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Note : L'étendue de cette étude de cas est ambitieuse. En réalité, initialement, une analyse comparative porterait sur une ou deux fonctions de gestion financière clés. Cependant, à des fins d'illustration, il est utile d'examiner une analyse comparative plus vaste. Identifier les clients à l'interne, leurs besoins et les extrants désirés On a constitué un comité préliminaire d'analyse comparative. Il comprenait le directeur des services financiers, les trois gestionnaires des fonctions financières (Opérations comptables, Politique et systèmes, Planification et analyse), le directeur de la vérification et de l'évaluation, et un directeur d'une des directions opérationnelles du ministère pour représenter le point de vue du client. Ils ont tenu un certain nombre de séances de groupe de réflexion et des entrevues individuelles avec des cadres supérieurs et intermédiaires pour déterminer qui étaient les clients de l'exercice d'analyse comparative et quels devraient être les objectifs et les résultats souhaités. Tableau 3 - Clients, objectifs et résultats de l'analyse comparative
Simultanément, les membres du comité d'analyse comparative ont procédé à une étude de la documentation et à une consultation informelle de leurs contacts dans des associations du secteur privé (Fédération canadienne de l'habitation, Entrepreneurs en bâtiment indépendants du Canada, La Société des comptables en management du Canada, etc.) pour bien comprendre le processus d'analyse comparative et l'usage qui pourrait être fait des données d'analyse comparative. Une stratégie d'analyse comparative, qui comprend un énoncé de mission, a été présentée au Comité de direction du ministère pour approbation. En plus d'approuver la stratégie et l'énoncé de mission, les membres du Comité de direction ont décidé de nommer un Comité d'orientation pour le projet d'analyse comparative. Ce comité d'orientation était formé du S.-M.A., Services intégrés, qui s'est porté volontaire pour défendre la cause de l'analyse comparative au ministère, du S.-M.A., Recherche et développement, et d'un directeur général régional. Le comité d'orientation ferait des examens périodiques des progrès réalisés et tiendrait le comité de direction au courant tout au long de l'étude. Former l'équipe d'analyse comparative Le comité préliminaire d'analyse comparative mentionné précédemment est devenu le Groupe de travail ministériel chargé de l'analyse comparative avec l'ajout d'un autre gestionnaire principal de l'une des régions. Sa première tâche consistait à élaborer un plan de travail exhaustif comprenant les objectifs du projet, les ressources nécessaires (le personnel et le budget d'exploitation en dollars), la durée du projet (calendrier), les rôles et les responsabilités, les indicateurs de rendement à utiliser, une liste des partenaires possibles pour effectuer l'analyse comparative et la méthode de collecte de données. Gérer le changement Après avoir dressé un plan de travail exhaustif, l'équipe a également formulé une stratégie de gestion du changement. L'équipe était consciente du fait que si elle n'avait pas l'engagement et le soutien des employés des Services intégrés et des employés régionaux en finances, cela risquait de compromettre le succès de l'initiative d'analyse comparative. L'équipe a travaillé en étroite collaboration avec des employés de la Direction des ressources humaines pour définir les questions liées aux changements et a formulé une stratégie de communication pour tenir les employés à l'administration centrale et dans les régions au courant de la mise en oeuvre du projet et des progrès réalisés dans ce contexte et pour obtenir leur engagement. Examiner et décrire les processus Ensuite l'équipe a examiné et décrit les processus de la gestion financière inclus dans cette étude. Pour ce faire, l'équipe a examiné les politiques et les procédures pertinentes, a interviewé le personnel impliqué dans ces processus et a créé des diagrammes généraux et aussi plus détaillés pour tous les processus. Définir les mesures de l'analyse comparative L'une des grandes préoccupations rattachées à l'étude résidait dans la nécessité de prévoir une voie relativement simple et pratique pour les professionnels des finances chargés d'obtenir des données comparatives à partir desquelles on fait l'analyse. L'objectif principal consistait à élaborer une approche pratique d'évaluation du rendement relatif des processus de gestion financière dans certains ministères et organismes ayant des caractéristiques semblables (le nombre d'ÉTP dans le ministère, l'ampleur des programmes, la dispersion géographique, la taille des budgets, etc.) par rapport au rendement du ministère du Logement. Un ensemble de mesures préliminaires a été élaboré et validé à l'administration centrale et dans deux des six régions (voir le Tableau 2 ci-dessus). Alors qu'à première vue, les mesures ayant trait aux budgets ou aux ÉTP semblent relativement simples, l'équipe chargée de l'analyse comparative a dû prendre en compte un certain nombre de facteurs pour assurer la comparabilité des données. Par exemple :
Un questionnaire a été conçu et piloté avec l'aide d'une société d'experts-conseils possédant des compétences en analyse comparative. Dans l'ensemble, le questionnaire a été distribué à un échantillon de 15 bureaux d'exploitation à l'administration centrale et dans six régions. Trois éléments principaux ont été intégrés au questionnaire. Premièrement, des questions concernant le niveau de responsabilités du répondant et le profil « commercial » de ses opérations. Deuxièmement, des questions sur le niveau de ressources (ÉTP) utilisées pour appuyer les fonctions des finances et leurs processus connexes. Cette approche présumait que le coût en personnel constitue le principal facteur de coût dans les fonctions des finances. Troisièmement, le bureau appliquait-il des mesures formelles ou informelles (y compris un ensemble de mesures élaborées précédemment) du rendement dans chacun des domaines couverts par l'étude et, dans l'affirmative, quelle était la nature de ces mesures? Il s'agissait du précurseur du sondage principal et les résultats ont été utilisés pour élaborer le questionnaire principal. Choisir des partenaires d'analyse comparative La recherche de partenaires d'analyse comparative a débuté auprès des membres du groupe des usagers du système financier qui a été formé par le MDL. Parmi les 15 usagers, neuf se sont dits intéressés à participer à l'étude. Des entrevues ont été effectuées avec l'agent principal des finances à temps plein de chaque ministère intéressé. Il s'agissait d'une démarche importante, car elle permettait d'identifier certains des obstacles à ce projet d'exercice d'analyse comparative. Les entrevues ont également identifié certains paramètres de rendement habituellement utilisés par ces ministères pour gérer leurs fonctions des finances. On s'est servi de ces renseignements pour faire fond sur les informations fournies grâce au questionnaire que l'on a déjà fait remplir au ministère du Logement. En outre, ces renseignements ont été intégrés dans un questionnaire exhaustif. Les parties intéressées ont confirmé leur désir de participer à l'exercice d'analyse comparative. Pour ce premier exercice, il a été décidé de restreindre le nombre de membres de ce partenariat d'analyse comparative à 10 ministères. Les comparaisons avec des organisations de l'extérieur (autres gouvernements, entreprises privées, etc.) ne feraient pas partie de cette étude. L'objectif consistait à acquérir une certaine expérience et à bénéficier d'un éclairage quant à l'utilisation de l'analyse comparative avant d'élargir la portée de l'étude. Les partenaires ont convenu de regrouper leurs fonds et de retenir les services d'une société d'experts-conseils qui serait chargée de les aider et de les conseiller dans la collecte de données et dans l'analyse des données et la préparation d'un rapport d'étude. Établir un code d'éthique Un comité de travail interministériel qui comprenait des représentants de chaque ministère participant à l'exercice d'analyse comparative a été créé pour formuler un code d'éthique pour cet exercice. Après de longs pourparlers, le comité a rédigé un code d'éthique qui par la suite, a été approuvé par chaque ministère. Établir les méthodes de collecte de données Avec l'aide de la société d'experts-conseils, le questionnaire détaillé a été achevé et une liste de distribution a été élaborée. L'équipe d'analyse comparative a également planifié la visite de certains répondants une fois que les résultats du questionnaire ont été compilés. L'objectif des visites du site consisterait à confirmer certains des renseignements découverts grâce au questionnaire et à documenter les pratiques optimales de ceux qui offrent le meilleur rendement. 2. Collecte de données Le questionnaire complet couvrait les données quantitatives et qualitatives (qui reposent sur les entrevues) et le profil de coût applicable à chaque paramètre. Les résultats de chaque site ont été rapportés en termes absolus et en pourcentages et comportaient une foule de comparaisons, comme :
Graphique 1 - Exemple de comparaisons rapportées sous forme de graphique Afficher l'image pleine dimension La collecte de données a été effectuée sur une période de deux mois qui s'est échelonnée de la mi-mai à la mi-juillet pour minimiser les dérangements dans les opérations. Il a également été décidé de se servir de l'exercice que l'on vient d'achever pour limiter la quantité de renseignements à examiner et pour établir une base qui s'applique à tous les partenaires. Le questionnaire a été envoyé à plus de 100 bureaux de toutes tailles et de tous les ministères participants. Le taux de réponse s'est établi à 72 p. 100, ce qui était excellent et représentait un échantillon suffisant pour fournir des résultats valides. La prochaine étape de l'étude était l'analyse des données du questionnaire fournies par les répondants. Les réponses représentaient une base de données de référence précieuse servant à établir des données repères pour les activités étudiées et ont fait ressortir certaines pratiques optimales qu'il conviendrait d'étudier davantage. 3. Analyse et intégration La première étape de l'analyse des données que renferme le questionnaire consistait à évaluer la proportion de temps consacré par le personnel à divers niveaux d'activités principales et de processus principaux. Les tableaux suivants résument l'information. Tableau 4 - Nombre moyen de membres du personnel
Tableau 5 - Proportion de temps (en %)
consacrée
L'analyse des données qui précèdent fournissait des données repères de rendement pour chaque ministère relativement à la proportion de temps consacré par le personnel à chaque activité principale. L'étude touchait également un autre niveau de détails (voir les graphiques qui suivent) pour identifier les organisations les plus efficaces et les pratiques optimales (no 2, chap. 3, p. 5). Graphique 2 - Facturation des comptes clients Afficher l'image pleine dimension [Traduction] « Le produit le plus précieux était probablement le "Rapport sur les pratiques optimales" qui exposait en détails, pour chaque activité, les processus et procédures utilisés par les ministères qui se trouvaient dans le 80e centile et se définissaient comme les meilleurs de la catégorie. » Le rapport indiquait à quels niveaux le ministère du Logement pourrait apporter des améliorations. « L'une des lacunes les plus frappantes était la lenteur du ministère du point de vue de la production de données de gestion. » La mesure du MDL était de 15 jours ouvrables pour produire un rapport mensuel, alors que le rapport du meilleur de la catégorie était produit en cinq à six jours (no 2, chap. 3, p. 2). Graphique 3 - Production de rapports financiers mensuels Afficher l'image pleine dimension En conséquence, le MDL a entrepris une étude et une restructuration majeures des procédures et de l'attribution des ressources et il a l'intention d'atteindre au moins le 70e centile au cours de la prochaine année. 4. Mise en oeuvre et exécution En s'appuyant sur le rapport concernant l'étude et sur le Rapport sur les pratiques optimales, l'équipe a identifié d'autres auditoires pour les résultats de l'étude. Bien que les membres de la haute direction demeuraient les principaux clients, les gestionnaires de division des directions d'exploitation ont également été informés des conclusions. Les gestionnaires des fonctions financières ont été informés des conclusions et des recommandations tout au long de la phase d'analyse. La méthode de communication était quelque peu fonction de l'auditoire.
Les recommandations constituaient le fondement de la préparation d'un plan d'action détaillé. Les objectifs d'amélioration étaient intégrés au plan d'activités du ministère. La personne chargée de défendre l'analyse comparative a conservé ce rôle pendant la phase de mise en oeuvre. Elle a surveillé les progrès réalisés par rapport aux jalons posés sur une base périodique. Lorsque le plan n'était pas respecté, elle identifiait les causes et recommandait des mesures correctrices ou la modification du plan au comité d'orientation. En outre, elle remettait sur une base périodique au Comité de direction du ministère des rapports d'étape. En adaptant les pratiques optimales, l'équipe de mise en oeuvre a pu apporter rapidement des améliorations. 5. Nouvel étalonnage En s'inspirant de la réussite de cette initiative, le Comité de direction du ministère a décidé d'intégrer l'analyse comparative à son programme d'amélioration continue des processus. On a demandé au groupe de travail d'élaborer un plan d'examen et de nouvel étalonnage des données repères à être exécuté dans trois ans. Outre les 10 partenaires ayant participé à l'exercice précédent, il a été décidé d'aborder les six autres membres du groupe du système financier pour les persuader de participer à la prochaine ronde du sondage. De plus, tout autre ministère qui pourrait se joindre au groupe dans l'intervalle serait invité à participer. Pour obtenir divers points de vue, il a également été décidé d'inciter quelques plus gros ministères à participer à la prochaine étude. ANNEXE D - SITES INTERNET*
ANNEXE E - BIBLIOGRAPHIE
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