Comptes économiques de l’Ontario

Comptes Économiques

Points saillants

Croissance de l’économie de l’Ontario au 1^er trimestre

Diagramme 1 : PIB de l’Ontario, premier trimestre de 2021

• Le produit intérieur brut réel de l’Ontario (PIB) a augmenté de 1,2 % au premier trimestre de 2021 (janvier, février, mars), après avoir enregistré un gain de 2,0 % au quatrième trimestre de 2020. Le PIB réel de l’Ontario était de 1,8 % inférieur au niveau d’avant la pandémie de COVID-19covid 19 au 4^e trimestre de 2019.
• La croissance du premier trimestre a été portée par une hausse des investissements dans la construction résidentielle et des gains plus modestes dans la construction non résidentielle et les dépenses des ménages.
• La croissance a été ralentie par les échanges commerciaux nets et une baisse des investissements dans les machines et le matériel.
• Le PIB nominal a progressé de 4,0 %, après avoir augmenté de 3,6 % au quatrième trimestre.
• La production économique, mesurée par industrie, s’est accrue de 1,3 % au premier trimestre. Elle a affiché une hausse tant dans les industries productrices de biens (+1,4 %) que dans les industries productrices de services (+1,2 %).

Dépenses

Hausse du PIB réel au 1^er trimestre

Le PIB réel de l’Ontario a augmenté de 1,2 % au premier trimestre, après avoir enregistré un gain de 2,0 % au quatrième trimestre de 2020.

Diagramme 2 : Croissance du PIB réel
En pourcentage

Les dépenses de consommation des ménages se sont accrues de 0,5 %, après avoir augmenté de 0,1 % au quatrième trimestre. Les dépenses pour des biens non durables ont monté de 1,2 %. Les dépenses pour des services ont progressé de 0,4 %, tandis que les dépenses pour des biens semi-durables (+0,1 %) et durables (−0,2 %) ont peu varié.

Les dépenses d’investissement totales des entreprises ont affiché une hausse de 8,1 % au premier trimestre, portée principalement par la construction résidentielle (+14,1 %). Les trois éléments de l’investissement résidentiel, à savoir les coûts de transfert de propriété, attribuable à la forte augmentation des reventes de logement, ont été plus solides pendant le trimestre. Les dépenses d’investissement des entreprises ont augmenté pour les produits de propriété intellectuelle (+3,4 %) et les ouvrages non résidentiels (+1,0 %), mais elles ont reculé pour ce qui est des machines et du matériel (−2,8 %).

Diagramme 3 : Variation du PIB réel en termes de dépenses
En pourcentage, 1^er trim. 2021

Les exportations ont accusé une baisse de 0,8 % pendant le trimestre, tandis que les importations ont diminué de 0,4 %. Les exportations internationales ont baissé de 0,6 %, tandis que les importations internationales n’ont pas bougé. Les exportations (‑1,1 %) et les importations (−1,3 % ) interprovinciales ont reculé pendant le trimestre.

Les entreprises ont réduit leurs stocks de 4,0 milliards de dollars au premier trimestre, après une baisse d’une valeur de 0,2 milliard de dollars au trimestre précédent.

Diagramme 4 : Croissance des exportations et des importations réelles
En pourcentage

Revenus

Croissance du PIB nominal

Le PIB nominal de l’Ontario a augmenté de 4,0 % au premier trimestre, après avoir enregistré des gains de 11,9 % au troisième trimestre et de 3,6 % au quatrième trimestre de 2020.

Diagramme 5 : Croissance du PIB nominal
En pourcentage

La rémunération des salariés, qui comprend les traitements et salaires ainsi que les revenus supplémentaires du travail, a progressé de 2,6 %, après avoir augmenté de 2,6 % au quatrième trimestre de 2020.

L’excédent d’exploitation net des sociétés s’est accru de 17,1 %, après avoir enregistré des gains de 27,0 % au troisième trimestre et de 0,3 % au quatrième trimestre de 2020.

Le revenu mixte net, qui comprend le revenu agricole, le revenu des entreprises non constituées en société et le revenu de loyers, s’est accru de 2,9 %, après avoir connu un gain de 1,2 % au trimestre précédent.

Diagramme 6 : Variation du PIB nominal en termes de revenus
En pourcentage, 1^er trim. 2021

Le taux d’épargne est passé de 11,1 % au quatrième trimestre à 13,0 % au premier trimestre de 2021.

Diagramme 7 : Croissance de la rémunération des salariés
En pourcentage

Prix

Les prix pour l’ensemble de l’économie

Les prix à l’échelle de l’économie, mesurés par l’indice implicite de prix du PIB, ont augmenté de 2,8 % au premier trimestre de 2021, ce qui constitue la hausse trimestrielle la plus importante enregistrée depuis le début de 1991.

Diagramme 8 : Croissance des prix à l’échelle de l’économie
En pourcentage

Les prix liés aux dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,3 %, après avoir affiché une hausse de 0,5 % au quatrième trimestre. Les prix ont augmenté pour plusieurs éléments de dépense, dont les automobiles, les meubles et les électroménagers et l’essence.

Les prix des investissements des entreprises ont connu une augmentation de 4,1 %, portée par la hausse record de 6,7 % des prix de la construction de bâtiments résidentiels. Les prix des ouvrages non résidentiels se sont aussi accrus pendant le trimestre, affichant une hausse de 3,2 %.

Diagramme 9 : Variation des prix en termes de dépenses
En pourcentage, 1^er trim. 2021

Les prix des exportations ont augmenté de 1,5 %, après avoir connu une hausse de 0,8 % au quatrième trimestre, tandis que les prix des importations n’ont pas changé au premier trimestre de 2021, après avoir accusé trois baisses trimestrielles consécutives.

Diagramme 10 : Croissance des prix des importations et des exportations
En pourcentage

Renseignements par industrie

PIB par industrie

Selon la valeur ajoutée par industrie, le PIB réel de l’Ontario a augmenté de 1,3 % au premier trimestre de 2021. La production s’est accrue tant dans les industries productrices de biens (+1,4 %) que dans les industries productrices de services (+1,2 %).

Diagramme 11 : Croissance du PIB réel par industrie
En pourcentage

La production dans le secteur de la fabrication a fléchi de 1,2 % pendant le trimestre, en raison surtout d’une baisse dans le secteur du matériel de transport (−7,9 %). La baisse globale a été en partie compensée par une hausse dans le secteur des produits électriques et électroniques (+10,3 %).

La production dans le secteur de la construction a augmenté de 5,7 % pendant le trimestre, une hausse ayant été enregistrée dans la construction résidentielle (+9,7 %) et le secteur des ouvrages non résidentiels et des ouvrages de génie (+2,6 %).

Diagramme 12 : Variation du PIB réel par industrie
En pourcentage, 1^er trim. 2021

La production dans le secteur des industries primaires a connu une hausse de 3,1 %, en raison d’une augmentation dans l’industrie de l’agriculture et de la foresterie (+0,6 %) et celle de l’extraction minière (+7,6 %).

Dans le secteur des services publics, la production a accusé une baisse de 0,2 %, après un recul de 1,9 % au quatrième trimestre de 2020.

Dans les industries productrices de services, la production s’est accrue pour un troisième trimestre de suite, des gains ayant été enregistrés dans le secteur des services professionnels et administratifs (+2,2 %) et celui de la santé, de l’éducation et de l’administration publique (+2,0 %).

Diagramme 13 : Variation du PIB réel par industrie de fabrication
En pourcentage, 1^er trim. 2021

Comparaisons entre territoires de compétence

La croissance de l’Ontario en contexte

Le PIB réel du Canada a augmenté de 1,4 % au premier trimestre de 2021, après avoir enregistré des gains de 9,1 % au troisième trimestre et de 2,2 % au quatrième trimestre de 2020. La croissance du PIB réel a été portée par des gains dans l’investissement résidentiel (+9,4 %), les dépenses des ménages (+0,7 %) et les exportations (+1,5 %). Au premier trimestre, le PIB réel du Canada était de 1,7 % inférieur au niveau du 4^e trimestre de 2019.

Diagramme 14 : Croissance du PIB réel du Canada
En pourcentage

Le PIB réel du Québec a augmenté de 1,4 % au premier trimestre de 2021, après avoir enregistré des gains de 12,3 % au troisième trimestre et de 1,6 % au quatrième trimestre de 2020. Au premier trimestre, le PIB réel du Québec était de 0,8 % inférieur au niveau du 4^e trimestre de 2019.

Diagramme 15 : Croissance du PIB réel du Québec
En pourcentage

Aux États-Unis, le PIB réel a augmenté de 1,6 % au premier trimestre de 2021, après avoir progressé de 7,5 % au troisième trimestre et de 1,1 % au quatrième trimestre de 2020. Au premier trimestre, le PIB réel des États-Unis était de 0,9 % inférieur au niveau du 4^e trimestre de 2019.

Diagramme 16 : Croissance du PIB réel des États-Unis
En pourcentage

Développements économiques récents

Enjeux économiques mondiaux

Ralentissement de la reprise mondiale au 1^er trimestre de 2021

Dans beaucoup de pays, le PIB réel a chuté au premier trimestre de 2021, la deuxième et la troisième vagues de la pandémie ayant nécessité l’imposition de nouvelles restrictions de santé publique. De plus, l’activité manufacturière a ralenti à cause d’interruptions dans la chaîne d’approvisionnement.

Diagramme 17 : Croissance du PIB réel
En pourcentage, taux trimestriel

Le PIB réel dans la zone euro a diminué de 0,3 % au premier trimestre de 2021, après avoir accusé une baisse de 0,6 % au trimestre précédent. Le PIB réel du Royaume‑Uni a baissé de 1,5 % au premier trimestre, tandis que celui du Japon a diminué de 1,0 %.

Le rythme de croissance de l’économie de la Chine a ralenti au premier trimestre, le PIB réel ayant connu une augmentation de 0,6 %, après une hausse de 3,2 % au quatrième trimestre de 2020. Le PIB réel de la Chine a dépassé son niveau d’avant la pandémie au troisième trimestre de 2020.

Le PIB réel des États-Unis a augmenté de 1,6 % au premier trimestre de 2021, grâce à un stimulant financier accru et la distribution rapide des vaccins. L’économie des États-Unis est maintenant inférieure de moins de 1 % à son niveau d’avant la pandémie au quatrième trimestre de 2019.

Les prix à la consommation ont augmenté dans beaucoup de pays au cours des derniers mois, en partie à cause de la hausse des prix des matières premières et des pénuries d’approvisionnement. L’indice des prix à la consommation des États-Unis a augmenté de 5,0 % en mai, par rapport à la même période l’an dernier, après une hausse de 4,2 % en avril. Les prix de base, c.-à-d. les prix de tous les produits moins les aliments et l’énergie, se sont accrus de 3,8 % en mai, l’augmentation d’une année sur l’autre la plus importante depuis 1992.

Diagramme 18 : Indice des prix à la consommation des É.-U.
Variation en pourcentage, en moyenne annuelle

La reprise de l’emploi aux États-Unis s’est poursuivie en avril et en mai, avec des gains de 278 000 et 559 000 emplois, respectivement. En mai 2021, le niveau de l’emploi aux États-Unis était inférieur de 5,0 % à celui de février 2020. Bien que le taux de chômage aux États-Unis continue de diminuer, passant d’un sommet de 14,8 % en avril 2020 à 5,8 % en mai 2021, il demeure supérieur au niveau d’avant la pandémie, qui était de 3,5 %.

Diagramme 19 : Marché du travail des États-Unis

Enjeux économiques mondiaux

Les banques centrales maintiennent leur politique monétaire conciliante

Malgré la reprise de l’activité économique et la hausse de l’inflation, la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a continué de soutenir l’économie américaine. La Fed a maintenu sa politique monétaire conciliante et augmenté ses détentions d’actifs de 120 milliards de dollars américains par mois et fait passer la fourchette cible du taux des fonds fédéraux de 0 % à 0,25 %.

Diagramme 20 : Taux des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada
En pourcentage

La Banque centrale européenne (BCE) a également maintenu sa politique monétaire conciliante, gardant son taux d’intérêt créditeur à -0,5 % et poursuivant ses achats d’actifs de 20 milliards d’euros par mois par le biais de son programme d’achat d’actifs. La BCE a l’intention de continuer d’acheter des actifs dans le cadre de son programme d’achats d’urgence face à la pandémie au moins jusqu’en mars 2022.

En mars, la Banque du Canada a annoncé la fin de ses programmes d’achat d’obligations d’urgence pour le papier commercial, les obligations provinciales et les obligations de sociétés, et suspendu la mise en pension de titres, car les conditions de liquidités des marchés sont revenues à la normale. En avril, la Banque a annoncé le ralentissement de son programme d’assouplissement quantitatif, les achats hebdomadaires de titres obligataires du gouvernement du Canada passant d’au moins 4 milliards de dollars à 3 milliards de dollars par semaine. La Banque a maintenu son taux directeur à 0,25 %.

Diagramme 21 : Prix du pétrole et dollar canadien

Le rendement des obligations à long terme des gouvernements du Canada et des États-Unis a diminué au deuxième trimestre de 2021, après avoir connu des hausses importantes au premier trimestre. Le rendement des obligations canadiennes de 10 ans était de 1,4 % à la mi-juin, en baisse par rapport au taux de 1,7 % enregistré à la fin de mars. La valeur du dollar canadien s’est accrue, passant de 80 cents américains à la fin de mars à plus de 83 cents américains au début de juin, avant de se déprécier pour atteindre à nouveau près de 80 cents américains à la mi-juin en raison de l’attitude agressive de la Réserve fédérale américaine. Les prix mondiaux du pétrole ont continué de monter, le cours du pétrole WTI atteignant presque 70 $ US le baril à la mi-juin à mesure que la reprise de l’activité économique favorisait une hausse de la demande. Les principaux indices boursiers affichaient également une tendance à la hausse, l’indice composé S&P/TSX du Canada étant en hausse de plus de 7 % comparativement à la fin de mars.

Diagramme 22 : Indices boursiers
Indice boursier, 4 janv. 2018 = 100

Emploi

Rebond du marché du travail

L’emploi en Ontario a augmenté de 116 900 en juin, après avoir accusé une baisse en avril et en mai. Depuis juin 2020, le nombre d’emplois a augmenté de 944 300. En juin 2021, le nombre d’emplois était de 190 400 (−2,5 %) inférieur au niveau de février 2020.

Diagramme 23 : Marché du travail de l’Ontario

Le nombre d’emplois à temps plein (+602 200) et à temps partiel (+342 100) augmente depuis juin 2020.

Depuis juin, l’emploi augmente surtout dans le secteur privé (+801 800). L’emploi dans le secteur public (+173 100) ont également augmenté, tandis que le nombre de travailleurs autonomes (−30 600) a diminué pendant la période.

Diagramme 24 : Variation de l’emploi depuis juin 2020
En milliers

Il y a eu d’importants gains d’emplois tant dans les industries productrices de services (+751 200) que dans les industries productrices de biens (+193 100) depuis juin 2020.

En juin 2021, le taux de chômage était de 8,4 %, en baisse par rapport au taux de 13,5 % enregistré en mai 2020.

Diagramme 25 : Emploi et taux de chômage en Ontario

Nota : Pour des précisions sur la performance du marché du travail de l’Ontario, consulter le Rapport sur l’emploi de l’Ontario, une publication trimestrielle,
/fr/document/rapports-sur-lemploi-de-lontario

Activité des consommateurs et des entreprises

Commerce de gros et de détail et ventes manufacturières

Les ventes au détail en Ontario ont diminué de 13,4 % en avril, après avoir affiché une hausse de 11,7 % en mars. Cette baisse a été la deuxième en importance depuis le début de la pandémie de COVID-19covid 19. La baisse enregistrée en avril était attribuable surtout à la baisse des ventes chez les vendeurs de vêtements et d’accessoires vestimentaires et de marchandises diverses.

Diagramme 26 : Ventes au détail
En milliards de dollars

Le commerce de gros a diminué de 1,9 % en avril, après une hausse de 0,6 % en mars. La diminution était attribuable surtout à la baisse des ventes chez les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (−8,4 %) et de produits divers (−8,3 %). Cette baisse a été en partie compensée par une hausse des ventes de matériaux et fournitures de construction (+5,3 %) et de machines, matériel et fournitures (+1,7 %).

Diagramme 27 : Commerce de gros
En milliards de dollars

Les ventes manufacturières ont diminué de 5,5 % en avril, après avoir affiché une hausse de 3,1 % en mars. Cette diminution a surtout été causée par une chute importante des ventes de matériel de transport (‑26,9 %), attribuable à la baisse des ventes de véhicules automobiles (−37,7 %) et de pièces de véhicules automobiles (−19,6 %). Cette diminution a été en partie compensée par une hausse des ventes de machines et de matériel (+15,3 %), de produits métalliques de première transformation (+5,3 %) et de produits chimiques (+3,8 %).

Diagramme 28 : Ventes manufacturières
En milliards de dollars

Logement

Aperçu du marché du logement

Les ventes de logements existants ont diminué de 7,4 % en mai, après avoir accusé une baisse de 17,4 % en avril. Ces baisses ont suivi quatre mois consécutifs d’augmentations des reventes de logements. Bien que le volume de ventes ait diminué au cours des derniers mois, les ventes sont restées relativement élevées comparativement aux normes historiques, et elles sont de 14,4 % supérieures à ce qu’elles étaient en février 2020, avant la pandémie de COVID-19covid 19.

Diagramme 29 : Ontario reventes de logements

Le prix moyen de revente des logements en Ontario est demeuré inchangé en mai après avoir diminué de 2,3 % en avril. La baisse constatée au cours des deux derniers mois a fait suite à cinq hausses mensuelles des prix, et bien qu’ils soient inférieurs au prix record de 859 607 $ affiché en mars, le prix de 839 927 $ enregistré en mai est le troisième en importance. Les prix moyens de revente ont été dynamisés par une proportion relativement plus élevée de ventes de maisons individuelles.

Diagramme 30 : Ontario prix de revente des logements

Les mises en chantier en Ontario ont diminué de 8,3 % en mai, après avoir accusé une baisse de 17,9 % en avril. Pendant les cinq premiers mois de 2021, les mises en chantier en milieu urbain se sont accrues de 35,4 % comparativement à la même période en 2020. Les mises en chantier de maisons individuelles (+62,4 %) et d’habitations à logements multiples (+27,1 %) ont connu une hausse pendant cette période.

Diagramme 31 : Ontario mises en chantier
Logements (en milliers, données désaisonnalisées aux taux annuels)

Point de mire

Comparaison entre provinces pour 2020

Toutes les provinces du Canada ont été durement touchées par la pandémie de COVID-19covid 19 en 2020. Globalement, le PIB réel du Canada par industrie a reculé de 5,2 % en 2020. L’Alberta a connu la baisse la plus marquée du PIB (−8,2 %) tandis que l’Île-du-Prince-Édouard a connu la baisse la plus faible (−3,0 %).

Diagramme 32 : PIB par industrie, par province
PIB réel, variation en pourcentage, 2020 annuelle

À l’échelle du Canada, l’emploi a chuté de 5,2 % en 2020. La baisse le plus importante a été enregistrée en Colombie-Britannique (‑6,6 %) tandis que le Nouveau-Brunswick a connu la baisse la plus faible (−2,6 %).

Diagramme 33 : Emploi par province
Variation en pourcentage, 2020 annuelle

Les marchés du logement partout au Canada ont connu une forte croissance en 2020. Les reventes de logement et les prix moyens de revente ont augmenté dans toutes les provinces. À l’échelle du Canada, les reventes de logements ont augmenté de 12,3 % et le prix moyen de revente s’est accru de 13,0 %. L’augmentation la plus importante des reventes a été observée en Saskatchewan (+25,1 %) tandis que la hausse la plus marquée du prix des reventes a été enregistrée à l’Île-du-Prince-Édouard (+18,7 %). C’est en Alberta que la croissance a été la plus faible, tant pour les reventes (+3,6 %) que pour le prix des reventes (+1,4 %).

Diagramme 34 : Marchés du logement au 2020 Canada
Variation en pourcentage, annuelle

Annexes

Dates de publication des Comptes économiques de l’Ontario

Aux termes de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières, les comptes économiques trimestriels de l’Ontario doivent être publiés dans les 45 jours suivant la publication par Statistique Canada des Comptes nationaux des revenus et dépenses.

Conformément à cette loi, les CEO seront publiés selon le calendrier suivant :

Période de référence	Date de publication prévue des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada	Date de publication des Comptes économiques de l’Ontario
Deuxième trimestre (Avril-juin 2021)	31 août 2021	Au plus tard le 15 octobre 2021
Troisième trimestre (Juillet-septembre 2021)	30 novembre 2021	Au plus tard le 14 janvier 2022
Quatrième trimestre (Octobre-décembre 2021)	1er mars 2022	Au plus tard le 14 avril 2022

Annexes : Structure de l’économie ontarienne

Diagramme 35 : Part du PIB nominal en pourcentage, 2020

Annexes : Comment le PIB est mesuré

Dans les Comptes économiques de l’Ontario, le PIB est présenté sous trois angles : selon les dépenses, selon les revenus et par industrie.

La méthode du PIB selon les dépenses définit le PIB comme étant l’agrégat de toutes les dépenses de consommation finale, de la formation brute de capital et du commerce net par les consommateurs, les gouvernements et les entreprises qui se produisent dans l’économie de l’Ontario sur une certaine période. Cette mesure du PIB s’entend également de la somme des dépenses de consommation, des investissements bruts, des dépenses du gouvernement et des échanges commerciaux nets.

La méthode du PIB selon les revenus définit le PIB comme étant le revenu total généré par l’apport du travail et du capital à la production économique de l’Ontario pendant une certaine période. C’est donc dire que le PIB représente la somme de tous les salaires et traitements versés aux salariés, de l’excédent brut d’exploitation des entreprises, du revenu mixte brut et des taxes indirectes moins les subventions.

La méthode du PIB par industrie mesure le PIB en calculant la production totale des industries productrices de biens et de services dans l’économie de l’Ontario moins le coût des intrants intermédiaires utilisés dans la production des biens et services finaux. Cette approche chiffre la valeur supplémentaire générée par les industries grâce à la production de biens et de services finaux dans l’économie.

Diagramme 36

For a full list of definitions used in the Ontario Economic Accounts, please see Statistics Canada’s System of Macroeconomic Accounts Glossary at https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/13-605-x/gloss/gloss-a-eng.htm.

Liste des tableaux de données

Consultez les tableaux de données connexes dans la catalogue de Données ouvertes de l’Ontario

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Accessible image description:

Diagramme 1

Ce graphique montre la variation en pourcentage du PIB réel et du PIB nominal au premier trimestre de 2021. Le PIB réel a augmenté de 1,2 %, tandis que le PIB nominal s’est accru de 4,0 % au cours du trimestre.

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Diagramme 2

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage du PIB réel de l’Ontario, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB réel de l’Ontario a augmenté continuellement pendant toute la période, jusqu’au premier trimestre de 2020, où le taux de croissance réelle a accusé une baisse de 1,5 %, suivie d’une baisse plus abrupte de 12,0 % au deuxième trimestre. Le PIB réel a affiché une hausse de 9,7 % au troisième trimestre de 2020, suivie de plus petits gains de 2,0 % au quatrième trimestre de 2020 et de 1,2 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 3

Ce graphique à barres horizontales illustre la variation en pourcentage du PIB réel de l’Ontario et de ses composantes pour le premier trimestre de 2021. Le PIB réel s’est accru de 1,2 % pendant le trimestre, des hausses ayant été enregistrées pour les composantes suivantes : investissement des entreprises (+8,1 %), dépenses publiques (+1,3 %), consommation des ménages (+0,7 %). Les exportations (−0,8 %) et les importations (−0,4 %) ont chuté au premier trimestre.

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Diagramme 4

Ce graphique à barres montre la variation en pourcentage des exportations et des importations réelles, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Les exportations ont diminué de 0,8 % au premier trimestre de 2021, après avoir accusé une baisse de 0,2 % au quatrième trimestre de 2020, tandis que les importations ont chuté de 0,4 % au premier trimestre de 2021, après avoir augmenté de 2,1 % au quatrième trimestre.

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Diagramme 5

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage du PIB nominal de l’Ontario, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB nominal de l’Ontario a affiché une croissance pendant toute la période en question, sauf aux deux premiers trimestres de 2020. Il a accusé une chute record de 12,9 % au deuxième trimestre de 2020, après une baisse de 2,3 % au premier trimestre de 2020. Il a ensuite fait un bond record de 11,9 % au troisième trimestre de 2020, suivi de gains modestes de 3,6 % au quatrième trimestre de 2020 et de 4,0 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 6

Ce graphique à barres horizontales illustre la variation en pourcentage du PIB nominal de l’Ontario et de ses composantes pour le premier trimestre de 2021. Le PIB nominal a progressé de 4,0 % au premier trimestre de 2021, des hausses ayant été enregistrées pour les composantes suivantes pendant le trimestre : rémunération des salariés (+2,6 %) et revenu mixte net (+2,9 %). L’excédent net d’exploitation a affiché une hausse marquée de 17,1 % au premier trimestre.

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Diagramme 7

Ce graphique à barres montre la croissance en pourcentage de la rémunération des salariés en Ontario, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. La rémunération des salariés a affiché une hausse chaque trimestre de la période en question, sauf aux deux premiers trimestres de 2020. La rémunération des salariés a connu une baisse de 8,3 % au deuxième trimestre de 2020, après avoir fléchi de 1,5 % au premier trimestre. Elle a ensuite fait un bond de 8,2 % au troisième trimestre de 2020, suivi de gains modestes de 2,6 % au quatrième trimestre de 2020 et au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 8

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage des prix à l’échelle de l’économie de l’Ontario, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Les prix à l’échelle de l’économie ont diminué au premier trimestre de 2020 (−0,8 %) et au deuxième trimestre (−1,0 %). Ces baisses ont été suivies de gains au cours des trois trimestres suivants, le déflateur du PIB augmentant de 2,0 % au troisième trimestre de 2020, de 1,5 % au quatrième trimestre de 2020 et de 2,8 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 9

Ce graphique à barres horizontales montre la variation en pourcentage des prix en termes de dépenses pour le premier trimestre de 2021. Le prix des importations n’a pas changé, mais les prix de tous les autres éléments de dépense ont augmenté en commençant par l’investissement des entreprises (+4,1 %), suivi des dépenses publiques (+1,8 %), des exportations (+1,5 %) et des dépenses de consommation des ménages (+0,3 %).

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Diagramme 10

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage des prix des exportations et des importations de l’Ontario, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au quatrième trimestre de 2020. Les prix des exportations (−2,4 %) et des importations (−1,25 %) ont accusé une baisse marquée au deuxième trimestre de 2020. Au troisième trimestre, les prix des exportations ont bondi de 1,9 %, tandis que les prix des importations ont fléchi de 1,0 %. Les prix des exportations se sont accrus de 0,8 % au quatrième trimestre, tandis que les prix des importations ont fléchi de 0,2 %. Les prix des exportations ont augmenté de 1,5 % au premier trimestre de 2021, tandis que les prix des importations n’ont pas changé pendant le trimestre. Depuis 2017, la croissance la plus forte des prix des exportations (+2,2 %) et des prix des importations (+2,4 %) a été enregistrée au deuxième trimestre de 2018. La baisse la plus marquée des prix des importations (−3,2 %) et des exportations (−3,1 %) a été enregistrée au troisième trimestre de 2017.

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Diagramme 11

Ce graphique à barres dépeint la croissance en pourcentage du PIB réel de l’Ontario par industrie, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB réel de l’Ontario s’est accru de 1,3 % au premier trimestre de 2021, après une hausse de 2,2 % au quatrième trimestre. Le PIB réel par industrie a augmenté pendant la période en question, ainsi qu’aux deux premiers trimestres de 2020. La hausse la plus forte, soit 9,9 %, a été enregistrée au troisième trimestre de 2020.

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Diagramme 12

Ce graphique à barres horizontales illustre la variation en pourcentage du PIB réel par catégorie d’industrie pour le premier trimestre de 2021. La production s’est accrue de 1,3 % pour l’ensemble des industries pendant le trimestre. La production s’est accrue dans les industries productrices de biens (+1,4 %), les variations suivantes ayant été notées : construction (+5,7 %), industries primaires (+3,1 %), services publics (−0,2 %) et fabrication (−1,2 %). La production dans les industries de services a augmenté de 1,2 %, notamment : services professionnels et administratifs (+2,2 %), santé, éducation et administration publique (+2,0 %), services immobiliers et location (+1,6 %), finance et assurances (+0,7 %), commerce de gros (+0,5 %), commerce de détail (−0,2 %) et autres services (−0,6 %).

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Diagramme 13

Ce graphique à barres horizontales montre la variation en pourcentage du PIB réel par industrie de fabrication pour le quatrième trimestre de 2020. La production pour l’ensemble des industries de fabrication a baissé de 1,2 % pendant le trimestre. La variation de la production dans chaque industrie de fabrication est la suivante : produits électriques et électroniques (+10,3 %), autres activités de fabrication (+5,7 %), première transformation des métaux et produits métalliques (+3,8 %), produits du bois et meubles (+1,2 %), produits chimiques et pétroliers (−0,6 %), machines (−1,2 %), produits en caoutchouc et en plastique (−2,4 %), aliments, boissons et produits du tabac (−3,7 %), papier et impression (−5,9 %), textile, vêtements et produits du cuir (−7,8 %) et matériel de transport (−7,9 %).

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Diagramme 14

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage du PIB réel du Canada, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB réel du Canada a augmenté continuellement pendant toute la période, jusqu’au premier trimestre de 2020, où le taux de croissance réelle a accusé une baisse de 2,0 %, suivie d’une baisse plus abrupte de 11,3 % au deuxième trimestre. Le PIB réel a bondi de 9,1 % au troisième trimestre, puis a affiché un gain de 2,2 % au quatrième trimestre de 2020 et de 1,4 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 15

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage du PIB réel du Québec, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB réel du Québec a augmenté continuellement pendant la période en question, sauf pendant les deux premiers trimestres de 2020. Le PIB réel du Québec a chuté de 11,6 % au deuxième trimestre de 2020, après avoir affiché une baisse de 3,1 % au premier trimestre. Le PIB réel a bondi de 12,3 % au troisième trimestre, puis a affiché un gain de 1,6 % au quatrième trimestre de 2020 et de 1,4 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 16

Ce graphique à barres illustre la croissance en pourcentage du PIB réel des États-Unis, par trimestre, du premier trimestre de 2017 au premier trimestre de 2021. Le PIB réel des États-Unis a augmenté continuellement pendant toute la période, jusqu’au premier trimestre de 2020, où le taux de croissance réelle a accusé une baisse de 1,3 %, suivie d’une baisse plus abrupte de 9,0 % au deuxième trimestre. Le PIB réel a bondi de 7,5 % au troisième trimestre de 2020, puis a affiché un gain de 1,1 % au quatrième trimestre de 2020 et de 1,6 % au premier trimestre de 2021.

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Diagramme 17

Ce graphique à barres montre les variations trimestrielles en pourcentage du PIB réel pour les États-Unis, la zone euro, le Royaume-Uni, le Japon et la Chine pour le quatrième trimestre de 2020 et le premier trimestre de 2021. Le PIB réel des États-Unis s’est accru de 1,6 % au premier trimestre de 2021, après avoir augmenté de 1,1 % au quatrième trimestre de 2020. Le PIB réel de la zone euro a baissé de 0,3 % au premier trimestre, après une baisse de 0,6 % au quatrième trimestre. Le PIB réel du Royaume-Uni a diminué de 1,5 % au premier trimestre, après un bond de 1,3 % au quatrième trimestre. Le PIB réel du Japon a diminué de 1,0 % au premier trimestre et s’est accru de 2,8 % au quatrième trimestre. Le PIB réel de la Chine a progressé de 0,6 % au premier trimestre, après une hausse de 3,2 % au quatrième trimestre.

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Diagramme 18

Ce graphique linéaire montre les variations en pourcentage de l’indice des prix à la consommation des États-Unis de janvier 2018 à mai 2021. La croissance annuelle de l’IPC total et de l’IPC de base se situait à près de 2 % de janvier 2018 à mars 2020, puis a diminué pour le reste de 2020. La croissance de l’IPC total et de l’IPC de base était supérieure à 2 % au début de 2021, et en mai 2021 l’IPC total s’est accru de 5,0 % d’une année sur l’autre et l’IPC de base de 3,8 %.

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Diagramme 19

Ce graphique illustre le niveau d’emplois en millions et le taux de chômage en pourcentage aux États-Unis de janvier 2018 à mai 2021. Le nombre d’emplois a augmenté de façon constante, passant de 147,6 millions en janvier 2018 à environ 152,5 millions en février 2020. Le niveau d’emplois a ensuite chuté, passant à 130,2 millions en avril 2020, avant d’augmenter pour atteindre 144,9 millions en mai 2021.

Le taux de chômage a est passé de 4,0 % en janvier 2018 à 3,5 % en février 2020. Il a ensuite remonté à 14,8 % en avril 2020 avant de redescendre graduellement à 5,8 % en mai 2021.

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Diagramme 20

Ce graphique linéaire montre le taux des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada, de janvier 2018 à la mi-juin 2021. Les taux se situaient à environ 2,0 % pendant toute l’année 2018, puis ont commencé à fléchir pour s’établir à 0,4 % en août 2020. Ils se sont ensuite emballés pour atteindre un sommet de 1,6 % à la mi-mars avant de redescendre jusqu’à 1,4 % à la mi-juin 2021.

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Diagramme 21

Ce graphique linéaire montre le prix quotidien du pétrole West Texas Intrmediate (WTI) (en dollars américains le baril) et le taux de change du dollar canadien (en cents américains) entre janvier 2018 et mai 2021. La valeur du dollar canadien est passée de plus de 80 cents américains en janvier 2018 à 77 cents américains à la fin de 2019, avant de chuter à moins de 70 cents américains en mars 2020. Par la suite, la valeur du dollar canadien s’est accrue, s’établissant à environ 83 cents américains à la mi-juin 2021.

Les prix du pétrole WTI ont atteint un sommet à 77 $ US le baril en juin 2018, avant de chuter à environ 45 $ US le baril à la fin de 2018. Les prix ont légèrement augmenté en 2019 pour atteindre environ 60 $ US le baril en décembre, avant de connaître une baisse marquée pour s’établir à moins de 10 $ US le baril à la fin d’avril 2020. Le prix du pétrole augmente depuis et s’établissait à environ 71 $ US le baril à la mi-juin 2021.

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Diagramme 22

Ce graphique linéaire montre la valeur quotidienne des indices S&P 500, Nikkei, S&P/TSX Composite et Euro Stoxx 50, de janvier 2018 à juin 2021. Toutes les valeurs sont indexées à l’indice du 4 janvier 2018 égal à 100. Tous les indices étaient en hausse en 2019 et au début de 2020, atteignant un pic à la fin de février 2020, avant de s’effondrer et d’atteindre un creux en mars 2020. Ils ont tous connu une forte reprise et leur valeur se situe bien au-dessus du sommet de février 2020, particulièrement pour le S&P 500 et le Nikkei.

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Diagramme 23

Ce graphique indique que l’Ontario a ajouté 944 300 nouveaux emplois nets depuis juin 2020, et que le taux de chômage était de 8,4 % en juin 2021.

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Diagramme 24

Ce graphique à barres présente une ventilation de la variation de l’emploi en milliers d’emplois depuis juin 2020. En juin 2021, l’emploi total a augmenté de 944 300 nouveaux emplois nets. Les changements ont été les suivants : secteur privé, gain de 801 800 emplois; secteur public, gain de 173 100 emplois; travail autonome, la perte de 30 600 emplois; temps plein, gain de 602 200 emplois; temps partiel, gain de 342 100 emplois; biens, gain de 193 100 emplois; services, gain de 751 200 emplois.

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Diagramme 25

Ce graphique illustre l’emploi mensuel en milliers par une zone ombrée et le taux de chômage par une ligne, en Ontario, de janvier 2019 à juin 2021. Le taux de chômage a diminué, passant de 5,9 % au début de 2019 à 5,5 % en février 2020, puis a augmenté, atteignant 13,5 % en mai 2020, et diminué pour s’établir à 7,5 % en mars 2021 avant de monter pour atteindre 8,4 % en juin 2021. Le nombre d’emplois a augmenté de façon constante au cours de la période, passant d’environ 7,3 millions en janvier 2019 à environ 7,5 millions en février 2020, et il a été en baisse par la suite, s’établissant à 6,4 millions en mai 2020, puis a augmenté pendant toute l’année 2020, atteignant 7,3 millions d’emplois en juin 2021.

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Diagramme 26

Ce graphique linéaire montre les ventes au détail de l’Ontario en milliards de dollars de janvier 2017 à avril 2021. Les ventes au détail de l’Ontario ont affiché une hausse, passant de 17,7 milliards de dollars en janvier 2017 à 19,6 milliards de dollars en février 2020. Elles ont accusé une baisse marquée et s’établissaient à 12,5 milliards de dollars en avril 2020. Il y a eu ensuite un regain considérable en mai et en juin 2020. Les ventes au détail ont augmenté, passant à 21,7 milliards de dollars en mars 2021, avant de redescendre à 18,8 milliards de dollars en avril 2021.

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Diagramme 27

Ce graphique linéaire montre les résultats pour le commerce de gros de l’Ontario en milliards de dollars de janvier 2017 à avril 2021. Le commerce de gros de l’Ontario a affiché une hausse, passant de 30,6 milliards de dollars en janvier 2017 à 34,6 milliards de dollars en février 2020. Puis, il a connu une baisse marquée, passant à 23,0 milliards de dollars en avril 2020, suivie d’une embellie entre mai 2020 et juillet 2020. La valeur du commerce de gros a augmenté, atteignant 35,8 milliards de dollars en mars 2021, avant de redescendre à 35,1 milliards de dollars en avril 2021.

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Diagramme 28

Ce graphique linéaire montre les ventes manufacturières de l’Ontario en milliards de dollars de janvier 2017 à avril 2021. La valeur des ventes manufacturières a fluctué pendant cette période, se situant entre 22 milliards de dollars et 27 milliards de dollars. Les ventes manufacturières ont chuté, passant à 14,0 milliards de dollars en avril, puis elles ont bondi entre mai et juillet 2020. Les ventes manufacturières ont augmenté, passant à 25,2 milliards de dollars en mars 2021, avant de redescendre à 23,9 milliards de dollars en avril 2021.

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Diagramme 29

Ce graphique linéaire et à barres combiné montre les reventes de logements en Ontario en milliers (axe de droite) et leur variation en pourcentage (axe de gauche) de mai 2019 à mai 2021. Les reventes de logements ont été assez stables au cours de la seconde moitié de 2019, s’établissant en moyenne à 17 500 par mois. Après avoir fléchi pour atteindre environ 17 400 en janvier 2020, les reventes de logements en Ontario ont connu un bond de 12,6 % en février 2020 pour s’établir à 19 600, avant d’afficher une forte baisse en mars (−19,0 %) et en avril (−58,7 %), le nombre de logements existants vendus s’établissant à 6 600 seulement en avril. À compter de mai 2020, elles ont commencé à bondir au cours des quatre mois suivants, pour atteindre un record de plus de 24 000 en août. Cette reprise a été suivie par un fléchissement, les ventes de logements ayant diminué de septembre à novembre, le nombre de logements existants revendus s’établissant à un peu moins de 22 200 en novembre. Les reventes de logements se sont accrues constamment au cours des quatre mois suivants, atteignant 29 350 en mars 2021. Puis, elles ont connu une baisse marquée de 17,4 % en avril, passant à 24 257 logements, et une chute de 7,4 % en mai, s’établissant à 22 456 logements.

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Diagramme 30

Ce graphique linéaire et à barres combiné montre le prix moyen de revente des logements en Ontario en milliers de dollars (axe de droite) et sa variation en pourcentage (axe de gauche) de mai 2019 à mai 2021. Le graphique montre une hausse modeste des prix de revente pendant toute l’année 2019, le prix moyen atteignant un sommet de près de 644 000 $ en décembre 2019. Les prix de revente ont continué de monter pendant les deux premiers mois de 2020, atteignant un nouveau sommet de 677 000 $ en février. Le prix moyen de revente des logements a fléchi en mars (−2,3 %) et avril (−13,4 %), avant de rebondir et d’augmenter au cours des quatre mois suivants, passant de 608 800 $ en mai 2020 à un sommet sans précédent d’environ 752 600 $ en août. Cette reprise a été suivie par un fléchissement et le prix de revente des logements a diminué en septembre (−1,3 %) et en octobre (−0,6 %), le prix moyen s’établissant à environ 738 500 $ en octobre. Le prix moyen des logements a augmenté au cours des cinq mois suivants, le prix moyen de revente d’un logement en Ontario atteignant un record de 859 607 $ en mars 2021. Le prix moyen a ensuite baissé de 2,3 % en avril, passant à 839 561 $. En mai, les prix ont légèrement augmenté pour atteindre 839 927 $.

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Diagramme 31

Ce graphique linéaire montre le nombre de mises en chantier en Ontario (données désaisonnalisées aux taux annuels) de mai 2019 à mai 2021. Les mises en chantier en Ontario ont connu une variation marquée pendant cette période, atteignant un sommet de 117 500 logements en août 2020 et un creux de 50 400 logements en mai 2019. Après le sommet d’août 2020, les mises en chantier ont chuté de 31,4 % en septembre, passant à 80 600 logements. Cette baisse a été suivie de deux mois de gains modestes, le nombre de mises en chantier atteignant 86 400 logements en novembre. Les mises en chantier ont chuté de 17 % en décembre puis ont affiché une hausse marquée de 39,6 % en janvier 2021. Après avoir fléchi de 12,0 % en février, les mises en chantier ont bondi de 47,7 % en mars pour atteindre 130 452 logements. Elles ont ensuite baissé de 17,9 % en avril et de 8,3 % en mai, les mises en chantier atteignant 98 185 logements en mai.

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Diagramme 32

Ce graphique à barres présente la variation en pourcentage du PIB réel (par industrie) en 2020 pour le Canada et chacune des 10 provinces. Le PIB réel de l’Ontario, en bleu, a baissé de 5,0 % en 2020. La baisse la plus importante du PIB réel des provinces a été observée en Alberta (−8,2 %), et c’est l’Île-du-Prince-Édouard qui a connu la baisse la plus faible (−3,0 %). Pour l’ensemble du Canada, le PIB réel a diminué de 5,2 % en 2020.

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Diagramme 33

Ce graphique à barres montre la variation en pourcentage de l’emploi total en 2020 pour le Canada et chacune des 10 provinces. L’emploi en Ontario, en bleu, a chuté de 4,8 % en 2020. La baisse de l’emploi la plus importante a été observée en Colombie-Britannique (−6,6 %), tandis que la baisse la plus faible a été notée au Nouveau-Brunswick (−2,6 %). Pour l’ensemble du Canada, l’emploi a diminué de 5,2 % en 2020.

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Diagramme 34

Ce graphique à barres montre la variation en pourcentage des reventes de logements (en gris) et la variation en pourcentage des prix de revente (en bleu) en 2020 au Canada et dans chacune des 10 provinces. Les reventes de logements en Ontario (en gris foncé) ont augmenté de 8,8 % en 2020, ce qui place la province à l’avant-dernier rang pour ce qui est du taux de croissance, juste avant l’Alberta (hausse de 3,6 % des reventes de logements). Cependant, le prix moyen de revente des logements en Ontario (en bleu foncé) s’est accru de 16,0 % en 2020, ce qui place la province au troisième rang pour ce qui est du prix de revente, après l’Île-du-Prince-Édouard (hausse de 18,7 % du prix moyen de revente des logements) et le Québec (hausse de 16,5 % du prix moyen de revente des logements). À l’échelle du Canada, les reventes de logements ont augmenté de 12,3 % et le prix moyen de revente s’est accru de 13,0 % en 2020.

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Diagramme 35

Ce diagramme à secteurs illustre la part du PIB nominal de l’Ontario par industrie en 2020. Les industries productrices de biens représentaient 21,9 % du PIB nominal de l’Ontario, la part de chaque industrie étant la suivante : fabrication (10,7 %), construction (7,2 %), services publics (1,8 %), industries primaires (2,2 %). Les industries productrices de services représentaient 78,2 % du PIB nominal de l’Ontario, la part de chaque industrie étant la suivante : services immobiliers et location (14,2 %), santé et éducation (13,0 %), commerce de gros et de détail (10,9 %), finance et assurances (10,5 %), administration publique (7,8 %), transport et entreposage (3,3 %), information et culture (3,8 %), autres services (14,7 %).

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Diagramme 36

• Selon les dépenses
  • Somme des dépenses de tous les secteurs de l’économie
  • Dépenses de consommation plus Investissements plus Dépenses des gouvernements plus Exportations moins Importations
• Selon les revenus
  • Somme de tous les revenus
  • Traitements et salaires plus Bénéfices plus Revenus mixtes plus Taxes indirectes moins Subventions
• Selon la production (PIB par industrie)
  • Sommes des valeurs ajoutées dans tous les secteurs d’activité
  • Production des industries productrices de biens plus Production des industries productrices de services moins Intrants intermédiaires

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