Appâts, espèces envahissantes et septicémie hémorragique virale (SHV)

Appâts

Il est interdit d’importer en Ontario des écrevisses, des salamandres, du poisson vivant ou des sangsues vivantes pour s’en servir comme appât. Il est également illégal de remettre à l’eau tout appât vivant ou de vider dans un plan d’eau le contenu d’un seau d’appâts (même son eau). Cette interdiction englobe les terres situées dans un rayon de 30 m de tout plan d’eau et comprend l’action de vider le contenu d’un seau d’appâts sur la glace.

Seules les personnes ayant un permis de pêche au poisson d’appât valide peuvent vendre du poisson d’appât et des sangsues. La capture et l’utilisation d’appâts vivants ne sont pas permises dans certaines eaux. Les pêcheurs détenteurs d’un permis de pêche récréative valide peuvent capturer leurs propres appâts pour leur utilisation personnelle en suivant les règles suivantes.

Poisson d’appât

Limite : 120 (comprend ceux capturés ou achetés)

Seuls les pêcheurs résidents de l’Ontario et du Canada peuvent pêcher du poisson d’appât à l’aide des méthodes suivantes seulement.

  • Un piège à poissons d’appât d’une longueur maximale de 51 cm et d’une largeur maximale de 31 cm (jour et nuit). Le nom et l’adresse du titulaire du permis doivent être clairement indiqués sur tout piège.
  • Une épuisette d’une taille maximale de 183 cm de chaque côté si elle est angulaire, ou 183 cm de diamètre si elle est ronde, en journée seulement (du lever au coucher du soleil).
  • Les épuisettes et les pièges à poissons d’appât sont interdits dans le parc Algonquin.

Sangsues

Limite : 120 (comprend celles capturées ou achetées)

Seuls les pêcheurs résidents de l’Ontario et du Canada peuvent pêcher des sangsues à l’aide des méthodes suivantes seulement.

  • Un seul piège à sangsues mesurant au plus 45 cm dans n’importe quelle dimension peut être utilisé le jour ou la nuit pour capturer des sangsues. Le nom du titulaire du permis doit y être clairement inscrit.

Écrevisses

Limite : 36

  • Doivent être utilisées dans les eaux où elles ont été capturées.
  • Interdit de les transporter par voie de terre.
  • Peuvent être capturées au moyen d’une des méthodes décrites plus haut pour la prise du poisson d’appât.

Grenouilles

Limite : 12

  • On ne peut capturer ou utiliser que la grenouille léopard comme appât.

Salamandres

  • Il est interdit de capturer, d’importer ou d’utiliser des salamandres comme appât en Ontario.

Amorçage

Le MRNF propose des modifications réglementaires qui permettraient de préciser les dispositions existantes en ce qui a trait à l’appâtage d’un secteur devant faire l’objet de la pêche (appelé « amorçage »). Consultez changements aux règlements de la pêche ou Avis et mises à jour concernant la pêche pour plus de détails.

Poissons d’appât permis

Les règlements visant les appâts protègent les espèces rares et en voie de disparition, préservent la biodiversité et empêchent la propagation d’espèces envahissantes. Les pêcheurs doivent s’assurer que tout poisson d’appât en leur possession est un poisson d’appât permis. Seules les espèces suivantes peuvent servir d’appât vivant :

Chabots :

  • chabot tacheté
  • chabot visqueux

Dards et fouille-roche :

  • dard noir
  • dard barré
  • dard à ventre jaune
  • raseux-de-terre
  • petit dard
  • dard arc-en-ciel
  • dard de rivière
  • raseux-de-terre gris
  • fouille-roche

Épinoches :

  • épinoche à cinq épines
  • épinoche à neuf épines
  • épinoche à trois épines

Ménés :

  • goujon à nez noir
  • museau noir
  • menton noir
  • ventre-pourri
  • méné laiton
  • roule-caillou
  • méné des ruisseaux
  • mulet à cornes
  • méné émeraude
  • ouitouche
  • vairon à grosse tête
  • ventre citron
  • chatte de l’Est
  • tête à taches rouges
  • méné de lac
  • naseux de rapides
  • méné pâle
  • ventre rouge du Nord
  • mulet perlé
  • méné d’ombre
  • méné bâton
  • tête rose
  • méné paille
  • méné bleu
  • queue à tache noire
  • méné rayé

Meuniers :

  • meunier rouge
  • meunier à tête carrée
  • chevalier rouge
  • chevalier blanc
  • meunier noir

Autres :

  • umbre de vase
  • cisco de lac
  • perche-truite

Espèces envahissantes

Les espèces nuisibles introduites se propagent souvent sans qu’on le sache. En tant que pêcheur ou plaisancier, vous devriez toujours prendre des précautions pour enrayer la propagation des espèces envahissantes. La Loi de 2015 sur les espèces envahissantes de l’Ontario réglemente un certain nombre d’espèces pour prévenir l’introduction et la propagation des espèces envahissantes qui ont des répercussions néfastes sur la biodiversité de l’Ontario. Des règlements fédéraux interdisent également l’introduction de toutes les espèces aquatiques dans les zones où on ne les retrouve pas naturellement.

Pour plus de renseignements sur les lois et les règlements visant les espèces envahissantes en Ontario, visitez Arrêtez la propagation des espèces envahissantes. Pour signaler la présence d’une espèce envahissante, appelez la Ligne d’information sur les espèces envahissantes au 1 800 563-7711 ou visitez eddmaps.org/Ontario (anglais seulement).

Liste des espèces interdites

En Ontario, il est illégal d’importer, de posséder, de déposer, de mettre à l’eau, de transporter, de cultiver/d’élever, d’acheter, de vendre, de louer ou d’échanger l’une des espèces suivantes :

Poissons :

  • carpes asiatiques (carpe argentée, carpe à grosse tête, carpe de roseau, carpe noire)
  • poissons-serpents (têtes-de-serpent) (tous les membres de cette famille)
  • goujon asiatique
  • silure glane
  • sandre doré européen

Invertébrés :

  • moule dorée
  • crevette tueuse
  • écrevisse de Murray

Plantes :

  • élodée dense
  • châtaigne d’eau
  • hydrille
  • myriophylle brésilien
  • aloès d’eau

De plus, il est illégal de posséder, transporter ou remettre en liberté des gobies à taches noires, des gobies de la mer Noire, des rotengles ou des grémilles vivants en Ontario, ou d’importer des moules zébrées ou des moules quagga au Canada.

Vente de poissons

Seuls les carpes asiatiques, sandres dorés européens et têtes-de-serpent morts et éviscérés peuvent être importés, transportés, achetés ou vendus.

Navigation de plaisance

Si vous naviguez sur un plan d’eau où il y a de la châtaigne d’eau ou de l’aloès d’eau, vous devez :

  • éviter de naviguer dans les zones infestées
  • enlever ces plantes de votre bateau, du moteur et de la remorque avant de circuler sur terre
  • éliminer les plantes de telle sorte qu’elles ne retournent dans aucun plan d’eau

Essayez en général de ne pas passer sur des plantes aquatiques avec votre bateau puisque les hélices des bateaux peuvent arracher ces plantes et les propager. Nettoyez, drainez et séchez toujours votre bateau, moteur et remorque avant de changer de plan d’eau.

Pêche

Si vous pêchez accidentellement une espèce interdite de poisson, invertébré ou plante, vous devez immédiatement las détruire de façon à l’empêcher de se reproduire ou de croître. Utilisez toujours du poisson d’appât indiqué sur la liste des espèces permises et jetez les appâts non désirés et le contenu des seaux d’appâts sur la terre ou dans une poubelle. Il est illégal de vider le contenu d’un seau d’appâts dans tout plan d’eau ou à moins de 30 m de tout plan d’eau.

Gobie à taches noires

Le gobie à taches noires a été introduit en grand nombre dans les eaux du Sud de l’Ontario et dans le lac Huron et il a des répercussions négatives sur les espèces indigènes. Il est illégal d’utiliser le gobie comme appât ou de posséder des gobies vivants. Les pêcheurs devraient pouvoir identifier le gobie à taches noires car ces poissons agressifs mordent facilement aux lignes munies d’hameçons. Si vous attrapez un gobie à taches noires (ou toute autre espèce envahissante), vous devriez le détruire car il ne peut pas être remis à l’eau vivant dans tout plan d’eau. Signalez tout gobie que vous apercevez.

Gobie à taches noires

Le gobie à taches noires a les caractéristiques suivantes : yeux globuleux de grenouille, tache noire sur la nageoire dorsale, nageoire pelvienne semblable à une ventouse.

Illustration de Donna Francis

Aidez à ralentir la propagation de la SHV

La septicémie hémorragique virale (SHV) est une maladie infectieuse qui s’attaque aux poissons et qui a été documentée en Ontario. La SHV ne constitue pas un danger pour la santé humaine. Les poissons atteints du virus SHV peuvent être mangés ou manipulés sans danger.

Pour aider à ralentir la propagation de ce virus, on demande aux pêcheurs d’acheter ou de récolter leurs appâts dans la même zone que celle où ils seront utilisés.

Pour plus de renseignements, consultez le site Septicémie hémorragique virale ou appelez le Centre d’information et de soutien pour les ressources naturelles au 1 800-667-1940.

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Mis à jour : 16 décembre 2020