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Événements

1878 – Bourse de Toronto (acronyme anglais: TSE, maintenant TSX)

Courtiers européens :

Au cours des premiers siècles de la colonisation du Canada par l’Europe, les entreprises et les gouvernements coloniaux empruntent principalement sur les marchés de capitaux de Londres pour entreprendre des projets d’investissement majeurs. Les actions publiques de grandes entreprises, comme la Compagnie de la Baie d’Hudson, la Grand Trunk Railway et la Banque de l’Amérique Britannique du Nord, sont détenues pour une bonne part en Grande‑Bretagne. Au milieu du 19 e siècle, toutefois, les courtiers financiers font leur apparition au Canada, en raison de l’augmentation de l’offre d’instruments financiers, comme les obligations gouvernementales et des chemins de fer, ainsi que des actions des banques et des sociétés minières.

Bourse de Montréal :

En 1863, un conseil de courtiers, qui s’est appelé plus tard Montreal Stock Exchange (MSE), est constitué à Montréal en vue de transiger de façon informelle ces obligations et ces actions. En 1874, lorsque le gouvernement du Québec accorde une charte au MSE, la première bourse au Canada commence officiellement ses activités.

Bourse de Toronto — Débuts :

La constitution de la Bourse de Toronto remonte à 1852, lorsqu’un groupe d’hommes d’affaires de Toronto se réunit périodiquement dans le but de former une association de courtiers. Il n’existe toutefois aucun registre officiel attestant des transactions du groupe. En octobre 1861, 24 hommes d’affaires de Toronto adoptent une résolution, au Masonic Hall, en vue de créer la Bourse de Toronto. Leur objectif premier est de favoriser les communications entre les membres pour leur permettre de transiger des actions, des obligations, des prêts hypothécaires et d’autres prêts.

En 1861, une vingtaine d’entreprises, qui opèrent la plupart dans les secteurs des banques et de l’immobilier, sont inscrites. Les périodes de négociation se limitent à des séances quotidiennes d’une demi‑heure et, habituellement, on enregistre deux ou trois transactions par jour au plus. En 1878, la Bourse de Toronto devient officiellement incorporée en vertu d’une loi de l’Assemblée législative de l’Ontario. Le volume de transactions augmente lentement, enregistrant des hausses et des baisses périodiques jusqu’au début de la Première Guerre mondiale.

En 1914, la Bourse de Toronto suspend ses activités pendant trois mois en raison des bouleversements financiers découlant de la guerre en Europe et du fait que le Canada ne peut plus dépendre des marchés britanniques pour obtenir des capitaux. Afin de financer l’effort de guerre, le gouvernement canadien accumule des milliards de dollars en émettant des obligations qu’il vend à ses propres citoyens ainsi que sur le marché des obligations de New York. La guerre a en outre pour effet de stimuler l’industrialisation au Canada, générant ainsi une demande de capitaux. Tout au long des Années folles, la Bourse de Toronto répond à la demande, et à la fin de la décennie, le nombre d’actions transigées augmente pour atteindre plus de 10 millions par année.

La Grande Crise :

Au cours de la Grande Crise des années 1930, la valeur des actions diminue considérablement. Pour venir à bout de la crise économique, la Bourse de Toronto fusionne avec le Toronto Stock and Mining Exchange. Ce dernier, qui a été créé en 1868, est le principal concurrent de la Bourse de Toronto. En 1936, cette dernière devient la troisième bourse en importance en Amérique du Nord. Depuis, le volume et la valeur des échanges n’ont cessé d’augmenter, enregistrant quelques baisses marquées, comme celle qui s’est produite au moment de la panique sur les marchés boursiers survenue en octobre 1987.

La Bourse de Toronto a joué un rôle de premier plan en ce qui a trait à l’adoption de technologies et de concepts modernes. Au cours des années 1970, elle est la première au monde à élaborer un système informatisé pour négocier certains de ses titres. En 1997, elle opte pour un environnement de négociation sans parquet, c’est-à-dire la négociation électronique. En 1999, afin de concurrencer les bourses étrangères, les grandes bourses au Canada concluent une entente en vue de réorganiser leurs responsabilités. La Bourse de Toronto devient la seule bourse canadienne pour la négociation des actions privilégiées ou actions de capitaux propres, qui ont la priorité sur les autres titres advenant la faillite d’une entreprise, et la Bourse de Montréal, le seul marché des instruments dérivés.

En avril 2000, la Bourse de Toronto (TSE) devient une organisation à but lucratif et émet ses propres actions, et elle déclare ses premiers dividendes trimestriels en janvier 2003. En mai 2001, elle complète l’acquisition du Canadian Venture Exchange et est rebaptisée TSX. En 2003, plus de 1 400 entreprises sont inscrites à la Bourse de Toronto (TSX) et environ 700 milliards de dollars d’actions sont transigées.

Le Groupe TSX, qui représente plus de 75 % de la valeur monétaire de tous les titres transigés au Canada, joue un rôle important pour l’ensemble des Canadiens, y compris ceux qui y ont des intérêts directs. Le Groupe TSX favorise la formation et l’affectation de capital, stimule la capacité du secteur privé de créer de la richesse et des emplois, et ouvre la porte aux investisseurs internationaux.

Liens

Bref historique de Groupe TSX
Source : Bourse de Toronto
www.tse.com/fr/pdf/TSXHistory.pdf

L’industrie canadienne des valeurs mobilières
Source : Ministère des Finances Canada
www.fin.gc.ca/tocf/2002/cansec_f.html

Quelques faits historiques de la Bourse de Montréal
Source : Bourse de Montréal
www.m-x.ca/mx_hist_fr.php


 

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