Communiqué — Rendre le système d’octroi de l’asile du Canada plus rapide et plus juste : Annonce concernant l’ajout de pays à la liste des pays d’origine désignés

Ottawa, le 30 mai 2013 — Le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a annoncé aujourd’hui que la liste des pays d’origine désignés (POD) comprendra désormais le Chili et la Corée du Sud.

Cela signifie qu’à compter du 31 mai 2013, 37 pays figureront sur la liste des pays d’origine désignés.

Dans le cadre des améliorations apportées au système d’octroi de l’asile du Canada qui sont entrées en vigueur le 15 décembre 2012, la Loi visant à protéger le système d’immigration du Canada comprenait le pouvoir de désigner des pays comme pays d’origine désignés (POD) – des pays démocratiques qui offrent une protection de l’État, disposent de droits de la personne et d’organisations de la société civile et sont habituellement non sources de réfugiés.

« Le nouveau système canadien d’octroi de l’asile offre une protection plus rapide aux réfugiés légitimes, tout en renvoyant plus rapidement du pays les demandeurs d’asile dont la demande n’est pas fondée, a affirmé le ministre Kenney. La capacité de désigner les pays est un élément essentiel du nouveau système, qui s’est révélé une pratique efficace, puisque le nombre de demandes d’asile de pays d’origine désignés a diminué de 91 pour 100 par rapport à la même période au cours des six dernières années. » 

Dans le cadre du nouveau système d’octroi de l’asile, tous les demandeurs d’asile admissibles venant d’un pays d’origine désigné continueront d’obtenir une audience complète et équitable fondée sur les mérites de leur demande devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR), un organisme quasi judiciaire indépendant, dans un délai de 30 à 45 jours. Les demandeurs d’asile des autres pays obtiendront une audience dans un délai de 60 jours. Les demandeurs d’asile déboutés venant d’un pays d’origine désigné peuvent encore interjeter appel en demandant le contrôle judiciaire d’une décision défavorable à la Cour fédérale; toutefois, ils n’ont pas accès à la nouvelle Section d’appel des réfugiés à la CISR.

Pour faire l’objet d’un examen en vue d’une désignation, un pays doit répondre à des critères objectifs liés au nombre de demandes d’asile traitées que le Canada a reçues de ce pays. Pour les pays où 30 demandes d’asile ou plus ont été présentées pendant une période de 12 mois consécutifs au cours des trois années précédant la désignation, on utilise les critères quantitatifs. Il faut qu’au moins 60 % des demandes d’asile venant du pays en question aient fait l’objet d’un retrait ou d’un abandon, ou qu’au moins 75 % des demandes d’asile venant de ce pays aient fait l’objet d’un retrait, d’un abandon ou d’un refus à la CISR.

Dans le cas de pays présentant un faible nombre de demandes d’asile (c.‑à‑d. aucune période de 12 mois consécutifs pendant laquelle 30 demandes d’asile ou plus ont été traitées, au cours des trois années précédant la désignation), on utilise des critères objectifs qualitatifs, notamment l’existence d’un système judiciaire indépendant, la reconnaissance des libertés et des droits démocratiques de base, et l’existence d’organisations de la société civile. Un pays doit respecter ces critères pour pouvoir être pris en considération en vue de la désignation.

De nombreuses démocraties développées ont recours à un mécanisme similaire pour accélérer le traitement des demandes d’asile présentées par les ressortissants de pays généralement non sources de réfugiés. Parmi ces États, mentionnons le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse, la Belgique et la Finlande. La plupart des pays de l’Union européenne (UE) ont également accéléré le traitement de ce type de demandes pour les ressortissants des autres États membres de l’UE.

Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a reconnu qu’« il existe en effet des pays d’origine sûrs et des pays où il est convenable de présumer que les demandes d’asile faites par leurs ressortissants ne seront probablement pas aussi fondées que celles de ressortissants d’autres pays ». Il a également reconnu la légitimité de procéder à un traitement accéléré des demandes d’asile de ressortissants de ces pays normalement sûrs.

Grâce à la Loi visant à protéger le système d’immigration du Canada, on s’attend à ce que les provinces et les territoires réalisent des économies d’au moins 2 milliards de dollars sur cinq ans en coûts liés à l’aide sociale et à l’éducation.

Pour plus d’information sur les POD, veuillez consulter les documents suivants :

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Des photos du ministre Kenney sont disponibles.

Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet (représentants des médias seulement), veuillez communiquer avec :

Alexis Pavlich
Cabinet du ministre
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Relations avec les médias
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