réservée à l' information sur le mercure.

Q et R au sujet du mercure présentant dans le poisson

Les documents de Santé Canada sur l'évaluation des risques pour la santé et la gestion du risque.

Votre santé et vous Le mercure et la santé humaine.

Environment Canada - Le lien suivant vous amène à une autre site Web Le mercure dans l'environnement, Avis en matière de consommation de poisson

Nutrition pour une grossesse en santé (1999)

Agence canadienne d'inspection des aliments - Liste des noms communs acceptables au Canada pour les espèces de poissons et de fruits de mer

Pour plus d'information, vous pouvez également communiquer avec Santé Canada au 613 957-2991 ou au 1 866 225-0709.