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Profil instantané d'une journée des jeunes Autochtones sous garde au Canada : Phase II

février 2004

  1. 2.0 MÉTHODOLOGIE
    1. 2.1 Collecte de données tirées du profil instantané
    2. 2.2 Collecte de données tirées des cercles de partage

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2.0 MÉTHODOLOGIE

2.1 Collecte des données en vue du profil instantané

On a remis à chaque province et territoire du Canada [1] une formule standard intitulée Formulaire d'information sur les jeunes , qui devait être remplie pour chaque jeune sous garde le jour où l'on brossait le profil instantané (voir l'annexe A). Les administrations ont accepté de recueillir les données en examinant les fichiers manuels, en procédant à des extractions à partir de systèmes automatisés et en menant des entrevues avec les jeunes. En outre, tous les établissements de détention de chaque province et territoire ont rempli une formule standard intitulée Formulaire d'information sur les établissements , dans laquelle on donnait des détails sur les établissements de détention (voir l'annexe B). Au départ, les outils propres à la collecte de données ont été élaborés par le ministère de la Justice du Canada et revus par le Groupe de travail consultatif de recherche national sur la justice applicable aux jeunes, lequel se compose de représentants des paliers fédéral, provincial et territorial.

Onze des douze administrations participantes ont colligé les données relatives au profil instantané le 4 juin 2003. Pour des raisons de logistique, l'Ontario a recueilli les données le 25 juin 2003 pour les jeunes de la phase II (qui avaient 16 et 17 ans) et le 25 juillet 2003 pour ceux de la phase I (qui avaient entre 12 et 15 ans).

Afin de calculer les taux d'incarcération, on a utilisé les données du recensement de 2001 dans le but de déterminer les chiffres de population applicables aux jeunes Autochtones et aux jeunes non-Autochtones de chaque province et territoire [2]. Bien qu'un grand nombre de détenus aient eu plus de 17 ans le jour du profil instantané, tous avaient entre 12 et 17 ans au moment de commettre l'infraction. Par conséquent, le dénominateur commun utilisé pour les calculs était le jeune qui avait entre 12 et 17 ans.

Nombre de détenus sont accusés ou reconnus coupables au titre d'infractions multiples. Dans le but de fournir un énoncé sommaire sur chaque personne, on a retenu l'infraction la plus grave (IPG) pour ceux qui purgeaient une peine de détention et l'accusation la plus grave (APG) pour ceux qui étaient en détention provisoire [3].

2.2 Collecte des données tirées des cercles de partage

Outre les données relatives au profil instantané, on a recueilli des données qualitatives au moyen de la méthode dite du « cercle de partage » de concert avec les jeunes Autochtones détenus dans les établissements de garde entre juin 2003 et août 2003 [4]. L'équipe de recherche du cercle de partage, dirigée par un Aîné, a procédé à des cercles de partage dans des établissements de l'Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest (voir l'annexe C pour connaître la liste complète des établissements).

Au cours des cercles de partage, l'Aîné a présenté les sujets de discussion et chaque jeune à qui on a passé la « pierre de parole » a eu l'occasion de faire part de son expérience sur le sujet donné. On a demandé aux participants de discuter notamment de la consommation d'alcool et de stupéfiants, de la vie à la maison et des expériences vécues en détention; on les a également invités à faire des suggestions pour ce qui est de programmes efficaces favorisant la réadaptation. On a embauché une personne autochtone pour prendre des notes et documenter la discussion aux fins de l'analyse.


[1] Le Québec a pris part au profil instantané initial de 2000, mais a refusé de participer au profil instantané de 2003. Par conséquent, il n'y a aucune donnée sur le Québec dans le présent rapport.

[2] Pour différentes raisons, on ne recense pas toute la population dans le cadre du recensement : c'est ce qu'on appelle le « sous-dénombrement ». Le sous-dénombrement est beaucoup plus marqué chez les autochtones que dans d'autres segments de la population parce que l'énumération n'est pas permise ou est interrompue avant d'être complétée, dans certaines réserves et établissements où vivent principalement des autochtones. C'est la raison pour laquelle les taux d'incarcération relatifs aux jeunes autochtones qui figurent dans le présent rapport peuvent être légèrement élevés.

[3] L'infraction la plus grave et l'accusation la plus grave ont été déterminées au moyen de l'index sur la gravité de l'infraction élaboré par le Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada - voir le Formulaire d'information sur les jeunes à l' annexe A.

[4] On ne peut, à partir des données qualitatives, généraliser sur la population qui fait l'objet de l'étude (c'est-à-dire les jeunes autochtones sous garde). Comme tels, les commentaires des personnes qui ont pris part aux cercles de partage ne devraient pas être interprétés comme s'ils représentaient l'opinion de tous les jeunes autochtones sous garde; il est clair qu'ils ne reflètent pas le point de vue des jeunes autochtones en général.

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