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La prescription d'héroïne et d'autres drogues dangereuses n'est plus autorisée dans le cadre du Programme d'accès spécial de Santé Canada - Le gouvernement du Canada fait passer la sécurité des Canadiens en premier et met l'accent sur le traitement et le rétablissement

Le 3 octobre 2013
Pour diffusion immédiate

Fiche de renseignements : Changements au Programme d'accès spécial (PAS)

Toronto - En collaboration avec des médecins, des spécialistes de la santé, des Canadiens qui ont lutté contre la toxicomanie ainsi que des représentants de diverses communautés culturelles du Canada, l'honorable Rona Ambrose, ministre de la Santé, a honoré aujourd'hui la promesse qu'elle avait faite le 20 septembre, c'est­à­dire celle de protéger l'intégrité du Programme d'accès spécial (PAS) en retirant aux médecins le droit de prescrire à leurs patients des drogues dangereuses, comme l'héroïne et la cocaïne, dans le cadre du Programme.

 « Ce programme permet, dans des situations d'urgence, d'avoir accès à des médicaments susceptibles de sauver des vies. Il n'a jamais été conçu pour fournir de l'héroïne à des toxicomanes, et nous prenons maintenant des mesures pour combler cette lacune », a déclaré la ministre Ambrose. « Notre gouvernement comprend que les drogues dangereuses, comme l'héroïne, ont d'horribles répercussions sur les familles canadiennes et leurs collectivités. Nous continuerons cependant d'appuyer le traitement de la toxicomanie et les programmes de rétablissement qui permettent aux Canadiens d'échapper à l'emprise de la drogue de manière sécuritaire. »

Les nouveaux règlements, qui entrent en vigueur immédiatement, garantiront que l'utilisation par des patients de produits contenant de l'héroïne, de la cocaïne ou d'autres drogues d'usage restreint (comme le LSD, l'ecstasy, les champignons magiques et les « sels de bain ») ne pourra plus être autorisée dans le cadre du PAS.  

« Étant l'un des quelque 4,6 millions de Canadiens qui ont surmonté à long terme la toxicomanie, je peux vous dire que les traitements fonctionnent », a indiqué Marshall Smith, le gestionnaire des Relations communautaires au centre de traitement de la toxicomanie Cedars at Cobble Hill de l'île de Vancouver. « Nous devons continuer de faire passer le rétablissement en premier et rejeter l'idée que certaines personnes sont des cas désespérés. Je félicite le gouvernement de la position très ferme qu'il a adoptée à l'égard de son soutien des traitements. Toutefois, la guérison prend sa source à l'intérieur, plutôt qu'à l'extérieur. »

Santé Canada maintient son engagement à l'égard de la Stratégie nationale antidrogue (SNA), qui vise à réduire et à prévenir l'utilisation de drogues illicites à l'échelle nationale. La prévention, le traitement et l'application de la loi sont les trois piliers sur lesquels repose la stratégie.

« Les traitements à l'héroïne sont dangereux et très coûteux. De plus, ils ne répondent pas aux besoins en matière de traitement de dizaines de milliers de Canadiens qui ont développé une dépendance aux opioïdes d'ordonnance », a déclaré Meldon Kahan, professeur agrégé du Département de médecine familiale de l'Université de Toronto. « Des traitements de la toxicomanie reposant sur des produits comme la méthadone, la buprénorphine et la morphine pourraient réduire considérablement ces dangers. J'espère donc que les médecins en toxicomanie, les décideurs et le public ne se laisseront pas distraire par des approches déficientes en matière de traitement et se soucieront plutôt des vrais besoins des opiomanes et des collectivités dans lesquelles ils vivent. »

Selon les nouveaux règlements, l'utilisation par des patients de produits à base d'héroïne, de formes non autorisées de cocaïne ou d'autres drogues d'usage restreint (comme le LSD, l'ecstasy et les champignons magiques) ne pourra être autorisée. Les médecins ne seront pas en mesure de prescrire de l'héroïne ou d'autres drogues d'usage restreint. Ces changements n'ont aucune répercussion sur les autres traitements des toxicomanies qui ont été approuvés, notamment ceux fondés sur la méthadone.

« À titre de leader communautaire, je vois les effets de la drogue chez nos jeunes », a indiqué M. Jai Li, président de l'Ontario Acupuncture & Traditional Chinese Medicine Examination Committee et membre du Comité consultatif sur les médecines traditionnelles chinoises du gouvernement du Canada. « Je suis en faveur du traitement des dépendances et du rétablissement et je félicite le gouvernement pour ses efforts ».

Les nouveaux règlements entrent en vigueur immédiatement.

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Renseignements aux médias
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613-957-2983

Michael Bolkenius
Cabinet de l'honorable Rona Ambrose
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