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Page 16, Maple Leaf, 12 November 2003, Vol. 6 No. 42

page 16, La feuille d'érable, Le 12 novembre 2003, Vol. 6 No. 42

A new voice for change

Following a 20-year absence from Defence, Stephen Hallihan, is now fully into his new assignment as the Director General Strategic Change (DGSC), about which he is very enthusiastic.

In previous assignments with the Canadian International Development Agency and the Privy Council Office, Mr. Hallihan has dealt with transformation issues across the full spectrum of public sector activities. His professional focus in this regard has not been on doing change, but rather on building the internal capacity of organizations to lead and manage their own change processes.

He believes that what sets organizations that excel apart from those that merely perform at an adequate level is their ability to adapt and act on change.

“I have always viewed Defence as an organization comfortable with both the notion of and the need for change and flexibility. If this were not our tradition, the Canadian Forces and the Department would long ago have collapsed under the weight of an ever-increasing operational tempo and a limited resource base.”

However, “I am also aware of the need to recognize and promote our successes in change and innovation to stakeholders— both inside and outside Defence,” he adds.

Despite having faced significant challenges over the past decade, Mr. Hallihan believes that the Defence team has succeeded in moving forward, primarily because it was prepared to accept and deal with change and all that it entailed. The Department has been able to transform itself to meet these new challenges.

“The changes we have experienced, and the progress we have made, are not fully appreciated except through looking back through the lens of time. It is important that we take time to reflect on how far we have already come.”

Mr. Hallihan says Defence has come a long way, but we still have further to go on the road to change.

“Our biggest challenge as a Defence team is and will continue to be to deal effectively with the demands that change imposes on our organization. DGSC is committed to assisting DND and the Canadian Forces to further develop our corporate capacity for strategic change. As Charles Darwin once said:

‘It is not the strongest species that survives, nor the most intelligent – but rather the one that can best adapt to change’.”

Une nouvelle voix pour le changement

Après 20 ans d’absence à la Défense nationale, Stephen Hallihan est maintenant complètement intégré dans ses nouvelles fonctions à la Défense nationale comme directeur général – Changements stratégiques (DGCS), un poste pour lequel il se montre très enthousiaste.

Dans ses occupations antérieures à l’Agence canadienne de développement international et au Bureau du Conseil privé, il a fait face à des transformations qui ont touché tout l’éventail des activités du secteur public. Son optique professionnelle à cet égard n’était pas « d’effectuer » des changements, mais plutôt de bâtir une capacité interne pour que chaque organisation mène et gère son propre processus de changement.

Il croit que ce qui distingue les organisations qui excellent de celles qui s’acquittent seulement à un niveau acceptable est leur habilité à s’adapter et à agir par rapport au changement.

« J’ai toujours vu la Défense comme une organisation à l’aise aussi bien avec la notion que le besoin de changement et de flexibilité. Si ce n’était pas notre tradition, les Forces canadiennes et le Ministère se seraient depuis longtemps effondrés sous le poids d’une cadence opérationnelle toujours plus rapide et des ressources de base limitées », a affirmé M. Hallihan.

« Je suis conscient du besoin de valoriser et de faire reconnaître nos succès en ce qui a trait au changement et à l’innovation auprès de nos partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur de la Défense », a-t-il ajouté.

Même si elle a dû surmonter des défis considérables durant la dernière décennie, M. Hallihan croit que la Défense nationale a réussi à aller de l’avant, principalement parce qu’elle était préparée à accepter le changement et tout ce que cela entraîne. Le MDN a été capable de se transformer pour relever ces nouveaux défis.

« Ce n’est qu’en jetant un regard sur le passé que nous pouvons vraiment prendre conscience des changements que nous avons connus et du progrès que nous avons fait. Il est important que nous prenions conscience du chemin que nous avons déjà parcouru », a-t-il souligné.

M. Hallihan remarque que la Défense a bien réussi à cet égard, mais que nous avons encore du chemin à parcourir sur la route du changement.

« Notre plus gros défi comme équipe de la Défense est, et continuera d’être, de pouvoir répondre efficacement aux exigences que le changement impose à notre organisation. Le DGCS a pour mission d’aider le MDN et les FC à développer davantage, à titre collectif, leur capacité à faire face au changement stratégique. Charles Darwin a dit un jour : “Ce n’est ni l’espèce la plus forte, ni l’espèce la plus intelligente qui survivra, mais bien celle qui saura le mieux s’adapter au changement” », a conclu M. Hallihan.

Canadians meet pros on Bosnian soccer field

By Capt Bob Kennedy

“All kinds of people play soccer here,” said Captain Selam Tulic. “It’s our most popular sport.” The point being made by the star of 501 Brigade—the Federation Armed Forces battalion based in Bihac, is what was causing a few second thoughts among the Canadian volunteers kicking the ball around, as they waited for the game to begin on a beautiful fall day in Bosnia.

We challenged them to a match on the Kljuc field just outside the camp in Zgon, and we were, so to speak, about to fight on their ground. The fact they actually had uniforms—red and white and with numbers—was a little unsettling.

“Don’t worry boys,” shouted one of the Dragoons. “Your cheerleaders are armed!” The Canadian spectators had installed themselves in what turned out to be the presidential box (the only box, actually) while the two senior officers present settled into the makeshift penalty box.

The contest began when the interpreters arrived. Play during the game was interesting to say the least, with chances on both sides and a number of plays that were not quite ordinary or listed within a rule book.

And there was no shortage of laughter as the friendly competition continued. A big 501 player who sent the ball over a wide-open Canadian net collapsed onto his back in shame. Another with a clear breakaway actually tripped over the ball, even as two Canadians collided.

By the end of the first half, the soldiers from Bihac watching the game had formed some definite opinions. “The guys in this stand are better than our team,” claimed Sergeant Sumic Smail. When asked if anyone on the Canadian team was any good he said, “That guy over there is pretty good,” pointing to Corporal Zaw Latt, “but we’re all cheering for her!” The only woman on the field was Lieutenant Cindy Legarie.

“It was a fun game,” said Capt Tulic, who before the war was a professional soccer player, with a Balkan shrug. “Absolutely,” confirmed Lieutenant-Colonel Senad Kljajic, the brigade’s operations officer. “It’s about goodwill.” So much goodwill that the brigade from Bihac has bravely challenged the Canadians to a game of hockey—a friendly battle next time on ground we know.

Capt Kennedy is with Op PALLADIUM, ROTO 13.

Des Canadiens affrontent des pros de soccer bosniaques

par le Capt Bob Kennedy

« Tout le monde joue au soccer ici », a dit le Capitaine Selam Tulic. « C’est le sport le plus populaire. » Ces paroles de la star de la Brigade 501 – le bataillon des Forces armées de la Fédération basé à Bihac, ont fait hésiter, pendant quelques secondes, les soldats canadiens qui s’étaient portés volontaires et qui, en cette belle journée d’automne en Bosnie, s’amusaient à se faire des passes avec le ballon en attendant que la partie commence.

Nous les avions défiés de nous affronter sur le terrain de Kljuc, tout près du camp de Zgon, et nous prétendions maintenant, pour ainsi dire, les battre sur leur propre terrain. De surcroît, qu’ils possèdent des uniformes – rouge et blanc avec des numéros – n’avait rien pour nous rassurer.

« Ne vous en faites pas les gars », a crié un des Dragoons, « vos meneurs de claques sont armés! ». Les spectateurs canadiens se sont installés dans ce qui s’est avéré être la loge présidentielle (en fait, la seule loge) alors que les deux officiers supérieurs présents se sont installés sur le banc des punitions improvisé pour l’occasion.

La joute a commencé après l’arrivée des interprètes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le jeu était intéressant. La chance favorisait les deux équipes, et on a pu voir un certain nombre de jeux qui sortaient de l’ordinaire et ne figuraient certainement pas dans les règlements.

Et ce ne sont pas les éclats de rire qui ont manqué au cours de cette partie amicale. Un imposant joueur du 501 est littéralement tombé sur le dos, un peu honteux, après avoir envoyé le ballon par-dessus notre filet grand ouvert. Un autre joueur, qui avait la possibilité de faire une échappée, a trébuché sur le ballon, tandis que deux Canadiens entraient en collision.

À la fin de la première mi-temps, les soldats de Bihac qui regardaient la partie avaient eu le temps pour se forger une opinion assez claire. « Les gars dans les gradins sont meilleurs que notre équipe », s’est exclamé le Sergent Sumic Smail. Lorsqu’on lui a demandé si l’équipe canadienne comptait de bons joueurs, il a déclaré en pointant vers le Caporal Zaw Latt : « Le gars là-bas est très bon, mais c’est elle que nous encourageons! » La seule femme sur le terrain était le Lieutenant Cindy Legarie.

« C’était une partie agréable », a affirmé, en haussant les épaules à la façon des habitants des Balkans, le Capt Tulic, qui, avant la guerre, était un joueur de soccer professionnel. « Absolument », a confirmé le Lieutenant-colonel Senad Kljajic, l’officier des opérations de la brigade. « C’est d’abord et avant tout une question de bonne volonté », a-t-il affirmé. Et la brigade de Bihac a tellement fait preuve de bonne volonté qu’elle a bravement défié les Canadiens au hockey – une compétition amicale où, cette fois, nous nous battrons en terrain connu.

Le Capt Kennedy est déployé dans le cadre de la ROTO 13 de l’Op PALLADIUM.

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