Nouvelles du CPV - Printemps 2015

Mot de bienvenue

Bienvenue au numéro du printemps du bulletin Nouvelles du CPV. Dans ce numéro, nous attirons votre attention sur quelques-unes des activités et des réalisations de programmes de plusieurs organismes fournissant des services aux victimes dans l'ensemble du pays. Vous serez sans doute émerveillés par la diversité des activités et des programmes!

D’abord , nous soulignerons différentes activités de sensibilisation qui ont eu lieu en Ontario. Nous examinerons deux campagnes basées à Ottawa qui avaient pour but de sensibiliser les gens à la violence faite aux femmes. Ensuite, nous parlerons d'une activité Twitter ayant vu le jour à Toronto et dans le cadre de laquelle des victimes de partout dans le monde ont pu faire part de leur histoire personnelle en 140 caractères ou moins. De plus, nous nous penchons sur une nouvelle forme de thérapie qui s'offre petit à petit aux victimes — la thérapie par les chevaux — et nous entendrons parler de l'histoire de réussite d'une femme de l'Ontario.

Dans ce numéro, nous examinerons également une variété de programmes offrant des services, y compris le travail qu'accomplit la Victims of Homicide of Edmonton Support Society, un nouveau programme clinique de thérapie en place au ministère de la Justice du Manitoba et l'arrivée d'un chien de réconfort (Trauma K9) à l'hôpital Memorial de Surrey en Colombie‑Britannique.

Nous aimerions entendre votre histoire d'innovation et d’activités variées visant à répondre aux besoins des victimes d'actes criminels. Si vous avez une histoire à partager ou de l'information à communiquer à vos collègues relativement aux victimes d'actes criminels, ou si vous avez des suggestions d'améliorations à formuler, veuillez communiquer avec nous à l'adresse suivante : PCVI-CPCV@justice.gc.ca.

Faire la lumière

Erin Leigh, directrice exécutive de la Coalition d'Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF), rencontrant avec les représentatifs de la Service de police d'Ottawa.

Faire la lumière est une campagne initialement lancée par le London Abused Women’s Centre (disponible en anglais seulement) en 2010. La campagne vise à sensibiliser la collectivité à la violence faite aux femmes et aux filles en sollicitant la participation des entreprises et des organisations locales afin qu’elles affichent la couleur violet dans leurs vitrines et dans la rue. Pourquoi le violet? Le London Abused Women's Centre décrit le violet comme étant un symbole de la lutte contre la violence faite aux femmes et l'emblème servant à se rappeler les termes courage, survie et honneur.

Le 25 novembre 2014, la Coalition d'Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF) a lancé sa troisième campagne annuelle Faire la lumière en collaboration avec le service de police d'Ottawa et la Ville d'Ottawa. Dans le cadre de cette campagne, on a demandé aux entreprises et aux organisations locales de la rue Elgin, au centre-ville, de mettre en vedette la couleur violet en plaçant des ampoules, des affiches, des rubans et des collants dans leurs vitrines. Au total, 22 entreprises et organisations locales, y compris le service de police d'Ottawa, le centre communautaire Jack Purcell, et l'hôtel de ville se sont joints à la campagne en vue de manifester leur soutien et de conscientiser les gens à l’égard de la violence faite aux femmes.

L'initiative Faire la lumière s'est terminée le 6 décembre 2014, journée qui marquait la 25e Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes. Les activités de la journée comprenaient un atelier pour fabriquer une lanterne, une cérémonie d'illumination du monument et la vigile annuelle (disponible en anglais seulement) présentée par le Réseau d'événements pour femmes (disponible en anglais seulement) au parc Minto, sur la rue Elgin, cérémonie qui sert d'hommage aux femmes assassinées à l'École Polytechnique de Montréal, le jour même en 1989.

« Cette année, de nombreux partenaires dans l'ensemble de la ville ont collaboré avec nous et nous ont fourni un incroyable soutien, a indiqué Erin Leigh, directrice exécutive de la COCVFF. Il va sans dire que pour une campagne qui n'a que trois ans, nous sommes heureux de la mobilisation croissante de la collectivité en vue d'accroître la sensibilisation à la violence faite aux femmes et nous savons que cette collaboration ne fera qu'augmenter de façon exponentielle. » (traduction)

Vous n'avez pas eu la chance de participer aux activités de Faire la lumière? Assurez-vous de visiter le site Web de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels en avril 2015 pour visionner l'essai photographique de Faire la lumière.

Je peux MANifester le changement

Promo de ?Je peux MANifester le changement?

http://www.manifestchange.ca/fr

Je peux MANifester le changement est une campagne de sensibilisation du public mise en œuvre par la Coalition d'Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF), le service de police d'Ottawa et Prévention du crime Ottawa. La campagne vise à mobiliser les hommes et les garçons et à les outiller de façon à ce qu'ils puissent contribuer à mettre fin à la violence faite aux femmes.

Les hommes et les garçons peuvent passer à l'action en se rendant tout simplement sur le site Web de la campagne pour faire leur promesse d'appui à la cause. Le formulaire en ligne « Faites votre promesse d'appui » permet aux participants de télécharger une photo d'eux et de décrire, en leurs propres mots, comment ils s'engageront à aider à mettre fin à la violence faite aux femmes.

4 hommes prenant la promesse Je peux MANifester le changement

http://www.manifestchange.ca/fr/pledge?page=4

Le site Web offre des conseils aux témoins, y compris les femmes et les filles, sur la façon de réagir aux situations de violence ou de harcèlement, que ce soit des blagues sexistes ou des agressions sexuelles. En tant que témoins à de telles situations, les gens doivent se poser les questions suivantes :

Les participants à la campagne sont également encouragés notamment à prendre des mesures pour se prononcer contre les blagues et les comportements sexistes, à bâtir des relations saines, à contribuer à l’établissement d’une collectivité où les comportements sexistes et violents ne sont pas tolérés.

En date du 3 mars 2014, 143 personnes ont fait une promesse d'appui dans le cadre de la campagne.

Pour en connaître davantage sur la campagne ou pour faire votre promesse de changement, veuillez consulter le site Web Je peux MANifester le changement.

Un moyen unique qui permet aux victimes de faire part de leur histoire

Comment le tout s'est déroulé :

Le 30 octobre 2014, Antonia Zerbisias (@AntoniaZ) crée le mot-clic #BeenRapedNeverReported.

  • Premier gazouillis : « J'ai été violée (plus d'une fois) et je n'ai jamais rien signalé » – @AntoniaZ (traduction)
  • Deuxième gazouillis : « Si toutes les femmes victimes de viol surmontaient leur humiliation et se prononçaient sur ce qu'il leur était arrivé, nous ferions disparaître les préjugés. » – @AntoniaZ (traduction)
  • Troisième gazouillis : « En 1969, lorsqu'on se retrouvait la seule fille dans la salle de jeu et qu'aucun parent n'était à la maison, c'était de sa faute. » – @AntoniaZ (traduction)
  • Quatrième gazouillis : « En 1970 : L'ami de mon ami en provenance de l’extérieur de la ville “oublie son portefeuille” dans sa chambre d'hôtel. Ça ne prendra qu'une minute. » – @AntoniaZ (traduction)
  • Cinquième gazouillis : « En 1974 : Sur un 747 à moitié vide en chemin pour London. Je voyage seule. Je me suis endormie dans mon siège à l'arrière. Dieu merci pour l'hôtesse. » – @AntoniaZ (traduction)

Le 31 octobre 2014 : Le mot-clic devient viral et atteint 39 gazouillis par minute. Il figure parmi les cinq mots-clics les plus utilisés de la journée.

Le 3 novembre 2014 : Le mot-clic atteint 41 549 gazouillis.

Les victimes d'agression sexuelle font part de leurs histoires d'une façon unique, en 140 caractères ou moins. Dans ce qui a été décrit comme un phénomène des médias sociaux, des milliers de victimes ont commencé à utiliser Twitter pour faire part de leur histoire personnelle d'agression sexuelle. L'événement a suscité l'intérêt des groupes de défense des droits des victimes, des politiciens, des diffuseurs de nouvelles et du grand public, dont plusieurs se demandaient si cette nouvelle tendance de communication marquait un tournant majeur dans la lutte visant à mettre fin à la violence faite aux femmes.

Tout a commencé avec Antonia Zerbisias, une journaliste du Toronto Star, la nuit avant qu'elle prenne sa retraite. Le 30 octobre 2014, à la suite d'une discussion avec son amie Sue Montgomery de la Gazette de Montréal, Antonia a été inspirée à créer le mot‑clic  #BeenRapedNeverReported (disponible en anglais seulement) sur Twitter. Des heures plus tard, Antonia a décidé de faire part de sa propre expérience en tant que victime de plusieurs actes d'agression sexuelle. La journée suivante, le mot-clic était devenu viral à l'échelle mondiale en atteignant 39 gazouillis par minute.

L'inondation de messages, pour la plupart positif, n'en finissait plus. Au 3 novembre 2014, le mot-clic avait été utilisé 41 549 fois. Plusieurs des messages provenaient de personnes au Canada et à l'étranger qui avaient été victimes d'agression sexuelle et qui voulaient faire part de leur histoire ainsi que des raisons pour lesquelles elles n'avaient rien signalé à la police. Antonia Zerbisias avait réussi à créer un moyen unique pour les victimes d'agression sexuelle d'exprimer leur histoire, illustrant ainsi le problème chronique lié à la sous-représentation des agressions sexuelles de façon à inciter la réflexion. 

Pour une représentation interactive et visuelle de cette histoire Twitter, veuillez consulter la page Twitter Reverb (disponible en anglais seulement).

La thérapie par les chevaux pour les victimes

Le CPV suit un bon nombre d'histoires de réussite concernant des chiens de réconfort (Trauma K9) qui offrent du soutien thérapeutique aux victimes d'actes criminels dans l'ensemble du Canada. C'est pourquoi le numéro de novembre/décembre 2014 du bulletin Victims Matter a suscité notre intérêt en raison de l'article de fond « Healing Through Horses: Equine Therapy Aids Victims in a Non-Clinical Setting »(disponible en anglais seulement). L'article décrit comment les chevaux, tout comme les chiens, peuvent offrir une expérience unique aux victimes.

Dans certains cas où les victimes ne se sentent pas à l'aise avec la thérapie traditionnelle par le dialogue, la thérapie par les chevaux peut servir d'approche alternative. Au Canada, les programmes de thérapie par les chevaux sont souvent fondés sur la psychothérapie assistée par les chevaux dans le cadre de laquelle les thérapeutes offrent du counseling et les chevaux offrent du soutien thérapeutique à chacune des séances. Un documentaire préparé par Global News et intitulé Horse Therapy (disponible en anglais seulement) présente l’histoire de réussite d'une survivante ayant eu recours à ce type de thérapie. 

Lauri Walker, survivante de violence conjugale, ne s'est jamais sentie à l'aise avec la thérapie traditionnelle par le dialogue. Elle a finalement opté pour la thérapie par les chevaux offerte à la ferme Melody Acres (disponible en anglais seulement), en Ontario. À Melody Acres, les clients sont en mesure d'établir des connexions avec le cheval qui leur est assigné dans le cadre de la thérapie et qui leur permet de se sentir plus à l'aise lors des séances de thérapie. C'est le cheval de thérapie Whisky qui a fait en sorte que Lauri profite de sa première expérience positive en matière de thérapie.

« C’est plus encore, Whisky connaît tout à mon sujet sans même que j'ai à le lui dire, dit-elle. Il reconnaît mes émotions et sait ce qui me tracasse vraiment, même ce que j'essaye de cacher. » (traduction)

Pour Lauri Walker, se sentir à l'aise et comprise dans le contexte de la thérapie l'a éventuellement aidé à briser le cycle de violence dans sa vie et à se libérer d'émotions refoulées depuis quarante ans à raison de l'abus qu'elle avait subi.

Pour en apprendre davantage sur la psychothérapie assistée par chevaux et les programmes disponibles au Canada, veuillez consulter le site Web de l'site Web de l'Equine Assisted Growth and Learning Association (disponible en anglais seulement).

Soutien aux victimes d'homicide

Au Canada, il existe de nombreux groupes de soutien par les pairs et groupes de soutien communautaires pour appuyer les victimes d'homicide. Ces groupes sont souvent établis par des organismes sans but lucratif au niveau local qui reconnaît les besoins uniques des familles et des amis d'êtres chers victimes d'homicide. La Victims of Homicide of Edmonton Support Society (disponible en anglais seulement) offre avec succès du soutien aux victimes d'homicide à Edmonton depuis vingt ans.

La Société a été fondée à titre d'initiative locale par un couple d'Edmonton, Joyce et Noel Farion. En 1995, un an après le meurtre de leur fils Scott, Joyce et Noel ont établi cette initiative en vue d'aider d'autres parents et survivants d'homicide à composer avec leur perte et leur peine. Le groupe d'Edmonton s'est depuis élargi en offrant du soutien à environ une cinquantaine de victimes. À l'heure actuelle, il offre un soutien et du mentorat à un groupe composé de sept membres provenant de Lloyminster, Alberta. Par ailleurs, un nouveau groupe vient d'être formé à Calgary, Alberta. Ces groupes offrent aux victimes du soutien émotionnel et des renseignements sur le système de justice pénale et ils les réfèrent vers divers organismes communautaires pouvant les aider.

Le groupe de soutien d'Edmonton se rencontre sur une base mensuelle et invite régulièrement des agents professionnels de la justice pénale à se joindre aux discussions. Ces professionnels comprennent un enquêteur spécialisé dans les homicides du service de police d'Edmonton, un bénévole provenant des Services d'aide aux victimes et un enquêteur de la GRC travaillant aux Services des enquêtes générales. Des réunions sont également tenues au poste de la division sud-est du service de police d'Edmonton en vue d'améliorer davantage les relations entre les victimes et les organismes d'application de la loi.

La Victims of Homicide of Edmonton Support Society (disponible en anglais seulement) tiendra sa quatrième Conférence annuelle à l'égard des victimes d'homicide du 12 au 14 avril 2015, à l'hôtel Delta d'Edmonton Sud et Centre de conférence.  Pour obtenir plus de détails sur la conférence et les modalités d’inscription, consultez la page Web suivante : http://www.vohconference.ca.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web de la Victims of Homicide Support Society (disponible en anglais seulement).

D'autres organisations ou groupes offrent également du soutien aux victimes d'homicide au Canada, notamment :

Un nouveau thérapeute clinique pour le personnel du ministère de la Justice au Manitoba

Depuis 2012, la Direction des services aux victimes du ministère de la Justice du Manitoba et les Services des poursuites du Manitoba ont embauché un thérapeute clinique en vue de fournir du soutien au gouvernement fédéral. Le rôle du thérapeute est de fournir un soutien et de la thérapie aux fournisseurs de services auprès des victimes, aux avocats de la Couronne et au personnel de soutien du ministère de la Justice du Manitoba. Le personnel est souvent exposé à des images et à des événements traumatisants de manière quotidienne. Le Ministère reconnaît la nécessité de fournir à ses employés du soutien et du counseling en vue d'atténuer les répercussions de ces traumatismes.

Cette initiative vise à reconnaître les répercussions du travail sur les employés et à réduire les préjugés associés au fait d'être personnellement touchés par ces situations traumatisantes. Cela est accompli grâce à l'éducation sur les traumatismes et les traumatismes vicariants et en accordant une attention particulière sur les facteurs de stress systémiques qui peuvent être hors du contrôle de l'employé, mais qui ajoutent à son stress. Le thérapeute se sert de la thérapie traditionnelle par le dialogue et l'intégration neuroémotionnelle par les mouvements oculaires, au besoin. Les membres du personnel sont encouragés à prendre conscience de leurs styles de travail et de l'incidence quotidienne de leur travail et ainsi qu’à se pencher sur la détermination de stratégies plus préventives pour éliminer le stress.

« Nous ne faisons que toucher la surface du mieux-être au travail puisqu'il y a tellement d'enjeux qui peuvent avoir une incidence sur le travail du professionnel, indique Janelle Braun, directrice exécutive des Services d'aide aux victimes du Manitoba. Le soutien du thérapeute est essentiel pour continuer de traiter les traumatismes vicariants et l'usure de compassion des employés du ministère de la Justice du Manitoba. » (traduction)

Des nouvelles du CPV

De : Services d'aide aux victimes de la Colombie-Britannique

Objet : Nouveau programme de dédommagement

En juin 2014, les Services d'aide aux victimes de la Colombie-Britannique ont établi un nouveau programme de dédommagement en vue de fournir de l'aide aux victimes ayant essuyé des pertes financières attribuables à un acte criminel. Le programme a été créé par les Services d'aide aux victimes et la Community Safety and Crime Prevention Branch (direction de la sécurité des collectivités et de la prévention de la criminalité) au ministère de la Justice de la province. Il a pour but d'améliorer les services offerts aux victimes, notamment : 

  • fournir du soutien et des renseignements généraux sur le dédommagement
  • encourager les contrevenants à faire leurs paiements liés aux ordonnances de dédommagement.
  • communiquer avec les agents de probation en ce qui concerne les ordonnances de dédommagement qui ne sont pas payées 
  • orienter comme il se doit les clients vers les ressources appropriées.

Pour de plus amples renseignements concernant le programme de dédommagement en Colombie-Britannique, veuillez télécharger le dépliant du programme (disponible en anglais seulement).

De : Child Advocacy Centre Niagara

Objet : Célébration du 6e anniversaire

Le Child Advocacy Centre Niagara a célébré son 6e anniversaire le 16 septembre 2014. Dans le cadre de cette célébration, le centre a été renommé en l'honneur de Kristen French, la fille de quinze ans qui a été kidnappée et assassinée par Paul Bernardo et Karla Homolka en 1992. Le nom officiel du centre est maintenant le Kristen French Child Advocacy Centre Niagara.

De : Missing Children Society of Canada

Objet : Comparution devant le Parlement européen pour discuter du sujet des alertes à l'égard des enfants portés disparus

La Missing Children Society of Canada a été invitée à comparaître devant le Parlement européen en octobre 2014 en vue de faire part de ses connaissances dans le cadre d’une conférence intitulée Child Alerting in the European Union (EU): Saving the Lives of Endangered Missing Children. Parmi les participants à la conférence, notons des policiers, des représentants ministériels, des conférenciers du Parlement européen, des organisations internationales et des ONG venus faire part de leur expertise pour améliorer les systèmes d'alerte à l'égard des enfants portés disparus au sein de l'Union européenne. Amanda Pick, directrice exécutrice de la société et Carole Bird, directrice du Centre national pour les personnes disparues et les restes humains non identifiés de la GRC, étaient les seules canadiennes à être invitées à cette conférence.

Veuillez consulter le site Web de la Missing Children Society of Canada (disponible en anglais seulement) pour obtenir de plus amples renseignements.

De : Le projet Nouveaux débuts

Objet : Lancement du site Web

En 2011, l'Association nationale des centres d'amitié a reçu des fonds d'Affaires indiennes et du Nord Canada en vue d’entreprendre le projet Nouveaux débuts. En 2014, l’Association a lancé le nouveau site Web Nouveaux débuts en vue d'aider les Autochtones qui prévoient déménager à un centre urbain ou y sont déjà déménagés à avoir accès à des programmes et des services pour faciliter la transition. Jeff Cyr, directeur exécutif de l'Association nationale des centres d'amitié, explique qu'il s'agit du cas pour plusieurs femmes et enfants autochtones qui fuient des situations de violence et d'abus.

Le site Web comprend une base de données consultable pour ce qui est des programmes et de services de 119 centres urbains dans l'ensemble du Canada, ainsi que des guides et des conseils en ligne sur la planification de la sécurité, les enfants à l'école, la recherche d'emploi, d’hébergement, etc.

Pour en connaître davantage sur cette initiative et pour consulter les ressources en ligne, veuillez consulter le site Web de Nouveaux débuts.

De : Walking with our Sisters

Objet : Intallation d'art commémoratif pour les femmes autochtones portées disparues ou assassinées.

Walking with our sisters, une installation d'art commémorative qui vise à attirer l'attention sur la vie des plus de 1 181 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada et aux États-Unis. Depuis l'appel lancé sur Facebook en juin 2012, plus de 1 793 paires d'empeignes de mocassins (dessus) ont été données, dont plus 108 paires de taille enfant. Chaque paire de mocassins non finie représente la vie écourtée des femmes et des filles autochtones qui ont été portées disparues ou assassinées.

L'exposition fait actuellement sa tournée jusqu'en 2018 et sera affichée dans 25 endroits partout au Canada et aux États-Unis. La prochaine exposition aura lieu du 11 au 25 avril prochain au Kwanlin Dun Cultural Centre, à Whitehorse, au Yukon.

Pour en apprendre davantage sur l'exposition et les emplacements de la tournée, veuillez consulter le site Web Walking With Our Sisters (disponible en anglais seulement).

De : Équipe des soins infirmiers en médecine légale de l’hôpital Memorial de Surrey

Objet : Chien de réconfort (Trauma K9)

On fait de plus en plus appel aux services de chiens de réconfort auprès des victimes ou de chiens d’équipe de Trauma K9 dans les collectivités de partout au Canada en vue de fournir du réconfort, des soins et du soutien aux victimes d’actes criminels. Dans notre numéro d’été du bulletin Nouvelles du CPV, nous avons célébré les réalisations de l’équipe Trauma K9 de Camrose, Alberta, et de la région de York, en Ontario. Dans le présent numéro, nous célébrons l’arrivée imminente d’un autre chien de réconfort (Trauma K9) en Colombie-Britannique!

L’Équipe des soins infirmiers en médecine légale de l’hôpital Memorial de Surrey a récemment reçu l’approbation de la part du Pacific Assistance Dogs Society (PADS) (disponible en anglais seulement) pour qu’une équipe canine Trauma K9 se joigne à eux. PADS est un organisme à but non lucratif qui s’occupe de la reproduction, de l’élevage, de la formation et du placement de chiens d’assistance dans l’Ouest canadien. Une fois que PADS aura sélectionné un chien de Trauma K9, les infirmiers et infirmières auront l’occasion de participer à une séance de formation pour apprendre à travailler avec leur nouveau collègue. Ensuite, ils entameront leur nouvelle aventure ensemble en offrant du soutien aux patients, aux familles et aux membres du personnel de l’hôpital devant composer avec les répercussions du traumatisme et du traumatisme vicariant.

Médias sociaux

Vous pouvez obtenir des nouvelles du ministère de la Justice du Canada sur Twitter (@JusticeCanadaFr) ou obtenir les mises à jour les plus importantes sur notre page Facebook. Les vidéos Échanger sur nos expériences, dans lesquelles des victimes d'actes criminels se racontent, peuvent aussi être visionnées sur la chaîne YouTube du Ministère.