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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 6-8,
Maple Leaf, 24 August 2005, Vol. 8, No. 29
La Feuille d'érable, le 24 août 2005, vol. 8 no 29

Ombudsman Yves Côté: A new voice for DND/CF members

By Kristina Davis

It may have been only his seventh day on the job, but Ombudsman Yves Côté’s passion and compassion for DND/CF members is clear.

Appointed August 2, Mr. Côté is the second ombudsman in the seven-year history of the office. Succeeding André Marin, Mr. Côté has nearly 30 years of public service experience, including, most recently, Counsel to the Clerk of the Privy Council.

But he also has close ties to the CF. In 1977 he started his career as a legal officer after his brother, a medical officer, encouraged him to join. Later, in 1998, he became the first civilian Legal Advisor to DND/CF. But perhaps his proudest connection to the CF is displayed prominently in his office: a graduation photo of one of his daughters—he has two—from RMC.

He has what he describes as a “profound interest” in human rights—he was previously the director of the Human Rights Law Section with the Department of Justice—and an honest desire to give DND/CF members a true voice. “This office,” he says, “can do a lot to promote and ensure the welfare of the members of the Forces—to ensure that they are treated fairly, equitably and that they have a voice.”

His initial priorities include getting to know not only the office of the Ombudsman, but also familiarizing himself with some of the larger files. In 2004-2005 alone, the office received close to 1 800 complaints, ranging from medical to benefits issues.

And with a staff of about 50, including regional offices across Canada, there is a great deal of diversity and experience within the office itself. In fact, the staff includes, among others, two former university ombudsmen, former police officers, military members and even former members of CSIS.

Secondly, he wants to “get around town”—across the country and maybe even further a field—to meet DND/CF members right where they work. Mr. Côté also wants “real exposure” to all three elements to gain a better understanding of both members’ challenges and difficulties. “[I want] to make sure the mandate of the office is known,” he explains, “and that people understand we are there to help.”

He knows, though, there will be challenges. Candidly, he admits he is working to gain a better understanding of what being an ombudsman is all about and to ensure that his office produces results that are not only concrete, but also meaningful.

“If we have one business, one raison d’être,” says Mr. Côté, “it’s to make a difference in the lives of the people that we are here to serve. And our challenge is to make sure that our energy is focused on delivering that type of result.”

And would he one day like to be out of a job? Would he like to see the office of the Ombudsman become obsolete? Sure, he says, perhaps that is the ultimate goal, albeit an idealistic one. Yet, he points to what he describes as a “genuine desire” in the CF to consider the human dimension of soldiering.

“I’m quite confident, especially with the new leadership in the senior ranks of the CF …[that] they have this desire to make sure that they manage and lead in a way that is reflective of profound Canadian values.

“We are there to encourage and re-enforce that.”

L’ombudsman Yves Côté : une nouvelle voix pour les membres du MDN et des FC

par Kristina Davis

Yves Côté n’en est peut-être qu’à sa septième journée de travail dans ses nouvelles fonctions d’ombudsman, mais son dévouement et sa compassion à l’endroit des membres du MDN et des FC ne font aucun doute.

Nommé à ce poste le 2 août, il est la deuxième personne à l’occuper depuis la création du Bureau de l’ombudsman il y a sept ans. Succédant à André Marin, M. Côté a près de 30 années d’expérience dans la fonction publique, dont tout récemment à titre de conseiller du greffier du Conseil privé.

Il a également des liens étroits avec les FC. En 1977, il a entrepris sa carrière d’avocat militaire sur les conseils de son frère, un médecin militaire. En 1998, il est devenu le tout premier conseiller juridique civil au MDN et aux FC. Le lien le plus précieux qui l’unit aux FC est sans doute celui qu’il affiche fièrement dans son bureau, sous la forme d’une photo d’une de ses deux filles lors de la collation de grades du CMR.

Il nourrit un « intérêt profond » pour les droits de la personne (il a déjà occupé le poste de directeur de la Section des droits de la personne du ministère de la Justice) et il veut donner une voix aux membres du MDN et des FC. « Le Bureau peut faire beaucoup pour promouvoir et assurer le mieux-être des militaires, pour assurer qu’ils sont traités avec équité et justice et pour leur donner l’occasion de s’exprimer », explique-t-il.

Ses priorités immédiates sont de connaître le fonctionnement du Bureau de l’ombudsman, mais aussi de se familiariser avec les principaux dossiers. En 2004-2005 seulement, le Bureau a reçu près de 1800 plaintes, qui portent sur une gamme de questions, allant des problèmes médicaux aux avantages sociaux.

De même, la diversité et l’expérience sont très grandes au Bureau lui-même, qui compte une cinquantaine d’employés travaillant aux quatre coins du Canada. Le personnel du Bureau comprend, entre autres, deux anciens médiateurs universitaires, d’anciens policiers, des militaires et même d’anciens membres du SCRS.

En deuxième lieu, il veut « faire la tournée » du pays et même se rendre à l’étranger pour rencontrer les membres du MDN et des FC dans leur milieu de travail. M. Côté veut être « réellement exposé » aux trois éléments des FC afin d’obtenir un meilleur aperçu des défis et des difficultés qui guettent les membres. « [Je veux] m’assurer que le mandat du Bureau est connu et que les gens sachent que nous sommes ici pour les aider », indique-t-il.

Il sait cependant que des défis l’attendent. Il admet candidement travailler à mieux comprendre le travail d’ombudsman pour s’assurer que son bureau atteigne des résultats à la fois concrets et significatifs.

« Si nous avions une seule cause légitime, une raison d’être, explique M. Côté, ce serait de faire une différence dans la vie des personnes que nous servons. Et notre défi, c’est de nous assurer que nos efforts sont centrés sur ce résultat. »

Lorsqu’on lui demande s’il aimerait un jour que son poste ne soit plus nécessaire, que le Bureau de l’ombudsman devienne chose du passé, il répond qu’il s’agit sans doute là de l’objectif ultime, quoique idéaliste, à atteindre. Mais il ajoute qu’il y a dans les FC un « réel désir » de tenir compte des dimensions humaines du travail de soldat.

« Je suis persuadé, en raison du nouveau leadership dans les rangs supérieurs des FC […], qu’ils ont le désir sincère de gérer et de diriger d’une manière qui reflète nos valeurs canadiennes profondément ancrées.

« Et c’est notre rôle que d’encourager et de renforcer ce désir. »

FLASH!

CF introducing points-based system for replacing DEU

Effective September 1, Regular Force members will begin using a point system to replace their Distinctive Environmental Uniform (DEU).This system will replace the Clothing Upkeep Allowance. Members will continue to receive full support for upkeep of their DEU items. For information on the points-based system, visit: www.forces.gc.ca/admmat/cosmat/masop/cua_e.htm or contact the Project Office at masop@forces.gc.ca. Clothing Online will manage the new system. http://dglepm.ottawa-hull.mil.ca/dsspm/projects/clothing_online/index_e.htm.

FLASH!

Les FC présentent le système de distribution basé sur des points

À compter du 1er septembre, la Force régulière commencera à utiliser un système de distribution basé sur des points pour le remplacement de l’uniforme distinctif pour les trois éléments (UDE). Le système basé sur des points remplacera l’indemnité d’entretien de l’habillement, mais les membres continueront néanmoins à recevoir de l’aide dans l’entretien de leurs articles de l’UDE. Pour en savoir davantage, visitez www.forces.gc.ca/admmat/cosmat/masop/cua_f.htm ou communiquez avec le Bureau de projet à masop@forces.gc.ca. Également, ne manquez pas l’article au sujet du système basé sur des points dans la livraison du Bulletin du personnel des FC le 21 septembre.Vêtements en ligne gérera le nouveau système. http://dglepm.ottawa-hull.mil.ca/dsspm/projects/clothing_online/index_f.htm.

Continuing to be a key element in successful operations

To provide and co-ordinate operational support to CF assets deployed worldwide is the mssion of the Canadian Forces Joint Support Group (CFJSG). Lieutenant-General Marc Dumais, the Deputy Chief of Defence Staff (DCDS) responsible for Canada’s operational readiness, noted during the recent CFJSG change of command in Kingston. He also stated that operational support as embodied in the CFJSG would continue to be a key element in successful operations.

The CFJSG, in concert with the National Military Support Capability project, continues its joint operational support transformation.With the recent stand up of Canada Command (CANCOM), the essential requirement to support CANCOM, as well as future Canadian Expeditionary Force Command operations has not been lost on the personnel of CFJSG. Integrated joint operational support is the underpinning for the success of all future domestic and international operations. Building on the successes of past missions, the CFJSG has continued to evolve.

While currently exercising tasking authority over the CF’ unique support units of 3 Canadian Support Group (3 CSG) and 4 Canadian Forces Movement Control Unit (4 CFMCU) in Montréal, the next step would seem to be the formal transfer of these units under the CFJSG as the single planning and employment authority. Command and control relationships will be examined under Transformation so as to provide better unity of command and of effort. “While there has not been a formal implementer assigned to the development of our operational support capability, the Governance Framework for Canadian Forces Transformation will touch on process ownership for the essential overarching synchronization of the revolution of our capabilities and the evolution of the support community that must continue. There must be a common strategic intent in our evolution as the CF operational support formation,” stated Colonel Christopher Thurrott, CFJSG commander.

With the DCDS’s guidance and the operationally experienced leadership in today’s CF, the capabilities embodied in the CFJSG will increase. CFJSG is composed of a combined total strength of 300 qualified and experienced personnel from the three environmental services spanning the communications, engineer, logistics, security, and EME branches, as well as medical liaison staff and CANCAP planners embedded in the CFJSG HQ. It is a high readiness formation that is being manned, trained, and equipped to deploy and support CF operations. There will be a fusion of information logistics and transportation technologies in the future in order to shift assets while en route to deliver tailored support to Task Forces or domestic operations.

“We minimize costs, decrease the logistics footprint at home and abroad, and continue to improve our readiness in providing rapid crisis response. Our future construct must be flexible, suitable, and acceptable to all the formations to whom we will respond,” said Col Thurrott.

The Mobile Material Traffic Terminal (MMTT) is but one example of a newly developed operational capability inside the CFJSG. The MMTT provides pre-positioned basic stores/equipment necessary to support CMTT functions for the first 30 to 60 days of an operation. It will help standardize the equipment provided to a Task Force’s movements section and allow traffic technicians to rapidly deploy into theatre. Currently the CFJSG has one MMTT deployed in support of the Provincial Reconstruction Team Theatre Activation Team in Kandahar, Afghanistan.

Innovation and agility, in terms of a joint mindset to an expeditionary response, will be the hallmarks of CF Transformation in the areas of operational support. A great opportunity exists under CF Transformation to enhance existing capabilities to meet our immediate and future needs.

Toujours primordial au succès des opérations

La mission du Groupe de soutien interarmées des Forces canadiennes (GSIFC) consiste à fournir et à coordonner le soutien opérationnel aux ressources des FC déployées partout dans le monde. C’est d’ailleurs ce que faisait ressortir le Lieutenant-général Marc Dumais, le souschef d’état-major de la Défense responsable de la capacité opérationnelle du Canada lors de la passation de commandement du GSIFC qui se tenait récemment à Kingston. Il a alors déclaré que le soutien opérationnel du GSIFC continuerait d’être primordial au succès des opérations.

De concert avec le Projet de la capacité nationale de soutien militaire, le GSIFC poursuit sa transformation en matière de soutien opérationnel interarmées. Depuis la création du Commandement Canada (COMCAN), les membres du GSIFC ont compris qu’il est impératif de soutenir le COMCAN ainsi que les opérations futures du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada. Ils savent que la balle est dans leur camp! Le soutien opérationnel interarmées est crucial pour la réussite de toutes les opérations nationales et internationales. En se fondant sur les réalisations passées, le GSIFC continue d’évoluer.

Le GSIFC exerce l’autorité opérationnelle sur le 3e Groupe de soutien du Canada et la 4e Unité de contrôle des mouvements des FC à Montréal. La prochaine étape semble être l’intégration de ces unités au sein du GSIFC qui sera l’unique autorité de planification et d’emploi. Dans le cadre de la transformation, on se penchera sur les relations de commandement et de contrôle afin d’assurer la meilleure intégration possible du commandement et de l’effort.

« Le cadre de gestion de la transformation des Forces examinera de qui relèvent les processus de synchronisation de nos capacités et de l’évolution du soutien opérationnel. Il doit y avoir un fil conducteur dans notre évolution en tant que formation de soutien opérationnel des FC », explique le commandant du GSIFC, le Colonel Christopher Thurrott.

Grâce à l’orientation du SCEMD et au savoir-faire des opérations des FC, les capacités du GSIFC ne pourront que s’accroître. Le GSIFC comprend un effectif de 300 militaires d’expérience des trois services couvrant les communications, le génie, la logistique, la sécurité et les services du GEM ainsi que le personnel de liaison médicale et les planificateurs du CANCAP intégrés au QG du GSIFC. Il s’agit d’une formation à haut niveau de préparation mise sur pied, formée et équipée pour pouvoir déployer et soutenir les opérations militaires. À l’avenir il y aura une intégration de la logistique d’information et des technologies de transport de manière à transformer les ressources en transit dans le but de fournir un soutien adapté aux forces opérationnelles ou aux opérations nationales.

« Nous réduisons les coûts et l’empreinte de la logistique chez nous et à l’étranger et continuons à améliorer notre état de préparation en vue d’intervenir rapidement en temps de crise. Nous devons avoir la souplesse nécessaire pour nous adapter aux impératifs de toutes les formations que nous serons appelés à aider », indique le Col Thurrott.

Le service de transport de matériel mobile (MMTT) est un fier exemple de la nouvelle capacité opérationnelle que procure le GSIFC. Le MMTT fournit des biens de base et de l’équipement pré-positionnés nécessaires aux 30 à 60 premiers jours d’une opération. Il contribuera à standardiser le matériel fourni à la section des mouvements d’une unité opérationnelle et permettra un déploiement rapide à un théâtre d’opérations. À l’heure actuelle, le GSIFC a déployé un MMTT à l’appui de l’équipe provinciale de reconstruction canadienne faisant partie de l’équipe d’activation dans le théâtre à Kandahar, en Afghanistan.

Les points marquants de la transformation des FC en matière de soutien opérationnel seront l’innovation et la souplesse. La transformation des FC nous fournit l’occasion rêvée d’améliorer notre capacité de répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain.

Newest Camp Julien residents sniff for explosives

By Capt Mark Gough

The two newest residents of Camp Julien, home to CF members deployed on Operation ATHENA, do not socialize a great deal with others and do not eat in any of the messes on camp.They prefer to eat by themselves and favour Kibbles n’ Bits to salad and fruit.

While this may appear odd,once introduced to Freddy and Tex it is easy to understand their preferences. Because these latest additions to Task Force Kabul (TFK) are Explosive Detection Dogs (EDDs).

Shortly after arriving at Camp Julien in February 2005, ROTO 3 of Op ATHENA realized the nature of the threat to the camp inhabitants had changed. In order to reinforce the already stringent security measures, Lieutenant-Colonel Paul Davies, the Task Force Engineer, determined that an innovative solution to counter a possible Improvised Explosive Device (IED) threat was required. Previous experience in Cambodia led LCol Davies to believe that EDDs would be a useful asset.

“I had seen the excellent work of EDDs in other parts of the world and realized right away that this was a capability we needed here in Afghanistan,” said LCol Davies.

The CF currently does not possess an integral EDD capability. Therefore it was necessary to go to a civilian company to explore the possibility of contracting EDDs for Camp Julien. The Kabul office of RONCO Consulting Corporation, an international company with vast experience in de-mining dogs and EDDs, was approached.An agreement was reached and RONCO provided two EDDs and two handlers for work at Camp Julien.

Freddy and Tex are Belgian Sheppards, well-known for their discipline and explosive detection capabilities. They came from Holland where they initially received primary obedience training.They were then taken to the US and trained in explosive detection at the Global Training Academy in Texas.

It can take anywhere from two to six months to fully train an EDD. The dogs begin training on scent recognition of explosives placed in identical boxes. Successful detection of the target substance results in the dogs receiving a reward in the form of a ball or chew toy. Food is never used as a reward because the dog’s diet is strictly monitored to ensure a high level of physical fitness.

“These dogs are able to search for explosives in an open area like a field or parking lot; they can search vehicles in addition to seeking out explosive materials in buildings,” said Eliano Narciso, an EDD handler currently working at Camp Julien.

An EDD team consists of one dog and its handler. Each handler normally works with one particular dog, creating a bond between which permits the handler to better recognize the subtle behaviour changes that may indicate the dog has detected an explosive odour. Once the suspected device is located the dog will indicate it by sitting.

Having these dogs around Camp Julien, sniffing for explosives, adds another crucial layer of force protection says Sergeant Andy Smith, Police Operations Sergeant with of the TFK Military Police platoon. “It’s not just their physical presence, their ability to do their job, it’s a physiological ploy as well,” he said. “They provide a feeling of security for people on the camp but they also provide something a little more aggressive for anyone viewing the camp from the outside.”

Capt Gough is a PAO with TFK.

Les plus récents occupants du Camp Julien reniflent des explosifs

par le Capt Mark Gough

Les deux plus récents pensionnaires du Camp Julien, qui accueillent les membres des FC déployés dans le cadre de l’opération ATHENA, ne sont pas vraiment bavards et ne mangent pas au mess. Ils aiment mieux manger seuls et préfèrent les Kibbles n’ Bits à la salade et aux fruits.

Cela peut paraître étrange, mais quand on connaît Freddy et Tex, on comprend facilement leurs préférences. En effet, les petits derniers de la Force opérationnelle à Kaboul (FO Kaboul) sont des chiens renifleurs d’explosifs.

Peu après leur arrivée au camp, en février 2005, les soldats de la rotation 3 de l’Op ATHENA ont constaté que les dangers menaçant les habitants du camp avaient changé. Afin de renforcer les mesures de sécurité déjà rigoureuses, le Lieutenant-colonel Paul Davies, ingénieur de la force opérationnelle, en a conclu qu’il fallait un nouveau moyen de détecter les éventuels dispositifs explosifs de circonstance (IED). L’expérience qu’il a acquise au Cambodge l’a amené à penser que des chiens renifleurs seraient utiles.

« J’ai vu l’excellent travail des chiens renifleurs d’explosifs ailleurs dans le monde et j’en ai conclu que nous avions besoin de ces ressources ici, en Afghanistan », a mentionné le Lcol Davies.

Les FC n’ont pas de chiens renifleurs d’explosifs. Il a donc fallu s’adresser à une entreprise civile afin d’évaluer la possibilité d’en envoyer au Camp Julien. Nous avons contacté le bureau de Kaboul de RONCO Consulting Corporation, une entreprise internationale détenant une grande expérience dans le domaine des chiens renifleurs de mines et d’explosifs, avec qui nous avons conclu une entente. RONCO a fourni deux chiens renifleurs d’explosifs et deux maîtres-chiens au Camp Julien.

Freddy et Tex sont des bergers belges. Les chiens de cette race sont reconnus pour leur discipline et leur capacité à détecter les explosifs. Les deux chiens proviennent des Pays-Bas, où ils ont été dressés pour obéir. Ils ont ensuite été entraînés à la détection des explosifs à la Global Training Academy, au Texas.

Il faut entre deux et six mois pour dresser complètement un chien renifleur d’explosifs. Le chien apprend d’abord à reconnaître l’odeur d’explosifs placés dans des boîtes identiques. Quand il réussit à détecter la substance explosive, il reçoit une récompense, une balle ou un jouet, mais jamais de nourriture, car son alimentation est rigoureusement planifiée pour que sa forme physique soit la meilleure possible.

Eliano Narciso, maître-chien travaillant au Camp Julien, a affirmé que « en plus de pouvoir inspecter des voitures, ces chiens peuvent rechercher des explosifs dans des bâtiments ainsi que dans des espaces découverts comme un champ ou un parc de stationnement ».

Une équipe de recherche cynophile consiste en un chien et un maître-chien. Normalement, le maître-chien travaille toujours avec le même chien, ce qui crée un lien entre eux et lui permet de mieux percevoir les subtils changements de comportement du chien, lesquels peuvent signifier que le chien a senti des explosifs. Une fois que le chien a localisé le dispositif suspect, il le fait savoir au maître-chien en s’asseyant.

Selon le Sergent Andy Smith, sergent des opérations policières du peloton de la police militaire de la FO Kaboul, ces chiens sont un élément essentiel à la protection de la force opérationnelle. « Leur apport dépasse leur simple présence physique, leur capacité d’effectuer leur tâche; ils ont aussi un effet psychologique. Les chiens procurent un sentiment de sécurité au personnel du camp tout en semblant menaçants pour toute personne les voyant depuis l’extérieur du camp. »

Le Capt Gough est OAP pour la FO Kaboul.

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