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Modèles d’affaires électroniques — Une étude sur l'adoption des affaires électroniques dans les petites et moyennes entreprises canadiennes

Date de publication : Juin 2004

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Préface

Depuis la chute spectaculaire de l'indice NASDAQ en février 2000, le concept de modèle d'affaires électroniques (MAÉ) a gagné en popularité.

Développer un MAÉ original, équilibré et répondant aux besoins de l'entreprise et de ses partenaires d'affaires est une étape essentielle du développement des affaires électroniques () au sein des petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes. Se lancer en sans MAÉ c'est comme se lancer en affaires sans plan d'affaires. Mais qu'est-ce qu'un MAÉ? Un MAÉ correspond aux solutions technologiques de type Web ou EDI mises en œuvre pour supporter la stratégie d' et les activités de la chaîne de valeur de l'entreprise, incluant les relations avec ses partenaires d'affaires, de façon à créer de la valeur pour l'entreprise et ses clients.

Mais comment élaborer son MAÉ? Quelles sont les questions clés à se poser et comment y répondre? Plus spécifiquement, quels sont les facteurs à considérer avant de se lancer en ? Quels sont les choix à faire? Comment procéder pour mettre en œuvre ces choix? L'objectif de ce document est de répondre à ces questions par le biais d'une analyse de 18 cas d'entreprises ou d'organismes ayant connu du succès en et œuvrant dans des secteurs importants de l'économie canadienne.

Par conséquent, ce document s'adresse à toutes les PME canadiennes soucieuses d'assurer leur croissance et leur compétitivité par le biais des .

Sommaire exécutif

Ce rapport présente les résultats d'une étude de 18 entreprises ou organismes ayant adopté avec succès les . Il vise à mieux comprendre la mise en œuvre des dans les PME tout en identifiant un ensemble de facteurs présidant aux solutions technologiques retenues par ces entreprises ou organismes.

Les résultats de l'étude sont présentés à l'aide d'une classification des MAÉ (Vézina et al., 2003) et de 12 questions regroupées sous trois prismes de décisions.

La classification des MAÉ tient compte de l'envergure stratégique de l'entreprise (ses potentialités ainsi que celles de son marché) et du degré d'innovation en matière de solutions technologiques.

Les 12 questions permettent de faire des choix et de mettre en œuvre un MAÉ.

Afin de faciliter la lecture des résultats de l'étude, ce document est structuré autour de trois grands prismes de décisions. Il présente ainsi les réponses à 12 questions en faisant référence aux quatre quadrants du cadre d'analyse qui classent les entreprises ou organismes selon leur MAÉ. Les propos présentés sont illustrés à l'aide d'exemples puisés dans les cas examinés.

Mais tout d'abord quels sont ces prismes de décisions? Quelles questions regroupent-ils?

Le premier prisme est relié aux questions relatives à l'analyse stratégique des . Ce premier prisme rassemble quatre questions clés, soit :

  1. quelles sont les conditions favorables pour se lancer en ?
  2. comment se positionner dans le secteur d'activité?
  3. quelles sont les barrières à l'adoption?
  4. quels sont les facteurs clés pour réussir en ?

Le second prisme, que nous avons libellé « le prisme des questions relatives au choix d'un MAÉ de l'entreprise », aborde également quatre questions :

  1. comment choisir l'envergure des activités pour les ?
  2. en quoi les modifient-elles la chaîne de valeur des activités de l'entreprise?
  3. comment créer de la valeur économique avec les ?
  4. quelles sont les solutions technologiques à privilégier?

Enfin, le troisième prisme examine les questions relatives au déploiement des solutions technologiques. On y retrouve les questions liées aux phases de développement, à la planification efficace du changement, à la mesure de la performance, au développement d'indicateurs et aux défis et aux perspectives d'avenir en .

En règle générale, toutes les PME canadiennes au sein des six secteurs d'activité visés par cette recherche se retrouvent dans la même situation. Elles disposent de ressources financières et humaines limitées pour développer des solutions technologiques qui leur permettent de réduire leurs coûts d'exploitation, d'accroître leur capacité tout en leur permettant de diversifier leur gamme de produits et services. Pour y arriver, elles doivent bien souvent travailler en collaboration avec d'autres entreprises, leurs associations, leurs fournisseurs, leurs clients et les gouvernements afin de profiter d'économies d'échelle importantes, partager les ressources et accroître leur envergure de marché et de produits.

Toutefois, toute initiative en ce sens n'est un succès que si les PME sont en mesure de préserver leur identité, leur indépendance et leur autonomie en utilisant des applications paramétrables et flexibles qu'il est possible de personnaliser.

Selon la classification des MAÉ (Vézina et al., 2003), les entreprises peuvent être équilibrées, diversifiées, audacieuses ou ambitieuses (pour plus d'information, voir l'annexe 1 du présent rapport ou consultez www.cefrio.qc.ca/rapports/Strategis_Francais.pdf).

Jusqu'à présent, l'attention des médias et les efforts de développement des les plus importants se sont surtout concentrés sur les entreprises ambitieuses et quelquefois sur les entreprises diversifiées. L'objectif de la plupart des intervenants était de contrôler le marché par le biais de places de marché et de centre commercial virtuels. Toutefois, le développement des outils situés dans ce quadrant allait à l'encontre du besoin d'identité, d'indépendance et d'autonomie des PME, ce qui explique l'échec de plusieurs portails.

Dans cette optique, les applications développées par les entreprises audacieuses semblent prometteuses pour les PME canadiennes dans la mesure où les applications développées par les entreprises de ce quadrant sont généralement paramétrables et personnalisables, respectant ainsi ce besoin d'autonomie évident au sein des PME tout en facilitant les partenariats, en réduisant les risques et en respectant les contraintes de ressources par le biais d'applications en mode ASP.

Les associations, les groupes d'intérêt, les organismes parapublics, en partenariat avec le privé, prennent quelquefois l'initiative du développement d'applications innovatrices (entreprises audacieuses) ou génériques (entreprises diversifiées) qui conviennent aux besoins des PME de leur secteur d'activité. Enfin, même si du point de vue technologique le modèle d'affaires des entreprises équilibrées est moins attrayant, il est important de mentionner que l'on retrouve, dans ce quadrant, la majorité des PME canadiennes et que celles-ci prennent peu à peu en main le développement des au sein de leur entreprise.

Toutefois, nos recherches ont démontré que plusieurs des entreprises de ce quadrant n'ont pas encore une vision claire du potentiel des . De plus, nombre d'entre elles n'ont pas encore automatisé leurs processus d'affaires, ce qui constitue une barrière importante au déploiement et à l'intégration des au sein de leur entreprise.

Les entreprises, qu'elles soient équilibrées, diversifiées, audacieuses ou ambitieuses, ont des besoins spécifiques et plusieurs solutions peuvent être envisagées pour chaque quadrant.

Les entreprises équilibrées doivent être en mesure de développer des solutions technologiques originales et économiques leur assurant la plus grande visibilité possible.

Par le biais des regroupements d'entreprises et d'associations sectorielles par exemple, les entreprises diversifiées peuvent aider les PME canadiennes en développant des applications répondant aux besoins de l'ensemble des PME d'un secteur d'activité et ainsi permettre aux PME participantes de profiter des économies d'échelle associées à de telles initiatives.

Les entreprises audacieuses sont également bien placées pour répondre aux besoins des PME canadiennes. Cependant, il faut leur donner la possibilité de développer leur expertise en leur octroyant des contrats importants qui financeront le développement d'applications pertinentes au lieu de s'en remettre aux grandes firmes de consultation établies depuis longtemps.

Enfin, les entreprises ambitieuses, lorsqu'elles réussissent à assurer leur légitimité sociopolitique, ont la possibilité d'aider leur industrie à se structurer améliorant ainsi la compétitivité de l'ensemble du secteur industriel.

Parallèlement, les PME canadiennes ont des besoins qui varient en fonction de leur secteur d'activité. Par exemple, les PME du secteur de l'impression ont besoin d'optimiser leur processus interne et leur approvisionnement avant de se lancer dans le commerce électronique. Pour les entreprises du tourisme, le réseautage et les places de marché sont essentiels pour assurer une visibilité maximale. Dans le secteur de l'édition, les PME ont surtout besoin d'applications paramétrables et personnalisables abordables.

Publié en partenariat

Cette étude a été réalisée par le CEFRIO, dans le cadre du projet « Nouveaux modèles d'affaires électroniques et développement des PME », un projet mené en collaboration avec Industrie Canada, la Banque Nationale du Canada, TELUS, CANARIE et Patrimoine canadien.

L'équipe de recherche réunit Mme Louise Côté professeure à HEC Montréal, M. Vincent Sabourin professeur à  l'Université du Québec à Montréal et M. Michel Vézina professeur à HEC Montréal. Cette étude a été produite par l'équipe de recherche. Les opinions émises dans cette étude ne reflètent pas nécessairement celles d'Industrie Canada ou de Patrimoine canadien.

Pour obtenir plus de renseignements veuillez consulter le site du CEFRIO — la référence en matière d'appropriation des technologies de l'information : www.cefrio.qc.ca.

« Le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO) a accordé la permission d'utiliser ce contenu. »


Création : 2004-07-02
Révision : 2004-07-30
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