Objectif 13: Prendre des mesures relatives aux changements climatiques et leurs impacts
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Pourquoi cet objectif est important
Prendre des mesures relatives aux changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et de polluants climatiques de courte durée de vie et en renforçant la résilience soutient directement les cibles du Cadre mondial d'indicateurs relatifs aux ODD :
- 13.1 : Renforcer, dans tous les pays, la résilience et les capacités d'adaptation face aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles liées au climat;
- 13.2 : Incorporer des mesures relatives aux changements climatiques dans les politiques, les stratégies et la planification nationales;
- 13.3 : Améliorer l'éducation, la sensibilisation et les capacités individuelles et institutionnelles en ce qui concerne l'adaptation aux changements climatiques, l'atténuation de leurs effets et la réduction de leur impact et les systèmes d'alerte rapide.
Les effets des changements climatiques d'origine humaine se font sentir dans tout le pays. Les Canadiens constatent des températures et des précipitations plus exceptionnelles, ainsi que des incendies de forêt, des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations plus fréquents et plus graves. Le Canada se réchauffe deux fois plus vite que la planète, et ce taux est encore plus élevé dans l'Arctique canadien. Parallèlement, l'élévation du niveau de la mer, ainsi que des effets moins visibles, tels que l'augmentation de l'acidité et la réduction des niveaux d'oxygène dans les océans, nuisent aux écosystèmes et aux industries traditionnelles, telles que la pêche.
Les changements climatiques sont l'un des principaux facteurs de perte de biodiversité dans le monde, ce qui menace davantage les écosystèmes et les services bénéfiques qu'ils rendent à la société. Cela nuit à la santé des Canadiens, surtout à celle des populations les plus à risque, comme les jeunes, les personnes âgées, les populations autochtones, les personnes souffrant de maladies chroniques et les collectivités marginalisées, à faible revenu et racisées. Elle met également les systèmes de santé du pays à rude épreuve lors d'événements climatiques extrêmes. Les changements climatiques ont également été liés à la propagation accrue d'espèces envahissantes et à l'intensité des maladies zoonotiques (transmises par les animaux) et à transmission vectorielle (transmises par les moustiques, les tiques ou les puces).
Bien que les communautés autochtones sont responsables de moins d'un million de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre par an dans tout le pays, soit moins de 1 % des émissions totales du Canada, les peuples autochtones subissent des répercussions disproportionnées des changements climatiques en raison de facteurs culturels, socio-économiques, historiques et géographiques. Des conséquences comme les feux de forêt, la fonte du pergélisol, les fluctuations de la faune et de la flore, la diminution de l'accès aux sources d'alimentation traditionnelles et les inondations peuvent exacerber les difficultés socio-économiques et les obstacles systémiques créés par l'héritage de la colonisation, les déficits d'infrastructures de base, le manque de logements adéquats et d'autres difficultés et facteurs de stress pour la santé auxquels sont confrontés les peuples autochtones du Canada.
En même temps, le leadership des peuples autochtones est essentiel pour que le Canada atteigne ses objectifs en matière de climat. Les contributions des peuples autochtones aux efforts en matière de climat sont bien supérieures aux émissions directement attribuées à leurs communautés. La gestion territoriale de plus de 680 communautés, l'exercice des droits autochtones et des droits issus de traités protégés par la Constitution et la participation à des régimes de cogestion des ressources naturelles et de grands projets d'infrastructure sont tous des éléments qui font des peuples autochtones des acteurs indispensables et influents en matière de politique sur les changements climatiques. Les efforts ciblés visant à lutter contre les changements climatiques font partie intégrante de la lutte contre ces inégalités et de la progression du processus de réconciliation.
Pour prendre des mesures efficaces et urgentes relatives aux changements climatiques, il faut passer à une économie carboneutre en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et les polluants climatiques de courte durée de vie tout en continuant à accroître la prospérité, et en exploitant les possibilités offertes par les marchés émergents comme les énergies renouvelables et les technologies propres. Par ailleurs, le Canada doit s'adapter aux changements climatiques en renforçant la résilience et en réduisant la vulnérabilité des communautés, des régions, des écosystèmes et des secteurs économiques aux effets de ces changements. Les mesures prises aujourd'hui peuvent réduire les coûts et l'incidence globale sur la santé et le bien-être. Les solutions climatiques fondées sur la nature peuvent également contribuer à atténuer les changements climatiques et à s'y adapter, tout en présentant des avantages pour la biodiversité, la conservation de la nature et la santé humaine. Par exemple, les décisions relatives à la gestion des terres agricoles, des milieux humides, des peuplements et des forêts aménagées peuvent contribuer à atténuer les changements climatiques en créant des puits de carbone ou en réduisant les émissions de gaz à effet de serre provenant des terres.
L'intensification des efforts visant à atténuer davantage les émissions de gaz à effet de serre et les polluants climatiques de courte durée de vie, ainsi que l'adaptation aux changements climatiques, contribuent au développement durable et permettent de garantir que les générations futures seront en mesure de subvenir à leurs besoins.
Contribution du gouvernement du Canada
Le Canada a été l'un des principaux acteurs des négociations internationales qui ont mené à établir l'Accord de Paris en 2015, et il continue de jouer un rôle actif et constructif au sein de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. L'objectif de l'Accord de Paris de maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius guide les mesures prises par le Canada afin de lutter contre les changements climatiques au pays comme à l'étranger. Pour atteindre cet objectif à long terme, l'Accord de Paris demande aux pays d'accroître leurs ambitions tous les 5 ans. C'est pourquoi, en juillet 2021, le Canada a annoncé une cible plus ambitieuse qui l'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici à 2030.
Cette cible de réduction des émissions est inscrite dans la législation canadienne en vertu de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, qui a reçu la sanction royale en juin 2021. Cette loi prévoit que la cible relative aux émissions de gaz à effet de serre de 2030 (40 à 45 % en deçà des niveaux de 2005 d'ici 2030) constitue la contribution déterminée à l'échelle nationale du Canada en vertu de l'Accord de Paris, et exige du ministre de l'Environnement et du Changement climatique qu'il fixe les cibles subséquentes de 2035, 2040 et 2045 au moins 10 ans à l'avance. Elle exige également une série de plans et de rapports pour favoriser la responsabilisation et la transparence et faire en sorte que le Canada soit en mesure de parvenir à la carboneutralité d'ici 2050. La Loi vise également à garantir que le public ait la possibilité de participer à la définition et à la planification des cibles.
Les efforts du Canada pour prendre des mesures coordonnées à l'échelle nationale en matière de climat ont été entrepris avant la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité. En 2016, le gouvernement du Canada a présenté son tout premier plan national en matière de climat, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques (le Cadre), qui a été élaboré avec les provinces et les territoires, en consultation avec les peuples autochtones. Il s'agissait d'une première étape importante pour le Canada en vue d'atteindre la cible de l'Accord de Paris. Le Cadre comprenait une approche pancanadienne pour une tarification de la pollution par le carbone, ainsi que des mesures visant à réduire les émissions dans tous les secteurs de l'économie, comme le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone. Le Cadre visait aussi à stimuler l'innovation et la croissance en intensifiant le développement et l'adoption de technologies de sorte que les entreprises canadiennes soient compétitives dans l'économie mondiale à faibles émissions de carbone. Il comprenait également des mesures visant à améliorer l'adaptation aux changements climatiques et à renforcer la résilience face aux perturbations climatiques, notamment en améliorant l'accès à des renseignements sur le climat et à un soutien par l'intermédiaire du Centre canadien des services climatiques.
Fonds pour des solutions climatiques naturelles
Grâce au Fonds pour les solutions climatiques naturelles, des progrès seront réalisés en vue de libérer le potentiel du paysage naturel du Canada à accroître la séquestration et le stockage du carbone ainsi qu'à réduire les émissions dans l'atmosphère. Ceci sera accompli en plantant des arbres, en restaurant les prairies, les tourbières, les terres humides, les terres cultivées, les zones côtières et les forêts urbaines, ainsi qu'en améliorant la gestion des terres agricoles pour lutter contre le changement climatique, tout en réalisant des avantages partagés en matière d'environnement et de bien-être humain.
En décembre 2020, le gouvernement du Canada a présenté le plan climatique renforcé du Canada, intitulé Un environnement sain et une économie saine. Le plan s'appuie sur les efforts actuellement déployés dans le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques pour réduire la pollution, créer plus d'emplois de qualité et soutenir une économie et un environnement plus sains. Pour ce faire, il s'appuie sur 5 piliers : réduire le gaspillage d'énergie dans les foyers et les bâtiments; fournir des transports et une énergie propres et abordables; fixer un prix pour la pollution par le carbone; créer un avantage industriel propre; et adopter des solutions fondées sur la nature pour favoriser des collectivités plus saines et résilientes. Il est essentiel de renforcer les capacités et les solutions locales et régionales pour se préparer aux extrêmes et aux changements climatiques. En complément de ce plan, l'importance d'une base solide de connaissances pour éclairer l'action a été soulignée dans le rapport Science du climat 2050 : Faire progresser la science et le savoir sur les changements climatiques, dirigé par Environnement et Changement climatique Canada.
Dans le cadre de son nouveau plan climatique renforcé, le gouvernement du Canada s'est engagé à élaborer sa toute première Stratégie nationale d'adaptation en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales, les peuples autochtones et d'autres partenaires de premier plan. La Stratégie nationale d'adaptation s'appuiera sur le Cadre pancanadien et sur les stratégies d'adaptation menées par les provinces, les territoires, les administrations locales, les peuples autochtones et d'autres intervenants, et aura pour but d'unir les acteurs de tout le Canada, ce qui sera possible à l'aide de priorités communes, de mesures cohérentes et d'une approche pancanadienne pour un Canada plus résilient au changement climatique. La stratégie établira une vision commune de la résilience climatique au Canada, déterminera les objectifs et cibles, et établira un cadre pour mesurer la progression. La stratégie devrait être publiée à l'automne 2022.
En s'appuyant sur les fondements établis par le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques et le plan climatique renforcé du Canada, le gouvernement du Canada a publié en mars 2022 le Plan de réduction des émissions pour 2030 (PRE) du Canada, qui fournit une feuille de route permettant au Canada d'atteindre sa contribution déterminée à l'échelle nationale, soit une réduction de 40 à 45 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. Le Plan de réduction des émissions pour 2030 du Canada est le premier plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre établi en vertu de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité. Il constitue une étape clé pour parvenir à la carboneutralité d'ici 2050.
Le PRE pour 2030 décrit de nombreuses mesures qui permettent déjà de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les nouvelles mesures à prendre pour atteindre la cible de réduction des émissions du Canada. Il prévoit 9,1 milliards de dollars en nouveaux investissements et comprend des mesures applicables à l'ensemble de l'économie, telles que la tarification du carbone, le système de crédits compensatoires d'émissions de gaz à effet de serre et le Règlement sur les combustibles propres, tout en ciblant des mesures selon le secteur, allant des bâtiments aux transports, et des déchets à l'industrie et à l'agriculture. Ces mesures consistent notamment à réduire les coûts énergétiques des maisons et des bâtiments, à donner aux collectivités les moyens de prendre des mesures en faveur du climat, à faciliter le passage aux véhicules électriques, à réduire la pollution par le carbone provenant du secteur pétrolier et gazier, à accroître l'offre d'électricité renouvelable, à aider les industries à développer et à adopter des technologies propres, à investir dans des solutions climatiques naturelles, à soutenir un avenir durable pour les agriculteurs et à maintenir l'approche du Canada en matière de tarification de la pollution. Le PRE prévoit également l'élargissement du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone qui a été initialement créé en vertu du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.
Un rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'impact de l'évolution du climat concernant le réchauffement planétaire de 1,5 degré Celsius conclut que toutes les voies permettant de limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius nécessitent des réductions importantes du carbone noir, du méthane et d'autres polluants climatiques de courte durée de vie, en plus des mesures de réduction du dioxyde de carbone. Afin d'atteindre ce but, et de profiter des avantages de l'amélioration de la qualité de l'air qui découle de ces mesures, le Canada a mis en œuvre la Stratégie de lutte contre les polluants climatiques de courte durée de vie. Cette stratégie est complémentaire aux mesures relatives au dioxyde de carbone. En 2021, le Canada s'est également joint à l'Engagement mondial sur le méthane, qui, d'ici 2030, vise à réduire les émissions anthropiques mondiales de méthane d'au moins 30 % par rapport aux niveaux de 2020 dans tous les secteurs. À l'appui de l'Engagement, le Canada s'est engagé à élaborer un plan visant à réduire les émissions de méthane dans l'ensemble de l'économie canadienne et à réduire les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz d'au moins 75 % par rapport aux niveaux de 2012 d'ici 2030.
Le Canada est maintenant en mesure de concrétiser sa contribution déterminée à l'échelle nationale pour 2030 énoncée dans l'Accord de Paris et dispose des composantes de base nécessaires pour parvenir à la carboneutralité d'ici 2050.
En 2019, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont approuvé la Stratégie de sécurité civile pour le Canada : Vers un 2030 marqué par la résilience. Cette stratégie permet de respecter l'engagement du gouvernement du Canada pris dans le contexte du Cadre d'action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, à savoir une stratégie pancanadienne de réduction des risques de catastrophe. Sa fonction est de renforcer la résilience du Canada en guidant les gouvernements et leurs partenaires respectifs dans la mise en œuvre des priorités visant à renforcer la capacité du Canada à évaluer les risques et à prévenir/atténuer les catastrophes, à s'y préparer, à y répondre et à s'en remettre.
En 2021, le gouvernement du Canada a lancé le Programme de recherche appliquée sur l'action pour le climat au Canada (PRAAC), une initiative de recherche pluriannuelle interministérielle sur le changement climatique. Le PRAAC combine les connaissances et les méthodes de la science du comportement avec une analyse politique solide pour promouvoir l'action climatique des Canadiens, et ce, en reconnaissant la relation entre les comportements individuels et le changement au niveau du système. Le PRAAC témoigne de l'engagement du gouvernement à utiliser les données probantes des Canadiens recueillies presque en temps réel pour éclairer les efforts en matière de politiques, de programmes et de mobilisation. Pour plus d'informations sur le PRAAC, voir l'objectif 4.
Leadership autochtone en matière de climat
En 2016, le premier ministre du Canada et les dirigeants nationaux de l'Assemblée des Premières Nations, de l'Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis ont créé 3 tables bilatérales de haut niveau fondées sur la distinction et portant sur la croissance propre et les changements climatiques. Plus de 5 ans plus tard, ces tables continuent de témoigner des avantages d'une collaboration soutenue.
Voici quelques-uns des points forts du partenariat du Canada avec les peuples autochtones sur la question des changements climatiques :
- plus de 1,3 milliard de dollars d'investissements ciblés depuis 2020 pour aider les communautés autochtones à passer à l'énergie propre, à trouver des solutions fondées sur la nature, à construire ou à rénover des bâtiments communautaires écologiques, promouvoir la résilience des systèmes de santé et entreprendre d'importants projets d'atténuation des catastrophes;
- plus de 20 programmes ciblés visant à aider les promoteurs des Premières Nations, des Inuits et des Métis à entreprendre des mesures climatiques, notamment en soutenant plus de 800 projets liés au climat menés partout au pays, ce qui représente plus de 800 millions de dollars en investissements fédéraux;
- la prise en compte du point de vue des peuples autochtones dans la contribution déterminée à l'échelle nationale du Canada en juin 2021 - le premier et le seul pays du G20 à le faire.
Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les représentants et les détenteurs de droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis en vue d'élaborer et de mettre en œuvre un modèle de partenariat pour les mesures climatiques qui va :
- renforcer les mesures climatiques autodéterminées et l'expression des droits autochtones et issus de traités, de leurs territoires, de leur gouvernance et de leurs traditions juridiques par le biais de mesures en faveur du climat, et confier progressivement les pouvoirs et les ressources aux gouvernements autochtones;
- tirer parti de la transition vers une économie carboneutre pour soutenir les efforts globaux en faveur de l'autodétermination, de la réduction des inégalités socio-économiques et de la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, y compris le consentement libre, donné librement et en connaissance de cause;
- soutenir l'expression des systèmes de connaissances autochtones dans le cadre de la politique nationale en matière de climat à l'aide d'accords de gouvernance appropriés, de la promotion des perspectives autochtones sur les changements climatiques, et de la mise en commun des systèmes de connaissances autochtones et non autochtones.
Le gouvernement fera un investissement supplémentaire de 29,6 millions de dollars pour faire progresser le leadership autochtone en matière de climat. En outre, le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone, qui a été renouvelé et étoffé, comprendra un nouveau Fonds de leadership autochtone de 180 millions de dollars. Le Fonds soutiendra des projets d'énergie propre et d'efficacité énergétique menés par des communautés et des organisations inuites, métisses et des Premières Nations.
Point de vue des intervenants : Youth Climate Lab
La mission du Youth Climate Lab (YCL) est de doter les jeunes de compétences, d'un accès financier et d'une connaissance des politiques afin qu'ils puissent prendre la tête du mouvement pour le climat. Le YCL concrétise cette mission au travers de la conception d'outils, de programmes et d'espaces innovants et permet aux jeunes d'imaginer et de construire un avenir résilient au changement climatique. Cela est illustré par des programmes tels que la cohorte RAD (en anglais seulement), primée par le Canadian ODD Youth Award, qui a encouragé une collaboration radicale menée par des jeunes dans le but d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD) tout en intégrant une approche axée sur la justice au Programme 2030. La passion pour la collaboration radicale s'étend au travail du YCL avec plus de 30 partenaires et collaborateurs à travers le monde, dont des jeunes, des organisations de la société civile, des gouvernements nationaux et des communautés autochtones dans plus de 70 pays. Depuis sa création en 2017, le YCL a conçu et piloté plus de 20 projets, engagé plus de 60 jeunes à des postes rémunérés et suscité près de 100 nouvelles idées et recommandations politiques par les jeunes!
Source : www.youthclimatelab.org (en anglais seulement)
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La Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026