Inventaire des émissions de gaz à effet de serre du gouvernement du Canada
La Stratégie pour un gouvernement vert a établi des engagements en matière de la lutte contre les changements climatiques et d’environnement pour les opérations internes du gouvernement du Canada. Les opérations du gouvernement du Canada seront de zéro émission nette d’ici 2050, notamment :
- les biens immobiliers appartenant à l’État et loués;
- la mobilité : parcs, voyages d’affaires et navettes;
- l’approvisionnement en biens et en services;
- activités liées à la sécurité nationale (SSN)Voir la note en bas de page 1
Afin de mettre en œuvre zéro émission nette dans les opérations immobilières et de parcs de véhiculesVoir la note en bas de page 2, le gouvernement du Canada réduira les émissions absolues de GES de la portée 1 et de la portée 2Voir la note en bas de page 3 de 40 % d’ici 2025 et d’au moins 90 % en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2050. Sur cette voie de réduction des émissions, le gouvernement s’efforcera de réduire les émissions de 10 % de plus par 5 ans à compter de 2025.
Dans tous les tableaux, les données sur les émissions en kilotonnes d’équivalent en carbone sont arrondies à la première décimale.
Visitez le portail du gouvernement ouvert pour obtenir plus de renseignements à propos des émissions de GES émanant des installations et des parcs de véhicules fédéraux, ou consultez ce résumé graphique sur l’Inventaire des émissions de GES fédéraux du gouvernement du Canada pour l’exercice 2019-2020.
Progrès
Progrès vers la cible fédérale de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour des installations et du parc de véhicules administratif.
![Émissions fédérales de gaz à effet de serre par source, pour les exercices 2005-2006 et 2018-2019. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig01-fra.png)
Figure 1 - Version textuelle
Le graphique à barres représente les émissions fédérales de gaz à effet des installations et du parc de véhicules administratif de serre en kilotonnes d’équivalent en dioxyde de carbone, en total et par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020.
Données pour le graphique à barres
Sources de gaz à effet de serre | Émissions à l’exercice 2005-2006 (kt éq. CO2) |
Émissions à l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Pourcentage de changement par rapport à l’exercice 2005-2006 |
---|---|---|---|
Gaz de combustion de sources fixes | 763,4 | 668,5 | -12 % |
Électricité achetée | 740,2 | 317,6 | -57 % |
Énergie de quartier | 126,9 | 67,5 | -47 % |
Parc de véhicules administratif | 169,5 | 123,3 | -27 % |
Total | 1 800,0 | 1 177,0 | -34,6 % |
Résultats clés
- 27 organismes fédéraux ont déclaré des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour l’exercice 2019-2020.
- Les émissions pour l’exercice 2019-2020 ont totalisé 1 177 kilotonnes (kt) d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), soit une réduction de 623 kt éq. CO2, ou 34,6 % (sans les émissions émanant des opérations de sûreté et de sécurité nationale), par rapport à l’exercice 2005-2006.
- Il existe 2 sources principales d’émissions de GES :
- le gaz de combustion de sources fixes dans les installations fédérales (57 %);
- l’électricité achetée consommée dans des installations fédérales (27 %)
- D’autres sources moins importantes comprennent :
- les véhicules routiers (6 %);
- l’électricité de quartier consommée dans des installations fédérales (6 %);
- les navires (3 %);
- les aéronefs (1 %);
- d’autres équipements mobiles (0,5 %).
- À l’exercice 2019-2020, les 6 organismes émetteurs les plus importants (la Défense nationale, Services publics et Approvisionnement Canada, le Service correctionnel Canada, la Gendarmerie royale du Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Transports Canada) étaient responsables de 82 % des émissions de GES des installations et du parc de véhicules administratif du gouvernement du Canada.
- À l’exercice 2019-2020, les 6 plus importantes régions émettrices pour les opérations internes (l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, l’Alberta, le Québec, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick) étaient responsables de 84 % des émissions de GES des installations et du parc de véhicules administratif du gouvernement du Canada.
- Les émissions de GES émanant des installations fédérales à l’exercice 2019-2020 ont totalisé 1 054 kt éq. CO2, soit une réduction de 576 kt éq. CO2, ou 35,3 %, par rapport à l’exercice 2005-2006.
- Les réductions des émissions de GES des installations fédérales peuvent être attribuées aux éléments suivants :
- une électricité plus propre, grâce à :
- une réduction de l’intensité de GES émanant des achats d’électricité à l’échelle du Canada (263 kt éq. CO2);
- des mécanismes de passation de marchés, comme des certificats d’énergie renouvelable, qui ont permis des réductions supplémentaires de 91 kt éq. CO2.
- une réduction des émissions de GES émanant du chauffage (37 kt éq. CO2) et du refroidissement de quartier (23 kt éq. CO2);
- des mesures qui ont mené à une réduction de l’électricité (67 kt éq. CO2) et des gaz de combustion de sources fixes (95 kt éq. CO2), y compris la rationalisation du portefeuille et l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations par des rénovations et des mises à niveau d’équipement.
- une électricité plus propre, grâce à :
- À l’exercice 2019-2020, le parc de véhicules fédéral a produit 123 kt éq. CO2, ce qui représente une diminution de 27 % par rapport aux émissions du parc à l’exercice 2005-2006 :
- Les véhicules routiers étaient la plus importante source de réduction des émissions, avec une réduction de 35 % (38 kt éq. CO2) par rapport à l’exercice 2005-2006;
- La réduction a été rendue possible grâce à une combinaison de mesures, y compris le rajustement des véhicules et l’achat de véhicules à efficacité améliorée;
- Une réduction supplémentaire de 7,8 kt éq. CO2 a été réalisée depuis l’exercice 2005-2006 par rapport aux navires, aux aéronefs et à d’autres équipements mobiles.
Installations
Émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales
Le gouvernement fédéral possède un des portefeuilles de biens immobiliers les plus importants et diversifiés d’installations dans le pays, y compris :
- les édifices sur la Colline parlementaire;
- des hangars d’aviation sur des bases militaires;
- des laboratoires;
- des établissements correctionnels;
- des immeubles de bureaux et des entrepôts.
![Émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales, par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig02-fra.png)
Figure 2 - Version textuelle
Le graphique à barres représente les émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales, en kilotonnes d’équivalent en dioxyde de carbone, en total et par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020.
Données pour le graphique à barres
Source d’émissions de GES | Émissions pour l’exercice 2005-2006 (kt éq. CO2) |
Émissions pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Pourcentage de changement par rapport à l’exercice 2005-2006 |
---|---|---|---|
Gaz de combustion de sources fixes | |||
Gaz naturel | 574,5 | 554,1 | -3 % |
Mazout léger | 57,9 | 41,0 | -29 % |
Mazout lourd | 71,0 | 11,2 | -84 % |
Carburéacteur | 26,8 | 21,1 | -21 % |
Diesel | 22,3 | 29,8 | 34 % |
Propane | 10,7 | 11,8 | 10 % |
Électricité achetée | |||
Électricité achetée | 740,2 | 318,1 | -57 % |
Fondé sur l’emplacement | 740,2 | 409,2 | -45 % |
Énergie de quartier | |||
Chauffage | 103,1 | 66,1 | -36 % |
Refroidissement | 23,8 | 1,4 | -94 % |
Total des installations (marché) | 1 630,0 | 1 054,0 | -35 % |
Total des installations (emplacement) | 1 630,0 | 1 146,0 | -30 % |
Résultats clés
- 22 organismes fédéraux ont déclaré des émissions de gaz à effet de serre (GES) émanant d’installations fédérales à l’exercice 2019 à 2020.
- Les émissions pour l’exercice 2019-2020 ont totalisé 1 054 kilotonnes d’équivalent en dioxyde de carbone (kt) (éq. CO2) émanant des installations fédérales, soit une diminution de 576 kt éq. CO2, ou 35 %, par rapport à l’exercice 2005-2006.
- Les gaz de combustion de sources fixes, principalement utilisés pour générer de la chaleur dans les installations, ont produit un montant important (63 %) d’émissions de GES à l’exercice 2019-2020, mais ils ont diminué de 12 % par rapport à l’exercice 2005-2006.
- L’électricité achetée a produit une quantité importante (30 %) d’émissions de GES à l’exercice 2019-2020, mais les émissions attribuées à la consommation d’électricité ont diminué de 57 % par rapport aux émissions à l’exercice 2005-2006.
- Les réductions d’émissions de GES émanant des installations fédérales par rapport à l’exercice 2005-2006 sont principalement dues aux éléments suivants :
- une réduction de l’intensité des GES de l’électricité à l’échelle du Canada, qui a été comptabilisée à une réduction de 263 kt éq. CO2;
- des mécanismes de passation de marchés, comme des certificats d’énergie renouvelable, qui ont permis des réductions supplémentaires de 91 kt éq. CO2
- La réduction des émissions de GES émanant du chauffage (37 kt éq. CO2) et du refroidissement (23 kt éq. CO2) de quartier était importante, mais avait une faible incidence sur les niveaux d’émission, puisque le chauffage et le refroidissement de quartier représentent une petite proportion de l’utilisation globale d’énergie.
- La réduction restante de 162 kt en émission s’explique par des réductions des éléments suivants :
- les gaz de combustion de sources fixes (95 kt éq. CO2);
- l’électricité achetée (67 kt éq. CO2).
- De manière générale, la réduction a été réalisée par une combinaison de mesures, y compris :
- la rationalisation du portefeuille d’immeubles du gouvernement;
- des rénovations pour une efficacité énergétique;
- des mises à niveau d’équipement pour améliorer l’efficacité énergétique.
Renseignements supplémentaires
Les gaz de combustion de sources fixes produisent du chauffage, du refroidissement et de l’électricité dans les installations fédérales. Des sources de gaz de combustion de sources fixes au sein des installations comprennent souvent :
- des chaudières et des fournaises qui produisent du chauffage;
- des refroidisseurs à absorption ou les motocompresseurs au gaz utilisés pour le refroidissement;
- des génératrices, des turbines ou de l’équipement de cogénération qui produisent de l’électricité;
- d’autres équipements utilisés dans les installations, comme de l’équipement de laboratoire et des appareils de cuisine.
Ces émissions de GES sont considérées comme « directes », car elles sont produites dans l’installation.
L’électricité achetée fait référence à l’achat d’électricité conventionnelle liée au réseau. Les émissions de GES émanant de l’électricité achetée sont considérées comme « indirectes », car l’électricité est produite à l’extérieur du site.
Les organismes fédéraux utilisent deux méthodes de comptabilité pour calculer les émissions de GES émanant de l’électricité achetée.
- La méthode fondée sur l’emplacement tient compte de l’intensité moyenne de GES des réseaux d’électricité qui assurent l’alimentation, peu importe les ententes contractuelles que peut détenir un organisme pour de l’électricité propre. Pour calculer les émissions indirectes au moyen de la méthode fondée sur l’emplacement, les organismes déclarants utilisent des facteurs d’émission qui sont basés sur l’emplacement géographique de chaque installation et qui correspondent au facteur d’émission moyen de réseau des installations productrices d’électricité qui alimentent le réseau.
- La méthode fondée sur le marché reflète les émissions de GES émanant des sources d’électricité que les organismes déclarants ont choisies. À titre d’exemple, un organisme peut établir une entente contractuelle pour fournir de l’électricité propre à partir de sources précises au moyen d’accords d’achat d’énergie propre ou de certificats d’énergie renouvelable. Pour tout le reste de la consommation d’électricité dans une installation qui n’est pas couverte par une entente contractuelle, le facteur d’émission moyen de réseau adéquat, fondé sur l’emplacement de l’installation, s’appliquera. Le progrès par rapport à la cible de réduction fédérale des GES sera mesuré à l’aide de la méthodologie fondée sur le marché.
L’énergie de quartier représente la consommation d’énergie utilisée pour le réchauffement ou le refroidissement qui est produite à l’extérieur du site. Les émissions de GES émanant de l’énergie de quartier sont également considérées comme indirectes, car elles sont le résultat du chauffage ou du refroidissement produit dans l’installation.
Visitez le portail du gouvernement ouvert pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les émissions du GES produites par les installations fédérales.
Parc de véhicules
Émissions de gaz à effet de serre produites par les parcs de véhicules administratif fédérauxVoir la note en bas de page 4
L’exploitation d’un parc de véhicules entraîne la combustion de combustibles fossiles et l’émission de gaz à effet de serre (GES). Le gouvernement du Canada possède un grand parc de véhicules administratif diversifié qui comprend :
- des véhicules et de l’équipement routiers comme :
- des voitures;
- des fourgonnettes;
- des camions;
- d’autres véhicules.
- des véhicules et de l’équipement hors route comme :
- des véhicules marins (des navires et des bateaux);
- des aéronefs;
- d’autres équipements mobiles (par exemple, véhicules tout-terrain, des tondeuses de pelouse et des générateurs).
![Émissions de gaz à effet de serre émanant du parc automobile administratif fédéral, par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig03-fra.png)
Figure 3 - Version textuelle
Le graphique à barres représente les émissions de gaz à effet de serre émanant du parc de véhicules administratif fédéral, en kilotonnes d’équivalent en dioxyde de carbone, en total et par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020.
Données pour le graphique à barres
Sources d’émissions de gaz à effet de serre | Émissions pour l’exercice 2005-2006 (kt éq. CO2) |
Émissions de gaz à effet de serre pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Pourcentage de changement par rapport à l’exercice 2005-2006 |
---|---|---|---|
Véhicules routiers | 108,8 | 70,8 | -35 % |
Navires | 36,2 | 36,2 | 0 % |
Flotte d’aéronefs | 14,7 | 9,7 | -34 % |
Autres équipements | 9,4 | 6,6 | -30 % |
Total | 169 | 123 | -27 % |
Résultats clés
- Le parc de véhicules fédéral a produit environ 10 % des émissions de GES fédérales des installations et du parc de véhicules administratif à l’exercice 2019-2020.
- Plus de la moitié des émissions de GES du parc de véhicules (58 %) ont été produites par des véhicules routiers, tandis que la différence a été produite par les navires (29 %), les aéronefs (8 %) et d’autres équipements mobiles (5 %) possédés par des organismes fédéraux.
- À l’exercice 2019-2020, les émissions de GES émanant du parc de véhicules fédéral étaient réduites de 27 % par rapport à l’exercice 2005-2006 :
- les véhicules routiers représentaient la source principale de réductions d’émissions du parc de véhicules et leurs émissions avaient diminué de 38 kilotonnes (kt) d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), ou 35 %, par rapport à l’exercice 2005-2006;
- Les émissions de GES provenant des navires fédéraux se sont stabilisées par rapport à l’exercice 2005-2006;
- Les émissions de GES émanant de la flotte fédérale d’aéronefs ont diminué de 34 % par rapport à l’exercice 2005-2006;
- Les émissions de GES émanant d’autres équipements mobiles ont diminué de 30 % par rapport à l’exercice 2005-2006.
Renseignements supplémentaires
Visitez le portail du gouvernement ouvert pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les émissions du GES émanant des parcs de véhicules fédéraux.
Par organisme
Tendances en matière d’émissions de gaz à effet de serre par organisme fédéral
![Émissions de gaz à effet de serre par organisme fédéral pour l’exercice 2018-2019 et pourcentage de changement des émissions par rapport à l’exercice 2005-2006. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig04-fra.png)
Figure 4 - Version textuelle
Le graphique à barres représente le total des émissions de gaz à effet de serre (en kilotonnes d’équivalent en carbone) déclaré à l’exercice 2019-2020, pour des installations et du parc de véhicules administratif par organisme fédéral. Les émissions de gaz à effet de serre sont divisées par installation ou par parc de véhicules. Le pourcentage de changement comparé à l’exercice 2005-2006 est également indiqué pour chaque organisme fédéral.
Données pour le graphique à barres
Organisme fédéral | Émissions émanant des installations pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Émissions émanant des parcs de véhicules pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Émissions totales pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Pourcentage de changement par rapport à l’exercice 2005-2006 |
---|---|---|---|---|
Défense nationale | 515,4 | 27,4 | 542,8 | -31 % |
Services publics et approvisionnement Canada | 116,1 | 0,8 | 116,8 | -58 % |
Service correctionnel Canada | 113,0 | 3,1 | 116,1 | -18 % |
Gendarmerie royale du Canada | 78,8 | 2,4 | 81,2 | -28 % |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 56,5 | 4,2 | 60,7 | -39 % |
Transports Canada | 5,0 | 46,1 | 51,1 | -17 % |
Conseil national de recherches Canada | 37,7 | 1,1 | 38,8 | -47 % |
Parcs Canada | 24,5 | 14,4 | 38,9 | -3 % |
Pêches et Océans Canada | 22,3 | 7,2 | 29,5 | -33 % |
Agence Canadienne d’inspection des aliments | 17,8 | 3,6 | 21.4 | -35 % |
Ressources naturelles Canada | 19,2 | 0,8 | 20,0 | -42 % |
Environnement et Changement climatique Canada | 10,7 | 3,2 | 13,9 | -35 % |
Agence des services frontaliers du Canada | 7,2 | 4,3 | 11,5 | -10 % |
Santé Canada | 10,9 | 0,4 | 11,3 | -50 % |
Agence de la santé publique du Canada | 6,9 | 0 | 6,9 | -4 % |
Sécurité publique Canada | 3,9 | 0 | 3,9 | -45 % |
Bibliothèque et Archives Canada | 2,6 | 0 | 2,6 | -12 % |
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada | 2,2 | 0,1 | 2,3 | 29 % |
Services aux Autochtones Canada | 0 | 2,0 | 2,0 | -10 % |
Innovation, Sciences et Développement économique Canada | 0,7 | 0,9 | 1,6 | -50 % |
Agence spatiale canadienne | 1,2 | 0 | 1,2 | -46 % |
Services partagés CanadaVoir la note en bas de page 5 | 0,3 | 0,7 | 1,0 | S.O. |
Services de bien-être et moral des Forces canadiennes | 0,67 | 0 | 0,67 | -73 % |
Emploi et Développement social Canada | 0 | 0,3 | 0,3 | -79 % |
Agence du revenu du Canada | 0 | 0,2 | 0,2 | -48 % |
Commission des champs de bataille nationaux | 0,16 | 0 | 0,16 | -18 % |
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada | 0 | 0,04 | 0,04 | -58 % |
Total | 1 054 | 123 | 1 177 | -34,6 % |
Résultats clés
- À l’exercice 2019-2020, les 6 organismes émetteurs les plus importants (la Défense nationale, Services publics et Approvisionnement Canada, le Service correctionnel Canada, la Gendarmerie royale du Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Transports Canada) ont produit 82 % des émissions de GES des installations et du parc de véhicules administratif du gouvernement du Canada.
Par région
Émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales, par région
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) émanant des opérations fédérales peuvent surtout être attribuées aux installations situées dans des régions où les opérations exigent beaucoup d’énergie, ou bien où les réseaux électriques dépendent de combustibles fossiles.
![Émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales à l’exercice 2019-2020, par région. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig05-fra.png)
Figure 5 - Version textuelle
La figure est une carte du Canada qui indique la distribution régionale des émissions de gaz à effet de serre émanant des installations fédérales à l’exercice 2019-2020.
Données pour la figure
Région | Émissions des gaz de combustion de sources fixes (kt éq. CO2) |
Émissions de l’électricité (kt éq. CO2) |
Émissions de l’énergie de quartier (kt éq. CO2) |
Total de toutes les sources (kt éq. CO2) |
Pourcentage de part du total des émissions de GES |
---|---|---|---|---|---|
Ontario | 205,6 | 26,4 | 55,8 | 287,8 | 27 % |
Nouvelle-Écosse | 55,2 | 125,6 | 0,9 | 181,7 | 17 % |
Alberta | 103,7 | 52,8 | 0 | 156,5 | 15 % |
Québec | 102,3 | 0,8 | 1,2 | 104,3 | 10 % |
Saskatchewan | 26,2 | 63,1 | 5,0 | 94,3 | 9 % |
Nouveau-Brunswick | 27,9 | 29,5 | 0,7 | 58,0 | 6 % |
Colombie-Britannique | 48,7 | 3,2 | 1,5 | 53,3 | 5 % |
Manitoba | 33,4 | 0,2 | 1,3 | 34,8 | 3 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 26,3 | 2,6 | 0,0 | 28,9 | 3 % |
Territoires du Nord-Ouest | 20,3 | 1,4 | 0,0 | 21,7 | 2 % |
Nunavut | 13,1 | 6,0 | 0,0 | 19,1 | 2 % |
Île-du-Prince-Édouard | 3,2 | 5,5 | 1,1 | 9,8 | 1 % |
Yukon | 2,6 | 0,5 | 0,0 | 3,1 | 0,3 % |
Total | 669 | 318 | 68 | 1054 | 100 % |
Résultats clés
- À l’exercice 2019-2020, les 6 plus importantes régions émettrices pour les opérations internes (l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, l’Alberta, le Québec, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick) ont produit 80 % des émissions de GES des installations et du parc de véhicules administratif du gouvernement du Canada.
- Une partie importante des émissions de GES produites par l’achat d’électricité provient de la consommation d’électricité dans des régions qui ont des réseaux électriques à forte intensité de carbone, y compris la Nouvelle-Écosse (40 %), la Saskatchewan (20 %), l’Alberta (17 %) et le Nouveau-Brunswick (9 %).
- Répartition des émissions de GES émanant du gaz naturel utilisé dans les installations fédérales :
- 36 % en Ontario;
- 19 % en Alberta;
- 18 % au Québec;
- 8 % en Colombie-Britannique.
- 44 % des émissions de mazout léger proviennent d’opérations en Nouvelle-Écosse, et une portion supplémentaire de 39 % de ces émissions a été produite dans d’autres provinces de l’Atlantique et au Québec.
- 77 % des émissions de GES de l’énergie de quartier ont été produites par des centrales situées dans la région de la capitale nationale.
Sécurité
Émissions de gaz à effet de serre émanant des opérations de sûreté et de sécurité nationale
Les opérations de sûreté et sécurité nationales comprennent des activités comme l’application de la loi par la Gendarmerie royale du Canada, les opérations de recherche et sauvetage par la Garde côtière canadienne et l’exploitation de véhicules et d’équipement militaires par le ministère de la Défense nationale. Ces émissions sont incluses dans la cible zéro émission nette d’ici 2050Voir la note en bas de page 1 du Gouvernement du Canada.
![Émissions de gaz à effet de serre émanant du parc automobile lié à la sûreté et sécurité nationale pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020, par type de parc automobile. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig06-fra.png)
Figure 6 - Version textuelle
Le graphique à barres représente les émissions de gaz à effet de serre émanant du parc de véhicules lié à la sûreté et sécurité nationale, en kilotonnes d’équivalent en dioxyde de carbone, en total et par source, pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020.
Données pour le graphique à barres
Source d’émissions de gaz à effet de serre |
Émissions pour l’exercice 2005-2006 (kt éq. CO2) |
Émissions pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
Pourcentage de changement par rapport à l’exercice 2005-2006 |
---|---|---|---|
Aéronefs | 477,8 | 592,0 | 24 % |
Navires | 303,6 | 278,0 | -9 % |
Véhicules terrestres | 65,3 | 80,9 | 24 % |
Total | 847 | 951 | 12 % |
Résultats clés
- À l’exercice 2019-2020, le parc de véhicules fédéral lié à la sûreté et sécurité nationale a produit 951 kilotonnes (kt) d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2).
- À l’exercice 2019-2020, le parc de véhicules lié à la sûreté et sécurité nationale du ministère de la Défense nationale a émis 706 kt éq. CO2 :
- 82 % des émissions ont été émises par des aéronefs;
- 17 % ont été émises par des navires;
- 1 % ont été émises par d’autres véhicules terrestres.
- À l’exercice 2019-2020, le parc de véhicules lié à la sûreté et sécurité nationale de la Garde côtière canadienne a émis 161 kt éq. CO2 :
- 96 % des émissions ont été émises par des navires;
- 4 % ont été émises par des aéronefs.
- À l’exercice 2019-2020, le parc de véhicules lié à la sûreté et sécurité nationale de la Gendarmerie royale du Canada a émis 84 kt éq. CO2 :
- 89 % des émissions ont été émises par des véhicules routiers;
- 9 % ont été émises par des aéronefs;
- 2 % ont été émises par des navires.
Renseignements supplémentaires
D’ici 2023, les ministères qui utilisent le parc de véhicules de SSN élaboreront et mettront régulièrement à jour des plans de décarbonisation du parc opérationnel qui préciseront la façon dont ils réduiront les émissions des opérations, conformément à l’objectif global de 2050.
De plus, les ministères qui utilisent le parc de véhicules de SSN adopteront des pratiques exemplaires pour améliorer l’efficacité et réduire les émissions et les répercussions environnementales dans les domaines suivants :
- les achats de combustibles, y compris les combustibles à faible émission de carbone;
- l’approvisionnement du parc, y compris l’achat de plateformes à haut rendement énergétique;
- l’efficacité opérationnelle et la recherche et l’innovation liées aux émissions nettes zéro.
Le gouvernement du Canada prend des mesures pour réduire les émissions de GES émanant des opérations liées à la sûreté et sécurité nationale en dirigeant le Défi Visez haut!, un défi à l’échelle nationale qui vise à développer le carburant d’aviation le plus propre, économique et durable possible pour le secteur de l’aviation.
Transport Aérien
Émissions de gaz à effet de serre liées aux voyages d’affaires par avion des employés de la fonction publique
Dans le cadre de la Stratégie pour un gouvernement vert, le gouvernement du Canada s’est engagé à faire le suivi des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant des voyages en avion des employés de la fonction publique à compter de l’exercice 2018-2019. Ces émissions sont incluses dans l’inventaire fédéral des GES et, dans la cible de réduction des GES du gouvernement fédéral.
Nous faisons également la promotion de solutions à faibles émissions de carbone pour les déplacements aériens liés au travail, notamment les téléconférences ou d’autres moyens de transport, comme le train, dans la mesure du possible.
Afin d’inciter davantage les ministères à adopter des solutions à faibles émissions de carbone pour les déplacements liés au travail, le Fonds pour un gouvernement vert a été établi par l’entremise du Secrétariat du Conseil du Trésor en 2018. Les ministères et les organismes fédéraux dont les voyages en avion génèrent des émissions de GES supérieures à 1 kilotonne par année doivent verser annuellement 25 $ par tonne émise (à partir de 2022 le frais augmentera à 50 $ par tonne) au Fonds pour un gouvernement vert. Le Fonds appuie des projets qui permettent aux ministères d’explorer des approches novatrices en vue de réduire les émissions de GES.
![Émissions de gaz à effet de serre émanant du parc automobile lié à la sûreté et sécurité nationale pour les exercices 2005-2006 et 2019-2020, par type de parc automobile. Version textuelle ci-dessous:](/web/20210921150441im_/https://www.canada.ca/content/dam/tbs-sct/images/innovation/greening-government/20200127ghg-fig07-fra.png)
Figure 7 - Version textuelle
Le diagramme à barres montre les émissions totales de gaz à effet de serre (en kilotonnes d’équivalent carbone) pour les voyages d’affaires par avion des employés, déclarés au cours de l’exercice 2019-2020 par les 9 organismes fédéraux émetteurs les plus importants. Le reste est indiqué sous « autres ».
Données pour le graphique à barres
Organisme fédéral | Émissions produites par les voyages d’affaires par avions pour l’exercice 2019-2020 (kt éq. CO2) |
---|---|
Défense national | 89,0 |
Affaires mondiales Canada | 20,5 |
Gendarmerie royale du Canada | 16,0 |
Agence des services frontaliers du Canada | 13,1 |
Pêches et Océans Canada | 10,5 |
Environnement et Changements climatique Canada | 6,3 |
Transports Canada | 6,0 |
Agence du revenu du Canada | 5,4 |
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada | 4,9 |
Conseil national de recherches Canada | 4,5 |
Emploi et Développement social Canada | 4,1 |
Ressources naturelles Canada | 4,0 |
Services aux Autochtones Canada | 3,5 |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 3,0 |
Services publics et approvisionnement Canada | 3,0 |
Santé Canada | 2,9 |
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada | 2,8 |
Service correctionnel Canada | 2,6 |
Parcs Canada | 2,6 |
Innovation, Sciences et Développement économique Canada | 2,3 |
Anciens Combattants Canada | 2,2 |
Agence Canadienne d’inspection des aliments | 2,0 |
Agence de la santé publique du Canada | 1,9 |
Justice Canada | 1,8 |
Agence spatiale canadienne | 0,9 |
Finances Canada | 0,9 |
Patrimoine canadien | 0,8 |
Sécurité publique Canada | 0,8 |
Services partagés Canada | 0,8 |
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada | 0,5 |
Bibliothèque et Archives Canada | 0,3 |
Total | 219,8 |
Résultats clés
- Au cours de l’exercice 2019-2020,les émissions de GES ont diminué de 13 % par rapport à l'exercice 2018-2019
- Les 10 organismes émetteurs les plus importants (le ministère de la Défense nationale, Affaires mondiales Canada, la Gendarmerie royale du Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, le ministère des Pêches et des Océans, Environnement et Changement climatique Canada, Transports Canada, Agence du revenu du Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et le Conseil national de recherches Canada) ont produit 80 % des émissions de GES attribuables aux déplacements aériens d’affaires des fonctionnaires.
Méthodologie
Méthodologie utilisée pour comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre
La méthodologie choisie pour calculer les émissions de gaz à effet de serre (GES) émanant des opérations fédérales vise à accomplir les objectifs suivants :
- réduire l’incertitude de manière raisonnable;
- produire des résultats exacts et cohérents;
- être réalisable et rentable du point de vue technique.
Les organismes fédéraux suivent les directives en matière de comptabilisation et de déclaration des GES, qui fournit une orientation sur le calcul des émissions de GES et l’établissement de rapports à leur sujet, conformément à la Stratégie pour un gouvernement vert. La méthodologie est fondée sur le Protocole des gaz à effet de serre : Une norme de comptabilisation et de déclaration destinée à l’entreprise, élaborée par l’Institut des ressources mondiales et le World Business Council for Sustainable Development. Le Protocole des gaz à effet de serre est une norme reconnue à l’échelle internationale pour la comptabilisation des GES au niveau organisationnel.
Avec le temps, des sources supplémentaires de GES peuvent être ajoutées et des rectifications peuvent être apportées aux méthodologies afin d’améliorer la comptabilité et les rapports du gouvernement fédéral liés aux émissions de GES qui émanent des opérations fédérales.
Facteurs d’émission
- Les émissions de GES sont déterminées au moyen de données d’activité (par exemple, des données d’énergie), conjointement avec un facteur d’émission approprié.
- Les facteurs d’émission sont des ratios calculés qui relient des émissions de GES à un degré d’activité à une source d’émissions précise.
- Les facteurs d’émission sont d’habitude exprimés en termes d’émissions de GES par unité de combustible ou d’énergie.
- Les facteurs d’émission utilisés pour calculer les émissions de GES émanant des opérations fédérales proviennent du rapport d’inventaire national : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada, publié par Environnement et Changement climatique Canada.
Potentiels de réchauffement climatique
- Les GES sont convertis en unités d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2) en multipliant les émissions de chaque gaz par leur potentiel de réchauffement climatique.
- Le potentiel de réchauffement climatique est un facteur qui décrit le degré de réchauffement dû à une unité d’un certain GES par rapport à une unité de CO2.
- Le potentiel de réchauffement climatique du méthane (CH4) et de l’oxyde nitreux (N2O) est de 28 et de 265, respectivement, selon le cinquième rapport d’évaluation de 2014 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Notes supplémentaires
- Certains changements annuels aux émissions de GES peuvent être dus à des lacunes dans la collecte de données et à des améliorations au niveau de la méthodologie ou de la correction des erreurs, tandis que d’autres changements peuvent être dus à des événements ou des mesures uniques ou précises (comme des catastrophes naturelles ou des perturbations aux opérations).
- Des variations dans les conditions météorologiques saisonnières (par exemple, l’effet des journées de chauffage ou de refroidissement sur l’utilisation énergétique des immeubles) peuvent également avoir une influence sur les émissions annuelles de GES.
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