Présence du longicorne asiatique confirmée à Mississauga (Ontario)

le 20 septembre 2013, Ottawa : L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) confirme la présence du longicorne asiatique dans une zone industrielle à proximité de l'aéroport international Pearson à Mississauga, en Ontario.

L'ACIA collabore avec d'autres ministères fédéraux, le gouvernement provincial et les administrations municipales pour mener une enquête dans la zone touchée et déterminer les prochaines étapes.

De 2003 à 2007, le longicorne asiatique avait été dépisté dans les villes de Toronto et de Vaughan. Une zone de quarantaine avait été établie et des mesures de contrôle avaient été prises. En 2013, après cinq ans de résultats négatifs, le ravageur a été déclaré comme étant éradiqué de cette région conformément aux normes internationales.

Cette nouvelle découverte a été faite à l'extérieur de la zone d'éradication. Selon le programme national de surveillance des phytoravageurs de l'ACIA, le longicorne asiatique n'a jamais été détecté ailleurs au Canada.

Le longicorne asiatique s'attaque à de nombreuses essences d'arbres feuillus, dont l'érable. Les arbres infestés finissent par mourir. Le longicorne peut voler sur de courtes distances, mais il peut aussi se propager par le déplacement de bois infesté.

On conseille aux résidents d'examiner régulièrement leurs arbres pour déterminer s'il y a des signes d'infestation. Tout dépistage du longicorne ou signe d'infestation devrait être signalé à l'ACIA.

Les signes d'infestation peuvent inclure des trous de sortie parfaitement ronds (d'un diamètre d'environ 3/8 à 1/2 pouce) creusés par les adultes émergeant de l'arbre; des entailles sur le tronc et les branches où les femelles ont déposé leurs oeufs; de la sciure grossière (copeaux ou poudre de bois) produite par les larves qui se nourrissent et creusent des galeries dans l'arbre; la coloration prématurée des feuilles à l'automne ou la présence de branches mortes, ainsi que la coulée de sève aux lieux de ponte, ou en réponse au forage des galeries larvaires.

On demande également au public de ne pas déplacer le bois de chauffage. Le déplacement du bois de chauffage non traité, même sur une distance de quelques kilomètres depuis ou vers le terrain de camping ou le chalet, est un mode de propagation commun pour les insectes envahissants et les agents pathogènes.

On peut trouver de plus amples renseignements dans le site Web de l'ACIA, à l'adresse www.inspection.gc.ca/phytoravageurs.

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