Prévention du suicide : réagir aux signes avant-coureurs

Quelque 3700 personnes se suicident chaque année au Canada.1 Leur décès soulève de nombreuses questions dans l’esprit de la famille et des amis : y a-t-il des signes avant-coureurs qui sont passés inaperçus; existe-t-il des ressources pour aider les personnes qui songent au suicide; ce décès aurait-il pu être évité?

Pour bon nombre de gens, les mesures de prévention existantes ne suffisent pas, malheureusement. La plupart des personnes qui mettent fin à leurs jours souffrent d’un trouble mental pouvant être traité, mais souvent, ils ne reçoivent pas les soins de santé mentale dont ils ont besoin. Les signes avant-coureurs du suicide peuvent varier selon le sexe, l’âge et la culture, et un outil de dépistage ou une intervention efficace pour un groupe pourrait ne pas convenir à un autre.

Les chercheurs œuvrant dans le domaine de la santé au Canada s’emploient à repérer les premiers indices d’un risque de suicide et à comprendre pourquoi les personnes qui y sont prédisposées sont souvent laissées pour compte. Ils évaluent les méthodes de prévention actuelles et nouvelles et travaillent auprès de groupes à risque élevé, comme les jeunes des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, pour créer des interventions qui soient adaptées à la culture.

Les Instituts de recherche en santé du Canada appuient une vaste gamme de travaux de recherche visant à améliorer les efforts de prévention du suicide.

Footnotes

Note en bas de page 1

Statistique Canada. Suicides et taux de selon le sexe et l'âge, 2011

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