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Établissement de la DCG à partir de la classe chimique


Il conviendrait peut-être aussi d’examiner la question de la DCG du point de vue de la classe chimique de l’ingrédient confidentiel. Le but ici est le même que le camouflage, c’est-à-dire établir la DCG la plus précise qui soit tout en respectant la dérogation. Supposons que cet ingrédient soit un agent tensioactif anionique. Il existe quatre types d’agents tensioactifs anioniques : les sulfates, les sulfonates, les carboxylates et les phosphates. En vertu du RCRMD, ces classes pourraient être considérées comme un nom générique. Comme dans le présent exemple, les noms génériques ne sont pas assez spécifiques pour être utilisés comme DCG. Au sein de chaque classe peuvent se retrouver un ou plusieurs types spécifiques d’agents tensioactifs, selon la similitude de leur structure. Aux fins du SIMDUT, ces types pourraient éventuellement être considérés comme une DCG. Le fait est qu’il pourrait bien s’avérer impossible de fournir une DCG plus précise, surtout en ce qui concerne les dérivés de l’ammonium quaternaire dont la structure parentale est, par exemple, la pyridine ou une amine cyclique.

  1. Anioniques – agents sulfatés – sulfates d’acide gras et sulfates d’alcool gras; agents sulfonatés – alpha-oléfines ou sulfonates aliphatiques et sulfonates d’alkylaryle (sous forme d’acide ou de sel); agents carboxylés – sulfosuccinates et sarcosines; agents phosphatés – phosphates d’amide et alcoxyphosphates; savons métalliques (obtenus au moyen de métaux plus lourds que le sodium, par ex. cobalt, plomb, zinc, etc.)
  2. Nonioniques – esters (par ex. esters de sorbitane, polyglycol/esters d’acide gras, glycérides); alcoxylates (par ex. alcool gras, alkylphénol et alcoxylates d’amide, polymères blocs); et alcanolamides (par ex. alcanolamides d'acide gras).
  3. Cationiques – dérivés de l'ammonium quaternaire (par ex. quaternaires aliphatiques, aromatiques et hétérocycliques et leurs sels respectifs comme le chlorure de benzalkonium ou le sel quaternaire d'alkylaryle); amidoamines (par ex. sels et oxydes d'amidoamine) et bétaïnes (par ex. N-alkylbétaïnes).
  4. Amphotères – dérivés de l'imidazoline (par ex. sulfonates d'imidazoline et carboxylates d'imidazoline) et aminocarboxylates (par exemple N-alkylaminocarboxylates).


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